PRESIDENZA: ROBERTA METSOLA
President

(The sitting opened at 9.03)

  President. – Matteo Gazzini is a member of the EPP Group as of 17 January 2024.

  President. – In relation to the decisions by the ECON and EMPL Committees to enter into interinstitutional negotiations pursuant to Rule 71(1), announced at the opening of the session on Monday 15 January, I have received requests for a vote in Parliament by the Greens/EFA and The Left Groups, reaching at least the medium threshold, on the decision of the ECON Committee to enter into negotiations on the following file:

Effective coordination of economic policies and multilateral budgetary surveillance.

The vote will be held today.

  President. – The next item on the agenda is the joint debate on the European Council and Commission statements on the Conclusions of the European Council meeting of 14-15 December 2023 and preparation of the Special European Council meeting of 1 February 2024 (2023/3006(RSP)), and on the Council and Commission statements on the Situation in Hungary and frozen EU funds (2024/2512(RSP)).

  Hadja Lahbib, présidente en exercice du Conseil. – Madame la Présidente du Parlement, Madame la Présidente de la Commission, Mesdames et Messieurs les députés, permettez-moi de commencer tout d'abord par un mot sur le Conseil européen. Lors du dernier Conseil européen, les dirigeants ont convenu de revenir sur la révision du cadre financier pluriannuel au début de cette année. Et, comme vous le savez, le président du Conseil européen a ensuite convoqué une réunion extraordinaire du Conseil européen qui sera consacrée à cette question et qui aura lieu le 1ᵉʳ février.

L'objectif de ce conseil extraordinaire est d'obtenir un accord à 27 sur la voie à suivre. Les dirigeants pourront s'appuyer sur les discussions approfondies qu'ils ont eues en décembre, ainsi que sur le travail technique supplémentaire qui a eu lieu ce mois-ci au sein du Conseil. Cela donnera à la présidence un mandat complet pour dialoguer avec les représentants de cette assemblée avec lesquels la présidence a déjà eu de premiers échanges constructifs. Nous nous réjouissons à l'idée de travailler avec vous à la finalisation rapide de ce paquet crucial.

J'en viens maintenant à la deuxième partie de cette discussion commune et je me concentrerai sur la question du gel des fonds de l'Union européenne en Hongrie. Je souhaiterais commencer par rappeler que l'état de droit est et demeure au cœur de notre action politique. Il s'agit d'ailleurs de la première priorité dans le programme de la présidence belge, et c'est aussi le fondement de notre Union. Nous devons plus que jamais rester unis pour protéger et renforcer l'état de droit à l'heure où les valeurs de l'Union européenne sont menacées, dans un environnement géopolitique qui semble se fragiliser de jour en jour.

En ce qui concerne les procédures en cours, notamment pour assurer la protection des intérêts financiers de l'Union ou sur l'article 7, je sais que les présidences précédentes ont toujours tenu le Parlement informé sur l'avancée des travaux de manière régulière, et nous ferons bien sûr de même. En ce qui concerne la procédure prévue à l'article 7, paragraphe 1, concernant la Hongrie, notre présidence a l'intention de poursuivre les travaux au sein du Conseil tout en maintenant un dialogue ouvert et constructif avec la Hongrie. Nous prévoyons une nouvelle audition de la Hongrie lors du Conseil Affaires générales de juin.

En ce qui concerne la question des fonds de l'Union européenne et de ses liens avec l'état de droit, comme vous le savez, plusieurs procédures sont en cours. Sur le plan de la relance, le Conseil a adopté le 8 décembre 2023 la décision d'exécution approuvant le plan pour la reprise et la résilience révisé de la Hongrie. L'enveloppe totale du plan s'élève à 10,4 millions d'euros. La décision d'exécution du Conseil prévoit un ensemble complet de réformes institutionnelles essentielles que la Hongrie doit mettre en œuvre avant que les paiements au titre de la facilité puissent être autorisés par la Commission. Ces réformes portent sur plusieurs questions liées à l'État de droit et servent également à protéger les intérêts financiers de l'Union. À ce jour, la Hongrie n'a reçu que le montant de préfinancement. Nous notons également que la Hongrie a pris des mesures législatives en vue de certaines des réformes demandées, ce qu'il convient d'encourager.

S'agissant du mécanisme de conditionnalité, cette fois, le Conseil a adopté le 15 décembre 2022, pour la première fois, une décision d'exécution relative à des mesures de protection du budget de l'Union contre les violations de l'état de droit en Hongrie. Vous comprendrez que je ne m'étendrai pas davantage sur ces deux mesures, étant donné qu'elles ont été déjà abondamment présentées précédemment.

Par ailleurs, le 13 décembre dernier, la Commission a présenté une évaluation actualisée de la situation en Hongrie et n'a proposé aucune modification des mesures existantes, qui continuent donc de s'appliquer aujourd'hui en Hongrie. Le Conseil reste pour sa part déterminé à agir rapidement dès lors que la Commission présentera une proposition concernant les mesures actuellement applicables à la Hongrie et en ce qui concerne les conditions favorisantes horizontales, les enabling conditions, il revient à la Commission d'évaluer et de contrôler le respect de ces conditions avant qu'un quelconque financement soit mis à la disposition de la Hongrie puis déboursé. Le Conseil n'intervient pas dans ce processus.

Mesdames les Présidentes, Mesdames et Messieurs les députés, permettez-moi de conclure en soulignant que nous saluons le dialogue continu entre la Commission et la Hongrie. Nous espérons que ces échanges porteront bientôt leurs fruits et qu'ils s'accompagneront bien sûr des réformes nécessaires. Le Conseil œuvrera toujours à protéger le budget de l'Union européenne et les intérêts financiers de l'Union européenne. En outre, nous avons pleinement conscience du rôle aussi joué par la Commission, que je viens de souligner et qui bénéficie de notre plein soutien. Je vous remercie de votre attention.

  Ursula von der Leyen, President of the Commission. – Madam President, dear Roberta, Madam Minister, honourable Members, a global year of election has just begun. It is the hour of democracy, also here in Europe, but the world around us keeps spinning. We have two bloody wars continuing to rage just outside our borders. The human suffering is immense and the shock waves are felt well beyond Ukraine and Gaza.

After the energy and food crisis set off by Russia, global trade is now being disrupted by Houthi terror in the Red Sea. Our world is in an era of confrontation and conflict, of fragmentation and fear. And this moment calls for focus and responsibility inside our Union. Only together can we address the grave challenges we face. And that is the greatest lesson we have learned over those four years: when we stand united, Europe stands strong.

We have seen it again at the end of last year. After almost 10 years of divisive debates, we have an agreement on the New Pact on Migration and Asylum, and I want to thank all of you in this Parliament who have never stopped seeking common ground. And, of course, I count on you and your final green light before the end of this mandate.

(Applause)

And the Pact is not the only critical step that our Union has taken in recent weeks. The hearts of millions of Ukrainians were filled with joy and hope when we announced the opening of accession negotiations. The people of Ukraine have fought hard to achieve this goal, not only on the battlefield, but also through the work of their democratic institutions. It is just in a matter of a few months that they have passed new laws to expand national minority rights, to improve the judicial system, to ensure checks and balances on power.

And last week, the Rada approved in first reading the lobbying bill that will curb the power of oligarchs. These are significant achievements. Ukraine’s democratic institutions are delivering – not only on our recommendation but on the aspirations of their people. A whole nation is showing us just how much Europe means to them, and I am proud that our Union has answered Ukraine’s call.

Now we must follow up on the political situation and the decision that we took at the European Council. In preparation for the accession talks, we are starting the screening process and putting together now the negotiation framework. And in the meantime, we will also start working on our reforms – our own reforms – to prepare for a Union of 30+ Member States.

At the last European Council, we also agreed to launch accession negotiations with Moldova and with Bosnia and Herzegovina when the necessary criteria are met. We have granted candidate status to Georgia and we have confirmed our collective commitment to the future, where all six Western Balkan partners are part of our Union.

How will a Union of 30+ countries work in practice? Only we inside the European Union can answer this question. This House has already put forward bold ideas for reform of our Treaties. Next month, the Commission will set out our ideas in a communication to the European Parliament and the Council ahead of the leaders’ discussion organised by the Belgian Presidency.

Honourable Members, the last European Council has shown the political will to stand with Ukraine for as long as it takes, but we must back this decision with adequate funding. We have proposed to guarantee stable and substantial financing to Ukraine over the next four years, to support the daily functioning of the state, to stabilise the economy, to bring it closer to our Union.

All this requires an updated EU budget and, as you all know, the mid-term review is not only about Ukraine, it is about competitiveness, it is about migration, it is about our support for the Western Balkans, it is about solidarity when natural disasters hit, like flooding or wildfires. These are priorities that we collectively share. We need this mid-term review and I am confident that we will find a solution by 2027 that this is possible.

The final topic I would like to address is Hungary and its access to EU funds. This is also about the fundamental values that bring us together. When we took office, we promised to safeguard the rule of law in our Union while being fair to all Member States. I have made this a priority for my Commission. This is why this Commission has created the annual Rule of Law Report. And we have used all the instruments available to us to protect both the values and the EU’s financial institutions.

Our goal has always been to push for reforms in the Member States, that they can improve the life of every European. Last May, Hungary passed a new law on justice reform that addresses a number of our recommendations from the 2022 report. It is a law that strengthens judicial independence and limits the possibility of political interference in the judiciary. This was required for Hungary to meet the conditions for cohesion funds. This is what we requested and this is what Hungary delivered. Commissioners briefed Parliament beforehand and, of course, they stand ready to provide further information any time.

At the same time, around EUR 20 billion remain frozen. They are suspended for reasons that include concerns on LGBTQI rights, academic freedom and asylum rights. Some are blocked under the conditionality mechanism, and they will remain blocked until Hungary fulfils all the necessary conditions. In the meantime, Hungary has also received pre-financing under REPower, like any other Member State. This pre-financing is not subject to any condition. These are the rules. We have all agreed to them and we will follow them. This is what makes the rule of law stand out from arbitrary power.

(Applause)

  Manfred Weber, on behalf of the PPE Group. – Madam President, Commission Presidency, I will start with a quote from a former Belgian Prime Minister and founding father of the EPP. Wilfried Martens once said: ‘There will be only an ambitious Europe or no Europe at all’.

And at the beginning of this electoral year, we proved this. Ursula von der Leyen has demonstrated together with us in the last years that we are ambitious on climate policy, the Brexit agreement, COVID vaccines, RRF, Ukraine support and the migration policy. The EPP is not building castles in the air like some of the left are doing, and we are not having a wrecking ball in our hand like the radical right is doing. The EPP’s Europe is an ambitious Europe and we deliver. I want to thank for this.

The European Council in December showed leadership: yes to Ukraine, yes to Ursula von der Leyen’s proposal on enlargement to start the negotiations, especially with Ukraine. This was an historic decision and gives certainty to the Ukrainian people. Yes, you can be part of our family. Yes, it’s worth to fight against Putin. Yes, Ukraine must win the war. But the European Council also failed when it was about the money – to create certainty on our long-term financing of the European Union.

