Marzo 1968. Da un giornale letto per caso in un bistrot, lo scrittore Zoltan Soloviev, arrivato a Parigi da New York dove vive, viene a sapere della morte di Jiska, sua amante di gioventù. La donna, di vent'anni più vecchia, era stata il suo primo grande amore, quando lui, esule dalla Russia infiammata dai bolscevichi, era stato suo ospite a Nizza. Quando la giovane nipote di Jiska lo avvicina chiedendogli di parlarle della nonna, che non ha mai conosciuto a causa di misteriosi e mai risolti disaccordi familiari, Zoltan decide di mettere nero su bianco la sua storia. Per svelare a Ieva i segreti che non conosce, per parlarle della donna affascinante e anticonformista che era stata sua nonna. E per fare finalmente chiarezza con se stesso su tutti gli amori della sua vita, rimasti sospesi dentro di lui come quelle melodie che perdurano nell'aria anche dopo che l'orchestra ha smesso di suonare. Dalla Parigi alla New York degli anni Trenta, tra artisti e locali jazz, rivive l'amore di Zoltan con Jiska, fino all'incontro con Ieva, che, poco alla volta, per l'uomo deluso e stanco assume il valore di un nuovo inizio.
Difficile d'écrire une review lorsqu'on connaît l'auteure, mais je me prête au jeu.
J'ai d'abord buté sur certains aspects du récits : je n'ai pas réussi à croire à la relation qui naît entre Iéva et Zoltan. Je sais que ce genre de relation existe, mais je suis assez hermétique, mon imaginaire ne fonctionne pas, par manque de référence sans doute. Et j'ai eu du mal à me repérer temporellement parfois, soit parce-que je ne percutais pas qu'on passait du présent au souvenir, soit parce-que certaines informations de temps justement m'ont faussé la route.
Passé ce démarrage un peu confus, j'ai adoré être plongée aussi généreusement dans la vie de Zoltan, qui se trimbale d'un continent à un autre, d'une culture à une autre et décrit avec autant de détails une vie si minutieusement fabriquée par l'auteure. J'ai été conquise. Même si l'histoire au présent donne tout son sens à ces souvenirs disséminés par Zoltan, c'est bien dans ces récits passés que l'on s'immerge tout entier pour ne plus ressortir le nez du bouquin.
J'avais déjà lu "Toutes ces vies qu'on abandonne", et j'avais ressenti beaucoup de douceur dans le récit. Je retrouve avec "L'incertain" ce souci du détail qui rend les personnalités des personnages si passionnantes.
3 et demi serait plus juste.. presque 4 J'ai beaucoup aimé les passages sur la vie en Russie, à Nice et à New York (années folles), mais moins ceux à Paris en 1968. Le narrateur est en plus un personnage par certains aspects antipathique (spoiler : il couche successivement avec la mère, la grand-mère, puis la fille ; un peu ça va, mais là cest beaucoup)
J'ai complètement haï Zoltan. Il est tellement lâche et insupportable! Néanmoins, j'ai bien aimé comme l'auteur a parfaitement créé un monde qu'a travers des personnage surréalistes, mêmes si peu développés, nous raconte l'histoire d'un homme qu' en depit de son privilege incalculable reste toujours un petit garçon perdu et effrayé
È un libro molto bello, una storia decisamente particolare è uno stile di scrittura molto scorrevole. Peccato che per l'epoca in cui è ambientato (dalla Rivoluzione Russa a Martin Luter King) vi sono pochi riferimenti storici (ma è lo stesso libro ad ammetterlo attraverso la voce dello scrittore protagonista). In generale comunque lo consiglio.