And yes, there is a question now with Viktor Orbán and Hungary on the table. For us, as the European Parliament, it was a huge success in this mandate to establish a binding rule of law mechanism. It was our common effort, our common success. For us, as the EPP, it was always important to have a fact-based assessment about rule of law in individual cases. And for us now, the important thing is that we need further clarification. As the EPP, we initiated a letter to ask in the BUDG Committee and also in the CONT Committee about the reasoning behind the decision of the Commission. And we are welcoming Commissioners Schmit, Reynders and Commissioner Hahn to inform us about this. That’s the next step in front of us.

Hungary has for a long time here in this Parliament been seen as a difficult case. We have initiated an Article 7 case against Hungary. And if I may say so, it’s great to hear the Council telling us that the Commission decision must be assessed. But the most important thing – what I would love to see from the Council side – is to answer our request on Article 7, because that is on the table and until now the leaders had no courage, and obviously no time even, to discuss the Hungarian case on substance on the Council side. So please answer the demand from Parliament.

The question now on the table for Ukraine is how to pay teachers, how to pay nurses, doctors and all of the soldiers? How to convince our American friends and the IMF to continue supporting Ukraine? Having this in mind, the end of January Council must deliver. We must be prepared for all options at the end of this month and we, as the EPP, also insist on the other elements on the MFF: don’t forget about migration, for example.

At the beginning of 2024, I want also to speak about the broader perspective. An ambitious approach is needed – I said it. What do we have to do? First of all, we have to come back to a very old idea in Europe. Belgium had already ratified the European Defence Union before it was stopped by the French National Assembly in 1953, nine years after the end of the Second World War. Another former Belgian Prime Minister and former NATO Secretary General, Paul-Henri Spaak, said rightly afterwards: ‘There are only two types of states in Europe: small states and states that have not yet realised that they are small’.

Europe must stand united against Putin. Now it’s the right moment to build up a European defence pillar. We cannot have 180 different weapon systems while the US only has 30. Imagine how much we could increase our defence capabilities only with the introduction of a single market for defence systems. Let’s build up our own defence capabilities in the next years, for example, with a European missile defence shield, a cyber-brigade or even a nuclear shield. With ambitious investments in European defence, we can keep the biggest promise of Europe, and that is a promise of peace.

Alongside defence, migration is a second important pillar for our family. We have to finally complete now this legislation. Le Pen, AfD and Orbán are trying to torpedo the European solution because they want to use the substance of this problem for their egoistic political benefit. They don’t want to solve the problem. They are the problem.

And that’s why we must finalise this legislation. And my appeal today goes especially to the Greens. I understand that they are not yet decided whether they can support the final outcome of this migration deal. Imagine for a second the Migration Act failing in this House. Imagine for a second. That would mean that we help Le Pen, AfD and FPÖ, that we would fuel extremists all over Europe. And that’s why it’s now the moment to take over responsibility and finalise this migration deal.

And the last point I want to mention is economic issues for us as the EPP. This will be the driving issue for this election campaign – to have jobs, to have good incomes, to have prosperity, to have a strong economy. Germany is already in recession and we need not another European traffic light coalition. What we need is economic strength for Europe and that is what the EPP will be asking for.

  Pedro Marques, on behalf of the S&D Group. – Madam President, Council, dear President von der Leyen, colleagues, I want to start by saying that whoever leads the Council on its special meeting on the 1st of February needs to show enough strength and leadership to overcome the blackmail of Orbán and deliver on the EU budget and the support to Ukraine.

Europe is yet again at an existential moment. Europeans are looking at us. European leaders need to show that they can actually be respected by our citizens and the whole world. Who could tell that through this mandate, our geopolitical Europe would indeed be tested so much? Yes, we delivered in the vaccines altogether, but too many of them were sold to the developed world while the rest of the world was looking at us in agony. Yes, we delivered with resolve to the Ukrainians for these two years, including by opening the negotiations for accession just a month ago. But when the US are starting to falter, we are not yet filling the gap, even if it is our security, our values and our freedom that is being fought for on those fields. We are taking too long to create our own strategic autonomy in a world that is much more confrontational now. We are giving in to the blackmail of Orbán, and all the bullies in Europe are rejoicing with that. The Europeans are suffering and the populists, they are laughing at it because they will grow from anger and frustration, turning suffering and fear into hatred.

And now, at this critical moment, we are faced with a proposal to eventually start cutting our policies that can help those that are suffering to pay for the interests of Next Generation EU. We cannot do more, like helping Ukrainians or all the correct priorities you identified, Madam President, with less, at the cost of other policies like cohesion policy. Europeans want fair transitions and better housing for all. They want to reinforce our social economic model, not to see it endangered by austerity policies imposed by the Council. We will fight as a parliament for social convergence and sustainable investment in the new fiscal rules. The populists, the neo-fascists, the anti-Europeans that now you worry about, Mr Weber, those are coming now out of every corner. They are raising their arms into the open air, fuelling from people’s frustrations. The Europeans are asking us, where is Brussels when we need it? This is a defining moment. Europe needs to find strength and the will to fight hatred yet again.

  Guy Verhofstadt, on behalf of the Renew Group. – Madam President, I ask of Ms von der Leyen, can I ask you a very simple question? That is, are you going to repeat the practice that happened during the previous European Council in December? You remember that? The blackmail by Viktor Orbán to use the veto. And then just before that European Council, the freezing of I think it was 11 billion, in exchange for the fact that he left the room. That was the deal: ‘11 billion and you leave the room’. So my question to you is, are you going to do that again? Because it could happen on 1 February. That is, that he again uses his veto, now for another thing, not for the accession negotiations, but for liberating the 50 billion of funds that are desperately needed for Ukraine.

And I have to tell you very openly, before you answer, that if your answer is a yes, then you will run, I think, into big troubles here in this Parliament, not only with me, not only with my group, but I think with the vast majority of this Parliament. I have to tell you, giving in to the blackmail of Orbán like it happened in December has to stop now. And also the compromises that have been put on the table to make a yearly portion of that money or to give a mid-term review on that money, or not a compromise, because it’s simply opening the door for more blackmailing, by Orbán in the coming years.

So, the appeal that I want to launch to you, hopefully, I think, in the name of the vast majority of this parliament is stay inside the treaties, and pick up your role that you have as the guardian of the treaties, because there are sufficient solutions to give this money to Ukraine inside the provisions of the treaty of today. You don’t need to, every time, give in to the blackmail of Orbán. You could propose a face-saving emergency clause or break, like we call, it at 27. That could be a solution. Or you could go into an enhanced cooperation, with 26, under the control of the European Parliament, because enhanced cooperation is controlled by the European Parliament. Or ultimately, you can indeed propose to the Council to take away the voting rights based on Article 7(2) of the Treaty, so that we can decide with unanimity on 26. That’s another proposal. 

Anyway, I know I have a very bad reputation in this House, and maybe also with you, I don’t know. And I have also, from time to time, a bad character. I’m sometimes even replaced in my positions. But can I ask you one thing – to be a little bit of all that concerning Orbán? And finally, the battle on Hungary is not a battle on Hungary; it’s a battle on the liberal democracy in Europe. And that battle, we need to win it and not to give in on it.

  Terry Reintke, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, dear colleagues, dear representatives of the Council and the Commission. Sometimes in politics, it is worthwhile to take a step back and to look at the bigger picture, and sometimes I ask myself how the European Union looks to others from the outside. We stood together in difficult times during the COVID-19 pandemic. When Russia brutally invaded Ukraine, we stood at the side of Ukraine and we stood united.

We should actually right now be considered a strong and meaningful actor in the world, but unfortunately we are not. We are considered too disunited and, by many, also too weak. That is mostly due to one person, one man who we let do whatever he pleases to get what he wants, who we let blackmail and ridicule the rest of the European Union – Viktor Orbán. He attacks minorities, he dismantles press freedom, he dismantles the independence of the judiciary, he weakens Europe, and he disables Europe’s ability to act now vis-à-vis Ukraine. But I can tell you, China is closely watching, obviously, the US and the rest of the world. All for his friend Vladimir Putin and his own pockets.

What do the other Member States do? They sit by and let it happen. Big names, important people, presidents, chancellors, prime ministers, they are all too hesitant to do something about it, including the Council President, who has not delivered on something that this Parliament has been asking for for many years now, and that is to move ahead with an Article 7 procedure. What else will you let happen – Hungary becoming even more of an autocracy? Europe becoming weaker and weaker for its own citizens because we are not delivering on the tasks that the citizens demand for the support of Ukraine?

Seriously, colleagues, time is up. Ukrainians are losing their lives. Ukrainians are fighting for our freedom too, and we have Putin’s best servant sitting at the table in the European Council, blocking our support and our credibility at this crucial stage. This is a joke, and this is a very bad joke, especially when the Member States actually have the tools to stop this, and not with difficult legal constructions for the financial help of Ukraine – I’m not against it if it is the only way – or to have a proposal for an even dirtier compromise with Orbán. No, the way would be very simply by moving ahead with the Article 7 procedure, not only to defend the rule of law and democracy in Europe, but to make Europe strong in this crucial battle between democracy and autocracy. It is time to do something and the Council has to deliver.

  Nicola Procaccini, a nome del gruppo ECR. – Signora Presidente, signora Presidente von der Leyen, onorevoli colleghi, il bilancio dell'ultimo Consiglio europeo è, a nostro avviso, in chiaroscuro. Siamo soddisfatti del lavoro che è stato fatto sull'allargamento ai Balcani occidentali e sull'avvio delle negoziazioni per l'ingresso di Ucraina, Georgia, Moldavia.

Giusta, tra l'altro, la proposta di utilizzare i fondi congelati alla Russia per finanziare la ricostruzione dell'Ucraina. Ma restano alcuni punti interrogativi su diverse questioni e resta ancora in sospeso la revisione del quadro finanziario 2021-2027, sul quale ancora non si è riusciti a trovare la necessaria unanimità.

Ecco, è certamente importante l'allargamento dell'Unione europea a nuove nazioni, anche perché, come spesso affermato dalla presidente Meloni, sarebbe più corretto parlare di riunificazione dell'Europa. C'è un'identità culturale, infatti, che viene persino prima dell'identità politica e c'è la necessità di fare fronte comune di fronte alle difficili sfide geopolitiche di questi anni. È per questo che non dobbiamo fare l'errore tragico di allontanare nazioni che già sono parte dell'Unione europea, come è accaduto con la Gran Bretagna e come rischia di accadere ancora.

Per essere ancora più chiaro, trovo miope il costante attacco all'Ungheria che anche oggi, qui dentro, le si sta riversando contro. Un bombardamento politico che non risparmia niente e nessuno, neanche agli studenti ungheresi che, se ieri non fosse stato approvato un emendamento, sarebbero stati esclusi dal programma Erasmus. E questo malgrado i passi avanti fatti dalle istituzioni magiare nel rapporto con la Commissione, per esempio riguardo alla riforma della giustizia.

Io credo che si debba pretendere dalle istituzioni di Budapest maggiore solidarietà e condivisione, ma credo che in cambio si debba offrire loro maggiore disponibilità ad ascoltarne le ragioni e la giusta serenità di giudizio.

L'Unione europea deve essere coesa al suo interno e deve riacquistare quella centralità nello scacchiere internazionale che ha perso o che forse non ha mai davvero avuto. Alle vecchie questioni legate alla denatalità, alla perdita di competitività, alla gestione dei flussi migratori se ne sono aggiunte molte altre: espansionismo cinese e russo, crisi mediorientale, approvvigionamento di materie prime ed energia, intelligenza artificiale.

Presidente, colleghi, siamo già in campagna elettorale e sarebbe ipocrita negarlo, ma l'Europa o è qualcosa di più grande delle nostre piccole scaramucce politiche, o non è nulla.

  Marco Zanni, a nome del gruppo ID. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, buon anno a tutti! Oggi avrei voluto parlare degli argomenti discussi all'ultimo Consiglio europeo però, come diceva il collega Procaccini, siamo ed entriamo in un anno elettorale e quanto ho sentito oggi dai colleghi mi costringe e mi dà l'opportunità per fare un ragionamento politico più ampio su quello che sarà questo anno, su cosa rappresentano e rappresenteranno le elezioni europee del 2024. Da quello che sento le premesse non sono buone.

Nessuno oggi nega che il prossimo anno sarà ancora più difficile di quelli già difficili che abbiamo passato, ma io in questa campagna elettorale, e nei Consigli europei, vorrei sentire discutere delle priorità e delle difficoltà che oggi i cittadini europei affrontano e non trincerarci sempre dietro l'accusa ai partiti che io, qui in quest'Aula, rappresento.

Ho sentito parlare del pericolo populista, ogni sessione plenaria abbiamo dei dibattiti assurdi sul pericolo dei partiti che rappresento, ma facciamo fatica e soprattutto chi ha governato queste istituzioni negli ultimi 30 anni fa fatica a capire che il successo dei partiti che rappresento è il risultato dei vostri errori. È il risultato delle politiche che avete portato avanti negli ultimi 30 anni; è il risultato anche di quello che poi si palesa nelle riunioni del Consiglio, cioè di un'Europa divisa che, invece che concentrarsi su un metodo condiviso, forza delle posizioni che poi creano divisioni.

Noi non abbiamo fatto niente di straordinario, abbiamo solamente riempito uno spazio politico che voi avete lasciato vuoto, che voi avete deciso di non riempire. Risposte ai cittadini che noi stiamo dando e voi con le vostre politiche non avete dato. Quindi il problema non è accusare chi non ha governato di essere inefficiente o di essere pericoloso, oggi il problema di cui dovreste parlare è il fallimento delle vostre politiche, perché se veniamo votati, noi che non abbiamo mai governato in Europa, è evidentemente perché i cittadini non sono contenti e non si sentono tutelati da chi ha governato oggi in Europa.

Il 2024 sarà molto importante. Io, da rappresentante di questo gruppo politico, sono felice oggi e guardo con ottimismo al futuro perché noi abbiamo già vinto. Quello che discutiamo in quest'Aula è stato il risultato del fatto che la nostra azione politica abbia portato la maggioranza in Europa a discutere di certi argomenti, a parlare di immigrazione, a parlare di economia, ad approvare una riforma del patto di stabilità e crescita che finalmente, anche se non è la migliore possibile, cambia la prospettiva.

Quindi un augurio a tutti di una buona campagna elettorale e un suggerimento: focalizzatevi su un po' di autocritica piuttosto che criticare chi non vuole distruggere l'Europa, ma la vuole liberare da anni di malgoverno.

  Manon Aubry, au nom du groupe The Left. – Madame la Présidente, Madame la Ministre, Madame von der Leyen, le bilan est sans appel. La réalité, c'est que vous êtes en train de céder aux caprices de M. Orban. Vous jouez le jeu de cette prise d'otage institutionnelle organisée par la Hongrie qui bloque l'aide à l'Ukraine et empêche la révision du budget européen.

Mais on va se parler franchement. Il serait un peu facile de se cacher derrière les frasques du président hongrois. Nous le disons depuis un moment déjà: ce budget européen est totalement insuffisant pour être à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux du moment. Et face à ça, vous avez systématiquement refusé nos propositions pour augmenter les ressources de l'Union européenne, par exemple, au hasard, en mettant à contribution les multinationales et les plus riches qui continuent, année après année, d'amasser des sommes indécentes.

Je vais prendre un seul exemple. Dans mon pays, en France, 42 milliardaires ont gagné 230 milliards d'euros en une année, soit l'équivalent d'un chèque de 3 400 € pour chaque Français. Dans le même temps, les actionnaires ont touché un pactole de près de 100 milliards d'euros de dividendes l'année dernière. Et de l'autre côté, on a un tiers des Européens qui sautent des repas et des gens qui meurent dans les rues de nos États. L'équation est simple: on a face à nous une minorité de privilégiés qui sont réunis à Davos en ce moment – je ne sais pas si vous irez, Madame von der Leyen – qui s'enrichissent sur le dos de tous les autres qui s'appauvrissent.

Pourtant, votre commission, ainsi que la droite et les libéraux de ce Parlement ont refusé systématiquement d'aller chercher l'argent, cet argent où il se trouve en bloquant les marges des entreprises multinationales qui s'enrichissent et en mettant à contribution les milliardaires qui se gavent. Au lieu de cela, vous faites payer les gens, les gens qui galèrent, les gens en détruisant les services publics, en affaiblissant le droit du travail, en exigeant des réformes injustes, des retraites et des allocations chômage. Tout ça pour quoi? Pour satisfaire vos sacro-saintes règles budgétaires qui font revenir l'austérité. Car en réalité, c'est cela le vrai sujet dont personne ne parle aujourd'hui et qui devrait tous nous mobiliser.

Je lance ici l'alerte. On a devant nous la plus grande cure d'austérité budgétaire jamais vue sur notre continent. Et elle ne vient pas de nulle part, Madame von der Leyen, elle est de votre responsabilité directe. Sérieusement, j'ai une question pour vous. Vous ne trouvez pas que nos crèches ne sont pas assez surchargées, que 30 000 lits supprimés d'hôpitaux dans mon pays, en France, depuis 2017, ça ne suffit pas que nos hôpitaux sont en très bonne santé, qu'il ne manque pas assez de profs déjà dans nos écoles publiques, que nos médicaments et nos consultations médicales ne sont déjà pas assez chères, que les tarifs de l'électricité ne sont pas assez élevés et qu'il faut supprimer les aides publiques? Et là, vous vous êtes dit: avec le soutien zélé des États européens, Eurêka! Faisons encore pire! Demandons aux États de sacrifier davantage encore les services publics.

Je termine, Madame la Présidente, puisque le président du groupe Renew – ce n'est même pas le président – Monsieur Verhofstadt, a eu un peu plus de temps. Je termine, j'en ai pour peu de temps, je vous promets.

Dans mon pays, la France, l'application de ces nouvelles règles budgétaires signifiera des coupes dans les dépenses publiques de 22 milliards d'euros par an. Alors OK, ce n'est que 12 % de la fortune de Bernard Arnault, mais dans la vraie vie, ramené au budget de l'État, cela voudra dire l'équivalent de la suppression de 623 000 postes d'enseignants. Autant dire un massacre social, auquel vous ajoutez un scandale démocratique, chers collègues, puisqu'une coalition des sociaux-démocrates et des libéraux et de la droite ensemble essaie de passer en force. Peut-être vous êtes-vous inspirés du président Macron pour importer le 49.3 de la France à l'Europe, eh bien, je vous le dis, nous ne vous laisserons pas faire.

  Balázs Hidvéghi (NI). – Madam President, Minister, President von der Leyen, there can be – and there are – different opinions on how to best help Ukraine. We continue to believe that our number one priority should continue to be to find a ceasefire and a peace deal as soon as possible. We also think that Member States should create a fund outside of the EU budget to help Ukraine, and that new funds should not be based on a new loan. Countries can contribute and Hungary stands ready to contribute to such a fund.

Now, one more thought on the EU budget. Every euro cent should be paid to Hungary without any further delay. Ideological blackmail is not acceptable. And by the way, if you’re looking for a real rule of law crisis, you should turn your eyes to see what’s happening in Poland these days.

Lastly, the proposition to suspend Hungary’s voting rights just because we happen to disagree on some political issues is an absolute new low, even for this Parliament. It is as shameful as it is absurd. You disagree with someone, and then you want to take away their right to speak and vote? That is a dictatorship. You’re digging the grave of the European Union this way. Wake up and turn back from this crazy path.

  Siegfried Mureşan (PPE). – Madam President, I say to Mr Hidvéghi, your narrative on an immediate ceasefire in Ukraine we have heard from the Russian President, Vladimir Putin. The choice is not between war and peace in Ukraine. The choice is between victory and surrender, and we will not surrender and we will support Ukraine for as much as is needed. This has always been the will of the European Parliament and of the European Union.

Now, with regard to the situation where we are, we have managed together, the European Parliament, Council and Commission, to achieve a lot at the end of last year, including the December European Council. The choice to start accession negotiations with Ukraine and Moldova is justified. It’s right for those countries, but it’s right for us as well, because those accession negotiations are the best tool that we have to modernise, to reform two neighbouring countries of the European Union.

There is, however, one leftover from the last European Council, and that is the revision of the multiannual financial framework and granting immediate support of EUR 50 billion to Ukraine. This is urgent and it is important. And this is why, while the message to the people of Europe is ‘Europe was delivering in the last months of the last year’, now the message to the European Council and to the Council of the European Union is ‘agree on the revision and agree on the 50 billion for Ukraine on 1 February’. Later will be too late: 1 February is needed in order for us here in the Parliament to be able to fulfil our role, to examine this proposal, to add the opinion of Parliament and to give a clear, transparent vote with a good majority before the European elections.

The message to the people of Hungary is that of course we want the people of Hungary to benefit from Europe, from European funds, from the Recovery and Resilience Facility as the people of any other European country do. Unfortunately, the actions of the Hungarian Government have prevented Europe’s will to support the people of Hungary. And this is why the message to the people of Hungary, and to anyone who might be attracted by the model of Viktor Orbán, by the confrontation with the European Union, is the following: unfortunately, Hungary has been losing in the last years and months. Viktor Orbán has been losing. He still has more than EUR 20 billion of EU funds blocked at European level. The President of the Commission has confirmed this. The solution in Europe is dialogue, is working together, is not a confrontation with Brussels. This is what we will deliver.

VORSITZ: RAINER WIELAND
Vizepräsident

  Elisabetta Gualmini (S&D). – Mr President, Council, the revision of the EU budget that the European Council is negotiating is absolutely good news. Europe is finally increasing the budget allocation to address energy costs, the war in Ukraine and the environmental disasters.

But the bad news is that, as far as we know, today’s negotiations on the budget are still blocked and the culprit is the usual suspect, Viktor Orbán, and, it is worth repeating, the friend of the far right, the friend of Vladimir Putin, the despotic leader who holds Europe hostage at every historic juncture.

So he is now obsessed with funds for post-war reconstruction in Ukraine. But with his veto, he is also blocking European investments in strategic sectors, blocking resources allocated to manage migration and, above all, blocking the increase of the European Solidarity Fund, for instance, which would have been crucial for the floods hitting Italy, Emilia-Romagna.

Today, Giorgia Meloni will be in Forlì, I think, with Ursula von der Leyen. I hope that she is going to Italy and I hope that Giorgia Meloni strongly emphasises that her friend Orbán is withholding additional funds for the citizens of Emilia-Romagna.

So, this Chamber is really wondering why, for years, we allow Orbán to put the brakes on a strong and solidary Europe. Europe is not an ATM. One cannot request European funds and then ignore the values of democracy, pluralism and the rule of law. Please stop this veto.

  Malik Azmani (Renew). – Mr President, dear Vice-President Šefčovič – because Ms von der Leyen left the room – dear Minister Lahbib, dear colleagues, needless to remind you that democracy and the rule of law are under attack in different parts of the world. But what is even more terrifying today is that they are also under attack in Europe, in our own backyard.

The fact that our guardians of the Treaties, who are supposed to protect the EU’s financial interests, are now giving in to blackmail is unbelievable.

We, in Renew Europe, strongly condemn the actions of the Prime Minister of Hungary, who decided to block the decision on the funding of the Ukraine aid package. This is in full disrespect and violation of EU strategic interests.

How long, dear colleagues, can our Union and its taxpayers be asked to tolerate this blackmail from within? When does this end?

This issue needs to be treated as a matter of urgency for the health and wellbeing of our Union. The special European Council meeting on 1 February needs to agree on the targeted MFF revision, allowing us to respond to urgent challenges and citizens’ needs, while also fulfilling our political and financial commitments to Ukraine.

Ukraine’s security is Europe’s security. Ukraine’s future is Europe’s future!

Furthermore, the Article 7 procedure that this House voted on many years ago must be taken forward. The removal of Orbán’s voting rights should not be off the table.

Lastly, the Rule of Law Conditionality mechanism must be upheld.

Mr Šefčovič, on behalf of the Commission, we can no longer give in to Mr Orbán’s demands. The confidence of this House in the Commission depends on what happens next.

You may claim that the European Commission had to unblock money in December legally. But transparency is the key here. With clarity on the consideration to free funds, we would not have to ask the Committee on Legal Affairs to prepare an action before the Court of Justice. We need answers!

Can you imagine that the European elections are around the corner and we are having a debate on Viktor Orbán’s latest demands? This is deeply regrettable.

Let us stand with Ukraine and mean it. Let us agree on a budget worthy of our challenges. Let us start to focus on the many achievements of this mandate and the way forward. Let us really begin to work on a stronger Europe and show our citizens what stronger together really means.

  Gwendoline Delbos-Corfield (Verts/ALE). – Mr President, European democracy may be dying. This is not an overdramatic sentence that I’m using to get your attention: it is exactly what is happening because of the resistible rise of one man – the Prime Minister of Hungary. Not only has he created a quasi-autocracy on the soil of the European Union, not only has he eroded civil liberties and now fundamental rights for his own people and set a frightening example, not only has he put a foot in the middle of the system and become the voice of the Kremlin around the table, but over the last few years he has been playing you: blackmailing every Member State more and more, and in a systematic way.

The EU has made this politician stronger. The Commission gave him the money to capture power and install his oligarchy, and the Council empowered him by accepting to give him leverage and set the rules. At the end of your presidency, Belgians, you will be giving this man the keys of the House. This will pave the way for him to set the agenda, say whatever he wants about Russia and Ukraine and represent the EU in our name. It is inconceivable. But the leaders of Europe have decided to not do anything about it. It is time to take the game out of his hands.

Belgian Presidency, you need to put back the recommendations on the table. You have already started working on this. You can find the needed qualified majority. How is it possible that today we are still not having enough Member States around the table who are courageous enough to vote on a simple recommendation? You need to prepare for the future, and that means Article 7.2. It is time to seriously think about withdrawing the voting rights of Viktor Orbán. But most of all, today, you urgently need to find a way to not give the presidency of the EU to a quasi-autocrat.

(The speaker declined to take a blue-card question from Edina Tóth)

  Beata Szydło (ECR). – Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Czy niemieccy rolnicy, niemieccy transportowcy, protestujący przez cały tydzień, są szczęśliwi z polityki, którą prowadzi Unia Europejska? Czy są populistami? Czy może obawiają się o swoją przyszłość? Bo to, co zaproponowano w Unii Europejskiej, te zmiany, które dotyczą między innymi spraw gospodarczych, rysują przed nimi bardzo złą przyszłość – i oni o tym wiedzą.

Przewodniczący grupy EPL, pan Weber, powiedział, że najważniejsza dla tej grupy jest gospodarka i na tym będziecie się skupiali w najbliższej kampanii wyborczej. Ale jakoś nie dostrzegają tego właśnie rolnicy niemieccy, transportowcy niemieccy, rolnicy w Holandii, mieszkańcy Paryża, którzy protestują w obawie przed swoją przyszłością, obawiając się nie tylko tego, że nie będą mieli pracy, nie będą mieli szansy na godne życie, ale również tego, że złe rozwiązania związane z paktem migracyjnym przyczynią się do tego, że ich życie nie będzie bezpieczne.

Większość liberalno-lewicowa ma bardzo dobre samopoczucie. Opowiadacie Państwo przez całą tę kadencję o świetlanej przyszłości Europy. A co się w tym czasie dzieje? Upadają kolejne branże. Ludzie tracą pracę. Niedługo w Polsce zostanie zwolnionych kilka tysięcy osób, które pracowały w branży transportowej i samochodowej. To są wyniki waszych decyzji, które były podejmowane między innymi w związku z pakietem „Fit for 55”, pakietem migracyjnym czy innymi rozwiązaniami.

Dużo tu mówiono o praworządności, ale jak wasza większość rozumie praworządność? Ano tak, że jeżeli ona jest po waszej myśli, to jest praworządność, ale jeżeli jest zgodna z ustawą, konstytucją danego kraju, ale wam się to nie podoba, to wtedy nie ma praworządności. Przykładem jest Polska. Zapytajcie swojego kolegę Tuska, dlaczego łamie polską konstytucję i polskie prawodawstwo.

Szanowni Państwo, na szczęście w przyszłym roku będą wybory do Parlamentu Europejskiego i ta większość tutaj będzie wyglądała inaczej.

  Jordan Bardella (ID). – Monsieur le Président, je veux vous parler aujourd'hui de la détresse de ceux qui nous nourrissent. Alors qu'un vent de colère se lève partout en Europe, nous devons affirmer ici que l'agriculture telle que nous l'aimons n'est pas vouée à disparaître. Alors qu'un agriculteur français sur trois vit avec près de 350 € par mois, que le nombre d'exploitations chute année après année, notre modèle agricole vit un plan social qui ne dit pas son nom. A l'heure où nous nous parlons, ceux qui ne comptent jamais leurs heures et leurs efforts doivent désormais compter ce qui leur reste à la fin du mois. Vous ne pouvez ignorer le désespoir de ceux qui ont l'éminente, la grande et belle mission de nourrir les peuples d'Europe.

L'Union européenne porte une responsabilité lourde dans ce désespoir, en assommant toujours plus nos agriculteurs de normes, de mépris et de réprimandes. Avec la stratégie dite «de la ferme à la fourchette» inspirée par l'écologie punitive, vous leur infligez la double peine. Vous poussez à la baisse des rendements et des revenus pour nos producteurs et vous favorisez dans le même temps l'importation de produits du bout du monde qui ne respectent aucune des normes que vous imposez à nos agriculteurs.

Alors qu'il n'y a pas d'humanité sans nourriture, pas de souveraineté sans agriculture, vous entravez leur travail, vous dépréciez leur mérite, vous appauvrissez leur métier. Face à la colère paysanne qui monte, avec les manifestations aux Pays-Bas, en Allemagne et en France – comme hier à Avignon et Toulouse – face au danger qui pèse sur notre souveraineté alimentaire, je le dis avec gravité en me faisant le porte-voix de nos campagnes, il faut décréter l'état d'urgence agricole: exonération d'impôt sur les transmissions, moratoire sur les accords de libre-échange, fin de l'écologie punitive, garantie des prix, priorité dans la commande publique, sobriété normative pour la survie de notre agriculture, sa pérennité et son renouveau. Il faut agir et le faire vite.

De la survie d'une agriculture puissante dans un monde incertain dépend notre sécurité alimentaire au XXIᵉ siècle, mais aussi notre patrimoine. L'Agriculture est une filière stratégique qui forge notre économie, nos terroirs et nos territoires autant qu'elle symbolise notre héritage et notre identité. Agissez pour protéger nos libertés, agissez pour eux, pour nos agriculteurs et nos campagnes avant qu'il ne soit trop tard.

  Δημήτριος Παπαδημούλης (The Left). – Κύριε Πρόεδρε, η Σύνοδος Κορυφής του Δεκεμβρίου ήταν μια παταγώδης αποτυχία. Παζάρια και παρασκηνιακές συμφωνίες με τον κ. Orban, μπλόκο στην αναθεώρηση του Πολυετούς Δημοσιονομικού Πλαισίου, ούτε μια λέξη στα συμπεράσματα για το συνεχιζόμενο μακελειό στη Γάζα αντί για την απαίτηση για μια άμεση εκεχειρία. Ο τελικός συμβιβασμός στο Σύμφωνο Σταθερότητας βρίσκεται πολύ πίσω από τις αρχικές προτάσεις αλλαγών που κατέθεσε η Επιτροπή. Φέρνει μια νέα λιτότητα, καθώς έχει κανόνες που θα αποδειχθούν μη ρεαλιστικοί, σε μια περίοδο που ο πληθωρισμός, που είναι σε μεγάλο βαθμό πληθωρισμός απληστίας και υπερκερδών για τους ισχυρούς, μειώνει τις αμοιβές και την αγοραστική δύναμη των εργαζομένων και των συνταξιούχων και δυσκολεύει τις επενδύσεις σε μια περίοδο που υπάρχει τεράστιο επενδυτικό κενό. Το πρόβλημα είναι, κύριε Šefčovič, φύγατε και εσείς, ότι δίπλα στην αποτυχία και την παράλυση του Συμβουλίου, που το εγκαταλείπει και πρόωρα ο πρόεδρός του, ο κ. Charles Michel, για να γίνει ευρωβουλευτής, έχουμε και την ατολμία και τον συντηρητισμό της Επιτροπής. Η σημερινή Επιτροπή απέχει από τη μεταρρυθμιστική δυναμική της περιόδου Delors αιώνες.

(Ο ομιλητής δέχεται να απαντήσει σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα)

  Sophia in ‘t Veld (Renew), blue-card question. – Mr President, actually it’s more a remark and Mr Papadimoulis also referred to it. We’re having a debate here on the European Council. The President of the European Commission – as she always does – listens to the first round of speakers and then disappears. I find that utter disrespect to the European Parliament and to her Treaty duties. She’s a member of the European Council and her College is accountable to this House.

And I think this House should be a bit more strict in applying the Treaties and insist that the President of the European Commission is present during the debate from the start to the end.

(Applause)

  Δημήτριος Παπαδημούλης (The Left), απάντηση σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα. – Ευχαριστώ. Δεν μπορώ παρά να συμφωνήσω απόλυτα με την παρατήρηση της κυρίας in 't Veld. Η απουσία της κυρίας von der Leyen, όπως συνηθίζει να φεύγει μετά τον πρώτο γύρο των ομιλητών, είναι προσβολή προς το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο και θα ήθελα οι πρόεδροι όλων των πολιτικών ομάδων να ενώσουν τη φωνή τους με όσα σημείωσε τώρα η αγαπητή συνάδελφος και επίσης θα ήθελα, εκτός από τη βελγική προεδρία, ο κύριος Charles Michel, που βιάζεται να γίνει συνάδελφός μας στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, να ήταν παρών εδώ, να μας πει και για την αποτυχία της Συνόδου Κορυφής στις 15 Δεκεμβρίου.

  Der Präsident. – Vielen Dank, Frau Kollegin in 't Veld, diesen Kommentar hätten Sie auch leicht als Frage an Herrn Papadimoulis kleiden können, dann wäre das problemlos gewesen. Ansonsten war das, was Sie gesagt haben, eine Wortmeldung zur Geschäftsordnung, und da hätten Sie sich auch zur Geschäftsordnung melden können.

  Márton Gyöngyösi (NI). – Tisztelt Elnök Úr! Mindenekelőtt szögezzük le, hogy Magyarország számára rendkívül káros, hogy az orbáni politika következményeként olyan kezdeményezések megszülethetnek, mint a szavazati jog felfüggesztése a Tanácsban, a soros elnökség elvonása, vagy akár az országnak járó uniós források megvonása. Azonban nem gondolhatják komolyan, tisztelt képviselőtársaim, tisztelt Bizottság, hogy miközben a demokrácia védelméért szállnak síkra, szerződésekben rögzített jogokat írnak felül politikai kezdeményezéssel. Orbánt és rendszerét pont ez a tehetetlen vergődés és szánalmas komédia hízlalja, amit itt tandemben művelnek évek óta.

Ha valóban tenni akarnak Orbán rendszere ellen, akkor ne Magyarországot szégyenítsék meg, és ne a magyarság egészét sújtó javaslatokkal álljanak elő, hanem olyannal, amely magát a rendszernek fejét és oligarcháit sújtja. Tudjuk, kik ők. Vonják meg hát tőlük a pénzeket, fagyasszák be nyugati bankszámláikat, tiltsák ki cégeiket az európai piacokról. Ezt a nyelvet értené Orbán. Az EU pedig ezzel nemcsak neki, de minden más orosz érdekeket szolgáló rendszernek is üzenne egyben. Kevesebb színjáték, több bátorság!

(A felszólaló hajlandó válaszolni egy kékkártyás kérdésre)

  Ljudmila Novak (PPE), Vprašanje, postavljeno z dvigom modrega kartončka. – Gospod predsednik! Govorila bom v slovenščini, zato prosim, če vzamete slušalke. Sprašujem vas, kaj vi menite o naložbah Orbanovega zeta. Na primer Forbes Srbija poroča: velikopotezni posli Orbanovega zeta: v Beogradu kupil kar pet poslovnih parkov, enajst poslovnih stavb. Vrednost te naložbe znaša okoli 275 milijonov evrov.

Zato vas sprašujem, kaj vi menite, od kod izvira to bogastvo Orbanovega zeta in zakaj te naložbe drugje, pa ne v Madžarsko?

  Márton Gyöngyösi (NI), blue-card answer. – Thank you very much for your question. My guess is only as good as yours. I’m not an investigative authority, but we are also aware of all the funds that Viktor Orbán and his oligarchs have at their disposal. We can also see that not only in Hungary, but in the whole region, they are expanding and they are building out their illiberal system in the neighbouring state very, very effectively.

A good guess is that a significant amount of those monies comes from the EU itself; other sources perhaps come from elsewhere. However, one thing is for sure – the EU is providing funds for the expansion of the illiberal systems.

  Jan Olbrycht (PPE). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Pani Minister! Odnoszę wrażenie, że po takiej debacie Victor Orbán będzie głównym bohaterem Unii Europejskiej i że jego znaczenie będzie rosło. A przecież musimy zwrócić uwagę nie tylko na to, kim jest i co robi, ale co blokuje.

Chciałbym tylko zwrócić Państwa uwagę, że po pierwsze, jesteśmy na finale paktu imigracyjnego, a równocześnie jest informacja, że nie ma na to pieniędzy, w związku z czym do tego jest potrzebna zmiana w wieloletniej perspektywie finansowej. Równocześnie Rada Unii Europejskiej zgodziła się na negocjowanie instrumentu na rzecz Ukrainy. Ten instrument na rzecz Ukrainy wymaga pieniędzy. W związku z czym zwracam się do przedstawicieli Rady Europejskiej, żeby odpowiedzieli na pytanie: skoro zgadzacie się na negocjowanie tego instrumentu na rzecz Ukrainy, czy w związku z tym jest gwarancja, że na ten instrument będą pieniądze? Ponieważ bez pieniędzy ten instrument będzie pusty.

  Gabriele Bischoff (S&D). – Herr Präsident, Frau Ministerin, werte Kommission! Wir haben es doch in der Hand, ob wir es weiter zulassen wollen – dass solche Erpressungsmanöver wirklich beendet werden und dass sie überhaupt nicht mehr möglich sind in Zukunft. Und es ist hier schon mehrfach gesagt worden, es war eine dunkle Stunde der europäischen Politik, dass Orbán erfolgreich war mit seinem Erpressungsmanöver. Das ermuntert andere doch nur, es ihm gleichzutun. Und Frau von der Leyen, sie kann es in wunderschöne Worte kleiden, aber die Bürgerinnen und Bürger draußen verstehen, was eine Erpressung ist, wenn sie eine sehen.

Deshalb ist es wichtig, dass wir dieses Veto abschaffen – auch mein Plädoyer noch einmal an die belgische Ratspräsidentschaft. Ein Reformvorschlag liegt auf dem Tisch, aber aus Angst des Torwarts vor dem Elfmeter wird es noch nicht einmal diskutiert. Wir machen eine klare Entschließung, auch für die Schritte, die jetzt möglich sind.

Ich möchte aber noch ein Wort zur Ukraine hier abgeben, weil, in der Tat, es gab positive Reformen. Aber wir müssen auch sehen, dass im Moment in der Ukraine Arbeitnehmerrechte und Gewerkschaftsrechte abgebaut werden, und ich bitte die Kommission, darauf zu achten, dass das nicht passiert, denn es gehört zur Demokratie dazu und sie entfernen sich immer weiter von unserem sozialen acquis hier. Das darf auch nicht sein. Und deshalb zum Abschluss noch einmal: Wir können auch nicht zulassen, dass es die U.S. Chamber of Commerce ist, die in der Ukraine solche Gesetzesvorschläge initiiert. Hier müssen wir dafür sorgen, dass die Ukraine auch zu Europa passt.

  Valérie Hayer (Renew). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Ministre, chers collègues, ce 1ᵉʳ février, les yeux seront rivés sur ce qu'il se passera à Bruxelles. Ce ne sera pas un sommet comme les autres, parce que ce qui s'y décidera, c'est la voie que empruntera l'Europe pour les prochaines années. La réalité, chers collègues, c'est que les leaders n'ont pas le choix. Depuis le 24 février 2022, les Ukrainiens se battent vaillamment pour défendre leur territoire et par là-même celui de l'Union européenne. S'assurer que leurs hôpitaux, leurs écoles, leurs administrations sont toujours fonctionnels c'est éviter l'écroulement de l'État ukrainien. Tout aussi crucial, bien sûr, c'est le soutien aux capacités militaires, car si l'Ukraine venait à s'effondrer, c'est bien l'Union européenne elle-même et tous ses États qui seraient désormais en insécurité.

C'est pourquoi, Madame la Ministre, Viktor Orban ne peut pas dicter sa loi à l'ensemble de ses partenaires. Il est venu le temps pour les 26 de reprendre la main. C'est essentiel pour l'Ukraine, mais aussi pour nos autres défis actuels: l'immigration, la production de biens stratégiques sur notre sol, mais aussi la gestion saine de notre dette, sans forcer le Parlement à tailler dans les programmes qui font la réputation de notre Europe, sans trahir les promesses du grand plan de relance européen. Nous y accorderons une attention toute particulière ici au Parlement européen, soyez-en assuré lorsque s'ouvriront les négociations avec le Parlement.

Mais pour l'instant, Monsieur le commissaire, c'est à vous qu'il revient donc la lourde tâche d'aider votre homologue du Conseil européen à œuvrer pour un accord entre les États. Sachez que, là où il y aura de l'ambition, nous soutiendrons évidemment ce chemin avec toute l'exigence que requièrent les grandes décisions.

  Daniel Freund (Verts/ALE). – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ursula von der Leyen hat immer wiederholt: Man konnte ja gar nicht anders, als Viktor Orbán die Milliarden freizugeben, weil er alle Forderungen der Europäischen Kommission erfüllt hätte.

Frau von der Leyen, das stimmt nicht! Sie haben ein paar Stunden vor dem Gipfel im Eilverfahren 10 Milliarden Euro freigegeben, weil er den EU-Beitritt der Ukraine per Veto blockiert hat. Sie haben sich also erpressen lassen. Sie haben das größte Schmiergeld in der Geschichte der Europäischen Union bezahlt.

Und nun mag man ja argumentieren, dass es das wert war: Was interessiert uns denn Orbán, wenn wir den historischen Weg für die Ukraine in die Europäische Union freimachen? Aber ich befürchte eben, dass wir am Ende beidem schaden – dem Rechtsstaat in der Europäischen Union, aber eben auch dem Beitrittsverfahren der Ukraine. Denn wenn man 10 Milliarden Euro für das Veto des Autokraten ausgibt – billiger wird Orbán es in Zukunft wahrscheinlich eher nicht machen. Und er hat bis zu dem Moment, wo die Ukraine Mitglied wird, noch 72 Möglichkeiten, sein Veto einzulegen.

Die Politik gegen Viktor Orbán, die Sie machen, die ist falsch. Sie machen das Problem immer nur noch größer. Der Rechtsstaat in Ungarn – er bleibt kaputt. Orbán hat die Meilensteine nicht erfüllt, und er hat Sie sogar maximal noch vorgeführt. Denn in der Entscheidung dieser Scheinreformen zur Justiz hat er gleichzeitig noch den nächsten Angriff auf Rechtsstaatlichkeit und Demokratie auf den Weg gebracht, mit dem Souveränitätsgesetz.

10 Milliarden hätte er nicht bekommen dürfen. Und deshalb gehen wir jetzt vor den Europäischen Gerichtshof und werden Sie verklagen. Wir sehen uns vor Gericht.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.)

  Ernő Schaller-Baross (NI), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Abgeordneter, Sie spüren, dass Sie die politische Debatte verlieren. Sie, die Liberalen, die Grünen und natürlich auch die Kommunisten. Ihr Demokratieverständnis ist, wenn Sie die Debatte nicht gewinnen können, inhaftieren Sie Ihre politischen Opponenten. Sie lassen sie von Wahllisten streichen und nehmen den Andersdenkenden das Stimmrecht.

Herr Abgeordneter, warum hören Sie nicht die Stimme der Europäer, auch der deutschen Staatsbürger, die sichtlich genug von Ihnen haben, gehen nach Hause und sprechen mit ihnen?

  Daniel Freund (Verts/ALE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Ich verstehe die Frage nicht. Aber Ihre politischen Freunde in Polen haben ja gerade krachend die Wahl verloren. Ich glaube, das blüht vielen von Ihnen in Europa. Sie machen falsche Versprechen, Sie erzählen Lügen und vor allen Dingen klauen Sie den europäischen Bürgerinnen und Bürgern viele Milliarden Euro.

Und die merken das, und die werden auch Sie demokratisch aus Ihrem Amt entfernen. Und dann können wir in Europa wieder Rechtsstaatlichkeit, Demokratie und freie Wahlen genießen, wenn der Spuk auch in Ungarn irgendwann vorbei ist.

  Robert Roos (ECR). – Voorzitter, in het leven zijn er drie dingen zeker:

je gaat dood,

je betaalt belasting,

de EU wil altijd meer macht en geld, als een Rupsje Nooitgenoeg.

België is dit halfjaar voorzitter van de Europese Unie. Gelijk schoot premier De Croo in de typische euroreflex – meer geld. Hij wil de EU-begroting graag nog verder oprekken door meer belastingen te gaan heffen.

Hoe wereldvreemd ben je als je denkt dat mensen dat geld kunnen missen? Als je denkt dat mensen méér EU willen in plaats van minder? De peilingen liegen niet.

Nu wil Brussel meer geld ontvangen via nieuwe EU-brede CO2-belastingen. Wat in de praktijk betekent: burgers nog meer laten betalen met de illusie dat wij het daarmee weer verbeteren. Een onzalig plan dat de verarming en de-industrialisering van ons continent nog verder zal versnellen. Die kant moeten we niet op. Dat Rupsje Nooitgenoeg heeft al veel te veel gegeten.

Wat wel nodig is: een lagere EU-begroting, lagere belastingen en minder regels, zodat burgers en bedrijven weer de ruimte krijgen.

Tot slot een opmerking over het gebrek aan respect voor de democratie in dit Parlement. Dit huis wil het stemrecht wegnemen van de democratisch gekozen regering in Hongarije. Dat soort praktijken gebeurt alleen in dictaturen. Laten we die kant alsjeblieft niet op gaan.

  Jaak Madison (ID). – Austatud istungi juhataja! Head kolleegid, nii palju kui teid siin saalis on. Esiteks, enamus teist on muidugi loomulikult kurtnud Ungari üle ja nõudnud hääleõiguse äravõtmist, veto võimaldamisest ilmajäämist. Ja siin tekib alati küsimus, et kuigi ma isiklikult ei ole küll alati nõus sellega, mida Ungari teeb, eriti mis puudutab Venemaad ja Ukrainat, siis mul jääb nagu küsimuseks alati, et kuidas on võimalik kellegi hääleõigus ära võtta ainult selle pärast, et Euroopa Komisjonile või enamusele siin saalis olevatest föderalistidest ei meeldi see, mida üks riik teeb. Ehk et kui Ungari ütleb, et hei mehed, teate, me tahaks oma raha kätte saada, et me andsime mandaadi Euroopa Komisjonile, et võtta ajaloo suurimat laenu ligi 800 miljardit eurot ja me tahaks nüüd oma osa kätte saada, sest me andsime ju mandaadi ja volituse teie jaoks, siis Euroopa Komisjon ütleb, et teate, ei, te ikkagi mulle ei meeldi. Te ei tee seda, toda ja kolmandat ja me teile seda raha kätte ei anna. Ja nüüd kui Ungari hakkab nagu vastu võitlema, ütlema, et kuulge, aga ma ka siis nagu ei mängi teiste asjadega kaasa, et paneme veto peale siia ja sinna, kui me oma raha kätte ei saa, siis kõik karjuvad ja kisendavad nagu sead aia vahel, et appikene, mida Ungari teeb. Et mul on alati küsimus, et kus on nagu järgmine koht, mõni järgmine riik, kui on võimul mõni - ma ei tea - mitte sobiv erakond, kes teeb teile mitte meeldivat poliitikat, kelle jätame hääleõigust ilma, nagu justkui mingisugune, teate, alamklassi riik Euroopas, sest ei, te ikka siin pole võrdsed Euroopa Liidu föderalistidega. Ja lõpuks teiseks, ma tahan rõhutada, et paljud mängivad emotsioonidele, mis puudutab 50 miljardit eurot Ukrainale. Ukrainat tuleb toetada, kuid tuleb anda sõjalist abi ja Ungari õnneks ei saa ega pole takistanud sõjalise abi andmist, mida Saksamaa ja Prantsusmaa ei ole teinud.

  Malin Björk (The Left). – Mr President, in Hungary, we have an autocrat government. We have witnessed a downward spiral when it comes to media freedoms, human rights, LGBTQI rights, women’s rights, the independence of the judiciary. Hungary is no longer a full democracy, it is an oligarchic regime.

In addition, Orbán is the best friend of Putin in the EU. It is a sad story for all of us, all of us, and most of all for the Hungarian citizens, of course. And we all have a responsibility to change this, a responsibility to support civil society, democratic forces, all the ones that work tirelessly to restore democracy in Hungary. But we also have the responsibility to act here in this House and in the EU institutions. And I look at the Commission: you have the responsibility not to reward Orbán financially for dismantling democracy. So no more disbursement of money to Orbán’s regime.

And the Council, I look at the Belgian Presidency: unless we do something, on 1 July Orbán’s regime and his government will take over the EU presidency. It is a disaster for all of us to have him and his government at the reins of our common work. So you have the power, but you also have the duty to act now to suspend the Hungarian Presidency. And I hope all the colleagues here will vote for the suspension of the Hungarian Presidency, because if we do not do that, we let his way of doing oligarchic politics spread throughout Europe. We can stop it and we will do it.

  Maria Angela Danzì (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, lo stallo in cui ci troviamo oggi sugli aiuti finanziari all'Ucraina e al bilancio europeo nasce da un peccato originale: il diritto di veto concesso a un solo Paese. Non si decide all'unanimità, né nelle famiglie né nei condomini, a maggior ragione quando si parla di politica internazionale e di istituzioni.

Bisogna togliere il diritto di voto a Orbán attivando l'articolo 7, ma ciò non basta: per mettere fine ai suoi ricatti bisogna cambiare i trattati e decidere a maggioranza. Non a caso i nemici dell'integrazione che alimentano il malcontento e i loro voti sulle nostre indecisioni sono contrari a questa modifica.

Come Movimento 5 Stelle noi diciamo sì agli aiuti finanziari all'Ucraina, perché la guerra non si ferma con le armi ma con la solidarietà e con una ferma e decisa azione diplomatica unionale.

Al prossimo Consiglio non deludiamo le speranze di pace dei cittadini.

  José Manuel Fernandes (PPE). – Senhor Presidente, Caras e Caros Colegas, não é aceitável que um governante, um único governante, o senhor Viktor Orbán, prejudique os cidadãos europeus – os 450 milhões de cidadãos europeus – com a sua chantagem e com o seu bloqueio, e a chantagem nunca poderá ser recompensada.

Os desafios que nós enfrentamos implicam uma solidariedade de facto: ações concretas e ações coordenadas e conjuntas. O nacionalismo não é solução. O «orgulhosamente sós» não é solução e, por isso, nós pedimos que o Conselho decida rapidamente relativamente à revisão do quadro financeiro plurianual.

É urgente apoiar a Ucrânia. É urgente ter recursos financeiros para esse objetivo e vocês têm 40 mil milhões de euros por ano em cima da mesa em receitas que não prejudicam, não sobrecarregam os cidadãos europeus. É urgente vocês decidirem, para termos recursos para as migrações, para investimentos estratégicos, para a autonomia estratégica da União Europeia.

E, por isso, nós esperamos que, no próximo Conselho, vocês decidam e que o Conselho não seja a soma de 27 egoísmos nacionais.

  Marek Belka (S&D). – Mr President, I’m going to say a few words about a much less sexy topic than before, which is macroeconomic management, which should be, by the way, one of the priorities of the upcoming Belgian Presidency. We know how necessary it is. Poor macroeconomic management weakens the EU in every aspect, including our reaction to the exigencies of geopolitical challenges, be it war in Ukraine, be it the energy crisis.

We have achieved improvement so far over the currently functioning format based on the SGP. We have a more country-specific approach, which should strengthen country ownership. We have a longer term horizon, 4 to 7 years, more realism. We have simpler rules based on longer term expenditure. This provides for fiscal discipline being much less procyclical. What we don’t have is a permanent Community fiscal instrument.

With some bitterness, let me say that we need yet another crisis to agree on this. Hopefully it is not going to be a crisis of war, of hot war – something we considered out of imagination for decades. But that is not so outlandish anymore these days. We need budgetary space for military effort, especially in view of the looming problems within NATO after the upcoming November election in the US.

  Sophia in ‘t Veld (Renew). – Mr President, colleagues, I’ve already made my remarks about the absence of President von der Leyen, which I consider to be unacceptable.

But in her speech, she defiantly claimed that Orbán had delivered on the rule of law conditions. Now she knows that’s not true. She’s not fooling anybody, not even herself. But she did set a precedent, because Prime Minister Fico of Slovakia is already rubbing his hands, like many others, who are actually quite happy that Mr Orbán is making so much noise and attracting all the attention, so that they can continue their transgressions on the rule of law behind his back.

The decision of the Commission is further undermining the rule of law, but also the democratic institutions of the European Union. The problem here is not one man or one country. The problem is that the European Commission no longer acts as the guardian of the Treaties, but as the lapdog of the Member States, and this House unfortunately indulges her.

Ms von der Leyen broke the law by ignoring the conditionality rules. But even more seriously, she violated the Treaties, because the timing of the decision, on the eve of the summit, proves beyond any doubt that it was meant to serve the European Council. That, colleagues, is contrary to the requirement of independence of the European Commission.

Now, this House will take the European Commission to court, and that’s fine. But we also have to do our duty of political accountability. Accepting the absence of President von der Leyen during such a debate is a huge mistake.

So, I would call on the Presidency of this House to contact Ms von der Leyen and insist that she’s always here for the full debate.

  Rasmus Andresen (Verts/ALE). – Herr Präsident! Vor zwei Tagen hat der ehemalige US-Präsident Donald Trump die erste Vorwahl der US-Republikaner in Iowa gewonnen. Und die bittere Wahrheit ist, dass er eventuell in einem Jahr wieder US-Präsident sein könnte. Und darauf müssen wir uns vorbereiten, und das tun wir nicht.

Zur Vorbereitung gehört auch ein EU-Haushalt, der handlungsfähig ist und mit dem wir investieren können. 620 Milliarden Euro zusätzliche Investitionen, laut Kommission, brauchen wir, um unsere Wirtschaft wettbewerbsfähig und klimagerecht zu machen. Was wir allerdings haben, ist ein Haushalt, der aus dem letzten Loch pfeift. Olaf Scholz, Emmanuel Macron und leider auch Donald Tusk sind bisher nicht bereit, nur einen einzigen Cent mehr für Investitionen auszugeben. Europas Antwort auf den Inflation Reduction Act verkommt zur Luftbuchung. Und ja, auf der anderen Seite steht Donald Trumps bester Freund in der Europäischen Union, Viktor Orbán, und der tanzt vor Freude auf dem Tisch.

Und deshalb, zum Schutz unserer Demokratie und der Rechtsstaatlichkeit, klagen wir als EU-Parlament. Und wir müssen Orbán auch in anderen Schritten weiter isolieren. Er gehört im Rat isoliert. Man darf ihn nicht unterstützen, sondern man muss da klare Kante zeigen. Und das erwarten wir auch von der EU-Kommission.

  Hermann Tertsch (ECR). – Herr Präsident! Erst mal würde ich den deutschen Grünen sagen, sie sollten nicht so stolz sein auf diese Kießling-Regierung, die sie aufgestellt haben in Polen. Ohne die massive Hilfe von Deutschland und von dieser Kommission, wäre es nie zu diesem Resultat gekommen – das erstens.

Zweitens: Ganz Deutschland war paralysiert, die Regierung in Deutschland ist kaputt, die Landwirte in ganz Europa rebellieren. Alle werden ärmer, systematisch ärmer. Die Krise mit der Energie ist total.

Aber hier muss man nur auf Orbán schauen. Orbán ist derjenige, der Russland hilft – nein, die Deutschen haben Russland sehr geholfen mit ihrer Weigerung, die nötigen Waffen zu liefern. Da ist viel mehr Hilfe für Putin als woanders. Und Ungarn hat sich ...

Hungría se ha puesto en el camino correcto. Y, sin embargo, se la sigue castigando.

En España hay un golpe de Estado. En España hay una amnistía ahora para los terroristas, para los golpistas y los terroristas, y el Gobierno..., y la Comisión Europea está mandando decenas de miles de millones a España... (el presidente retira la palabra al orador).

IN THE CHAIR: MARC ANGEL
Vice-President

  President. – The next speaker is Harald Vilimsky.

  Hermann Tertsch (ECR). – Le voy a decir una cosa. Hemos visto cómo la señora Aubry ha hablado dos minutos y medio. ¿Y a mí? A mí no me deja pasarme ni diez segundos.

  President. – I am sorry, but your speaking time is over. Thank you very much. Dear colleague, I have just started chairing, so I didn’t privilege any other colleague.

  Harald Vilimsky (ID). – Herr Präsident! Ich habe den Kollegen Tertsch auf Spanisch nicht verstanden, weil ich des Spanischen nicht mächtig bin, aber ich glaube, dass er sich aufgeregt hat darüber, dass diejenigen, die hier kritische Worte verbreiten, abgedreht werden vom Präsidium und dass diejenigen, die hier im Sinne dieses EU-Zentralismus reden, mehr und mehr an Zeit zur Verfügung gestellt bekommen.

So, kommen wir zum eigentlichen Thema, dem ich mich widmen möchte, nämlich der Ungarnfrage. Ich bin ja ein bisschen schon im Verdacht, auch ein halber Ungar zu sein, nachdem ich mehrfach auch schon für Ungarn das Wort ergriffen habe, was nicht der Fall ist. Ich bin zu 100 Prozent Österreicher und habe aber auch ein hohes Gerechtigkeitsempfinden, weil ich glaube, die Art und Weise, wie hier mit Ungarn und seiner Bevölkerung umgegangen wird, nicht redlich, nicht anständig ist. Ungarn sind ein wertvoller Teil der europäischen Völkerfamilie und haben es sich nicht verdient, behandelt zu werden, so wie Sie die Ungarn behandeln.

Ich weiß schon, Orbán fährt eine Politik gegen die Zentralisierung hier. Das ist eine politische Meinung. Ich kann ihm da nur Recht geben, und das ist gut so! Orbán macht eine Politik, wo er sich gegen illegale Migrationsschübe ausspricht, wo er sich gegen Asylmissbrauch ausspricht. Recht hat er! Orbán macht eine Politik, wo er sich für konservative Werte und für die Familie ausspricht. Recht hat er! Wenn man etwas tun möchte, wo etwas nicht in Ordnung ist, widmen Sie sich bitte den Dingen hier. Widmen Sie sich dem Beschaffungsvorgang etwa im COVID-Impfstoffbereich, wo immer noch die Kommunikation zwischen der Kommissionspräsidentin und dem Pfizer-Chef unter Verschluss ist...(Der Präsident unterbricht den Redner.)

... und den Hunderttausenden Euro in den Reihen der Sozialdemokraten, Katar. Danke, dass Sie auch mir das Wort abdrehen.

  Ivan Vilibor Sinčić (NI). – Poštovani predsjedavajući, naime, istaknuti hrvatski televizijski novinar jednom je rekao, ušli smo u EU da bi mogli raditi u Europi. Pa ima li neka unija u koju treba ući da bi dostojanstveno radili u Hrvatskoj, odgovorio sam.

U prvom desetljeću nakon Domovinskog rata domaći izdajnici za kikiriki su europskim korporacijama prodali 95 posto hrvatskih banaka, telekomunikacije, velik udio u naftnoj, farmaceutskoj i drugim industrijama. Što nije prodano u prvom desetljeću, prodano je u drugom desetljeću, uključujući i turističke kapacitete. Kakvi Kopenhaški kriteriji i vladavina prava? Molim vas lijepo!

Ukrajina, ili ono što ostane nakon što se sklopi mir, postaje savršen kandidat za Uniju. Osiromašena, demografski prepolovljena, preplavljena korupcijom i ratnim profiterima, dužna do Boga na sve strane. Zemlja u takvom stanju lako se odriče obiteljskog srebra. Zelenski je već sastančio s američkim Blackrockom koji cilja na poljoprivredne površine Ukrajine.

Što ostane radno sposobnog stanovništva od ukrajinskog naroda doći će raditi u zapadnu Europu.

Hrvati, moji Hrvati, se danas pitaju za što su se borili. Ukrajincima želim bolju sudbinu.

  Petri Sarvamaa (PPE). – Mr President, let’s start with a fact: European Union decision-making is paralysed. The Council should face that fact and start doing something about it. Article 7.2 was not put in the Treaty for nothing. it is there for a reason. So please roll up your sleeves and start the work to save this European Union.

Another fact: the Commission would have had time to make the decision on those EUR 10.2 billion after the last notification letter from Hungary on 12 December, but the Commission rushed to the decision in 22 hours simply to make it before the European Council meeting. And we still don’t have really a very good idea on the basis of that decision, but we will find out. We will roll up our sleeves, we will do the digging once again, and we are ready to use the legal means that we have.

So this is unfortunately where we are on this continent, in this European Union. From the citizens point of view, it sure doesn’t look good. The vast majority of people simply cannot understand why one Member State is let to keep 26 others hostage.

(The speaker agreed to take a blue-card question)

  Edina Tóth (NI), blue-card question. – Dear colleague, there is complete silence from Brussels in connection with the recent scandalous events in Poland, such as attacking independent media outlets and the courts. Neither the European Parliament nor the European Commission comment on this issue, nor do those who previously most loudly asked for the application of the rule of law.

What a surprise that Brussels is turning away its head when the Tusk government is trampling on democracy! Don’t you think that double standards are applied in Brussels, and the whole rule of law procedure is only used to impose leftist ideologies?

  Petri Sarvamaa (PPE), blue-card answer. – I’ll answer the question with pleasure. I surely don’t think that this is a leftist plot – and I have a very good argument to answer you about the Polish situation, because in my previous life I worked with a lot of Polish friends. I was in Warsaw, I knew the TVP, Telewizja Polska back then, and it was a free media. But over the last few years something awful happened in Poland and these people were not free to exercise their mandate of journalism anymore. This is the unfortunate situation. I think that our Polish friends can give you the arguments easily on what has actually happened in Poland.

  Eider Gardiazabal Rubial (S&D). – Señor presidente, que no hubiera un acuerdo el pasado diciembre sobre la revisión del marco financiero plurianual no fue una buena noticia. Tenemos que tomar decisiones presupuestarias urgentes, porque de ello dependen políticas fundamentales.

Podemos empezar por la más evidente: el apoyo financiero a Ucrania. Sin acuerdo en diciembre para movilizar 50 000 millones de euros, vamos a tener que tirar una vez más de imaginación y de instrumentos excepcionales para no provocar un problema a los ucranianos mayor del que ya tienen.

Podemos seguir con STEP: una respuesta, a todas luces, insuficiente si de verdad queremos apoyar las inversiones en tecnologías críticas. Y es una respuesta insuficiente, sí, pero al menos existiría si se aprobara la revisión del marco financiero. Podemos hablar también del Pacto de Migración y Asilo, que no tiene fondos, o de las consecuencias de la guerra de Ucrania en los países vecinos, por nombrar solo algunas de las necesidades y de los problemas que tenemos encima de la mesa.

Así que espero que en el Consejo de febrero no salgan de la sala hasta que no hayan encontrado un acuerdo, pero un acuerdo coherente con sus propios compromisos. Espero también que a la reunión de febrero no le sobrevuele ninguna liberación casual de fondos para Hungría. Ya les advertimos en su momento de que no compartíamos en absoluto su evaluación sobre los cumplimientos del Gobierno de Hungría y, por eso, tal y como hemos acordado, vamos a evaluar esa decisión y actuaremos en consecuencia.

Esta Unión —que se basa en valores, en principios y en compromisos— no puede flaquear ante nada ni ante nadie. Y en el próximo Consejo, la Comisión y el Consejo tienen una magnífica oportunidad para debatir.

  Katalin Cseh (Renew). – Mr President, dear colleagues, I am honestly unsure if the European Commission fully comprehends the extent of the damage it has done by giving in to Viktor Orbán’s blackmail. Because it invited not just Orbán but every single aspiring European autocrat to follow the same old extortionist tactics: destroy democracy, weaken the EU from the inside, wave around the veto card and, when the time comes, just be ready to accept huge sums of money and accept the humiliation of being sent out of the room to go to the bathroom or have a coffee. Congratulations! Amazing achievement!

But you know, there is also an even more serious problem here. You, with this decision, opened the door wide for even further abuse. Just consider what happened right before the EU decided to unblock billions of euros to the Orbán Government and praise them for this great progress in rebuilding the rule of law, on the very same day that Hungary introduced the so-called sovereignty protection bill – a piece of legislation that is shockingly oppressive, even with the Orbán regime standard.

This law threatens journalists and civil society organisations with jail time for participating in international funding programmes. Its intention is crystal clear: to crush dissent, to silence independent media and threaten opposition parties or anybody who would like to stand up against this regime.

And I’m seriously asking this: does the Commission view this as progress? Do you think this deserves a reward? Because this is the signal that you just sent. You practically gave a green light to this law. And as so often before, the European Parliament will not stay silent. We will remain the only protector of democratic values among the EU institutions. We will see you in court!

  Damian Boeselager (Verts/ALE). – Mr President, Minister, Commission, let me react to some of the statements that have been made in this House today.

So, first of all, the Commission President called this ‘the hour of democracy’ and I fully agree. But I just wonder why we start this hour of democracy with a wrapped Christmas present and billions of euros for Viktor Orbán, an autocrat.

Second, I hear from Mr Zanni from the far right, that the far right is just filling a void. I also agree. It’s filling a void that we don’t want to go into – a place where basically you walk away from content, from policy proposals, towards populism, towards undermining judges and elections, towards a nativist propaganda.

We are not afraid of your policy proposals. They are mostly thin and boring. What we are concerned about is the autocratic tendencies that we see happening in Hungary at this point, and that we also see in this House, sadly, presented from time to time.

So, I ask the Commission to wake up, to pick a side; to take away with us, together, Orbán’s veto; to suspend the Hungarian Presidency; and, of course, to unblock the funds for Ukraine.

  Ryszard Czarnecki (ECR). – Tisztelt Elnök Úr! Magyarország nagyszerű történelemmel rendelkező és meghatározó európai ország, európai nemzet. A magyar kultúra nagy hatással volt az európai kultúrára és közös európai hagyományainkra. Természetesen a magyarok is sokféle politikai véleményt képviselnek, szabad döntéseket hoznak, és a saját útjukat járják, Mint minden nemzetnek a magyaroknak is kijár a tisztelet. Az elmúlt esztendők európai politikai vitái nyomán viszont az a határozott benyomásom, hogy Magyarországot számtalan politikailag motivált és igazságtalan támadás éri. „(érthetetlen szavak)” Hajrá Magyarország, Hajrá magyarok! Ria ria Hungária!

  Mislav Kolakušić (NI). – Poštovani predsjedavajući, svaki euro u proračunu Europske unije uzet je građanima Europske unije, bilo oni umirovljenici i nezaposleni, zaposleni školarci.

Oni za taj novac žele bolji životni standard. A što su dobili? Dobili su ogromnu inflaciju. Inflacija je posljedica stotina milijardi eura spaljenih na nepostojeće zelene politike, na nepostojeća cjepiva i sada s jedne strane imamo Orbana, koji želi zaštititi proračun Europske unije i ne dopustiti da 80 milijardi eura građana Europske unije završi u rukama Blackrocka preko Ukrajine, a s druge strane imamo gospođu von der Leyen, koja je danas ponovno pobjegla sa svog radnog mjesta. Kukavički je pobjegla jer ne može izdržati da provede tri sata na svom radnom mjestu.

Pa potrebno je poslati zaštitare da je dovedu. Gospođa tri sata ne može raditi u mjesec dana. Pa šta je to? Sramota!

  Andrzej Halicki (PPE). – Szanowni Państwo! To są bardzo ważne wydarzenia. Ten grudniowy szczyt i ten nadzwyczajny szczyt przed nami, który odbędzie się pierwszego lutego, to fundamentalny moment do budowy bezpieczeństwa europejskiego.

Pomoc Ukrainie jest jego najważniejszym zadaniem. Bez wygranej Ukrainy nie będziemy bezpieczni w Europie. I w tym zadaniu budowy Europy silniejszej i bezpieczniejszej musimy być razem.

Bezpieczeństwo jest wspólne, jest jedno. I w tym zadaniu też musimy być bardzo rozsądni i skoncentrowani na tym, co jest głównym celem – integracja Europy na fundamencie praworządności. Bez akceptacji tej zasady Wspólnoty bowiem nie będzie. Polski rząd, często tu dziś przywoływany, będzie w tym zadaniu bardzo konsekwentny. Donald Tusk już pierwszego dnia swojego rządzenia w Polsce przyjechał do Brukseli po to, żeby potwierdzić, że będziemy uczestnikiem wspólnych działań w ramach Prokuratury Europejskiej. Pierwsza deklaracja – współpraca z OLAF-em, prawo musi być jednakowe dla wszystkich, a przestępcy będą ścigani. To fundamentalna kwestia. Nieważne, czy ktoś jest politykiem, czy uprawia inny zawód. To, że polityk trafia do więzienia, nie oznacza, że jest więźniem politycznym. Jest po prostu winnym. A prawo musi być egzekwowane i jednakowe dla wszystkich.

W tym zadaniu przywracania praworządności Donald Tusk i jego rząd będzie konsekwentny, stanowczy i dzień po dniu będzie realizował to zadanie, by Polska była częścią Europy demokratycznej i praworządnej.

  Heléne Fritzon (S&D). – Herr talman, kommissionen och rådet! Ja, Rysslands brutalitet i Ukraina fortsätter, och infrastruktur attackeras, familjer splittras och liv går i spillror. Vi står som passiva åskådare när Ukrainas folk kämpar i skyttegravarna om vi inte är beredda att agera gemensamt.

Att EU:s ledare ännu inte har lyckats enas om stöd till Ukraina är därför häpnadsväckande. Här har högerkrafterna ett stort ansvar. Populism och extremism är en farlig väg framåt – farlig för Ukraina, för Europa och för mitt land Sverige. Rysslands invasion av Ukraina är inte bara ett anfall mot ett enskilt europeiskt land; det är ett angrepp mot oss alla, mot demokratin och mot vår säkerhet.

Det behövs samling, att vi står tillsammans i en osäker tid, att vi har handlingskraft, att vi agerar gemensamt och att vi står upp för fred och säkerhet i Europa.

  Moritz Körner (Renew). – Herr Präsident! Frau von der Leyen, Sie haben sich erpressen lassen. Sie haben 10 Milliarden Euro dafür freigegeben, dass Viktor Orbán einmal auf die Toilette gegangen ist und damit die Beitrittsgespräche mit der Ukraine beginnen konnten. Er kann aber jeden weiteren Schritt weiter blockieren und hat das ja sofort auch wieder gemacht bei den Geldern.

Sie haben also für die Ukraine wenig erreicht. Sie haben aber stattdessen die Rechtsstaatlichkeit in der Europäischen Union wie in einem Winterschlussverkauf verscherbelt. Sie sind schuld, dass 10 Milliarden Euro jetzt weiter in korrupten Taschen in Ungarn versickern. Sie erklären, das sei alles rechtsstaatlich und notwendig. Aber Sie wissen, dass das Quatsch ist. Das Gegenteil ist der Fall!

Sofort als die Reformen auf dem Papier beschlossen worden sind, haben Sie im Eilverfahren das Geld freigegeben, damit Sie noch vor dem Gipfel Viktor Orbán besänftigen konnten. Dieses Appeasement funktioniert nicht, aber es beschädigt den Rechtsstaat in Europa.

Sie werden Ihrer Rolle als Hüterin der Verträge nicht gerecht. Aber Sie unterstützen den Putin-Jünger Orbán.

Wir werden Ihre Entscheidung vor den Europäischen Gerichtshof bringen. Und sollten Sie weiter ohne entsprechende Reformen Geld an Ungarn freigeben, werden wir einen Misstrauensantrag in diesem Parlament stellen.

Beenden Sie Ihren Zickzackkurs! Erst mussten wir Sie dazu zwingen, den Rechtsstaatsmechanismus anzuwenden. Dann haben Sie sich als große Kämpferin für die Rechtsstaatlichkeit dargestellt, und am Ende geben Sie wieder alles frei.

Kämpfen Sie endlich mit uns für den Rechtsstaat. Sonst machen Sie deutlich: Ihnen sind Werte egal, Ihnen sind Regeln egal, Ihnen ist der Rechtsstaat in Europa egal!

  Tineke Strik (Verts/ALE). – Mr President, Council, Commission, the experts were crystal clear in their assessment: Hungary does not meet the standard of judicial independence, but the Commission decision to unfreeze the cohesion funds was not based on facts in Budapest, it was based on politics in Brussels. The Commission decision to bow down to Orbán's looming vetoes cost the EU so much more than EUR 10 billion. It cost us our credibility. It changed the Commission's already shaky track record upholding the rule of law.

And that means that this performance will be taken into account by the Parliament by approving the new Commission, and it will mean that we will see you in court. So I urge you – no payments until the milestones are fully fulfilled.

And I call upon the Council to draw a clear line against a head of state who systematically violates the European treaties and directs his loyalty towards Putin rather than the EU. It's time to suspend Hungary's voting rights, and it's time to finally protect the EU's vital interests in the rule of law. 

  Jadwiga Wiśniewska (ECR). – Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Od kiedy w Polsce doszli do władzy wasi protegowani, pozostały wam tylko Węgry, które oskarżacie dziś o wszelkie zło. Nie możecie im darować reform, które chronią ich tożsamość. Wobec Polski wprowadziliście taką samą kampanię kłamstwa i nienawiści.

Oskarżacie Węgry o blokowanie pomocy dla Ukrainy, ale kto, jak nie Bruksela, wciągnął Budapeszt w tę grę? Kto stawia Węgrów pod ścianą? W czasie, gdy w Polsce, pod rządami waszego wysłannika, gwałci się systemowo rządy prawa, gdy w Hiszpanii łamana jest praworządność, ofiarą wojenki z Węgrami pada nieszczęsna Ukraina, a Putin zaciera ręce, bo ma takich użytecznych idiotów w Brukseli.

Podwójne standardy – to jest wasza norma. To jest poziom hipokryzji. Dziś nie rozmawiamy o inflacji, o pogłębiającym się wykluczeniu energetycznym, o problemach, które są najistotniejsze dla bezpieczeństwa żywnościowego Europy. Dziś po raz kolejny linczujecie Węgry.

  Milan Uhrík (NI). – Vážený pán predsedajúci, dnešok je v europarlamente naozaj šialený deň. Maďarsku chcete odobrať eurofondy a Slovensko chcete v hlasovaní potupne označiť za krajinu s históriou nenávistných zločinov a vraždy novinára. A to len preto, že sa vám nepáčia demokraticky zvolené vlády v našich štátoch.

Vy jednoducho k nám na Slovensku, v Maďarsku, Poľsku pristupujete stále ako k občanom druhej kategórie. Stále nás chcete o niečom poučovať, niečo nám vnucovať. A keď začnú mať občania toho plné zuby, tak sa začnete vyhrážať odobratím eurofondov alebo zrušením hlasovacích práv v Európskej únii.

Ale aj naši občania platia dane, z ktorých je financovaná aj táto Európska únia. A aj, s prepáčením, vaše zadky. Aj naši občania majú právo na vlastný názor a na vlastný život. Preto vás varujem, prestaňte sa už vyhrážať neustále strednej Európe. My sa vašich vyhrážok nezľakneme.

A ak chcete vyšetrovať transparentnosť a korupciu, tak začnite tu v Európskej komisii u predsedníčky Leyenovej a jej miliardových kšeftoch s Pfizerom.

  Monika Hohlmeier (PPE). – Lieber Herr Präsident, Herr Kommissar Šefčovič, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zunächst einmal: Rechtsstaatlichkeit, Demokratie und Wirtschaft gehen in Ungarn den Bach runter und damit auch die soziale Sicherheit vieler Menschen. Anstatt Lösungen gemeinsam mit den Partnern der EU zu finden, spielt Viktor Orbán ein doppeltes Spiel. Er will Milliarden europäischer Gelder auf der einen Seite völlig konditionslos und verunglimpft gleichzeitig die EU, ihre Institutionen und deren Präsidentin.

Was die nun freigegebenen Gelder in Höhe von 10,2 Milliarden angeht, schaue ich in Richtung der Kommissare Reynders, Schmit, Ferreira, die hier federführend waren, diese Entscheidung herbeizuführen. Ich sage es dem Kollegen Körner, das war ausnahmsweise nicht die Ursula von der Leyen – alles drei Sozialdemokraten, sie stehen auch nicht unter Verdacht. Aber ich verstehe nicht, wie die Kommission zu der Entscheidung kommen konnte, dass die Unabhängigkeit der Justiz wiederhergestellt sei, sodass die Mittel freigegeben werden könnten in der Kohäsion. Wenn es keine Möglichkeit auf einen fairen Prozess gibt und die Regierung gerichtliche Entscheidungen ins Gegenteil verkehren kann, weil sie über Nacht einfach neue Gesetzgebungen macht, die jedes gerichtliche Urteil auf den Kopf stellen, dann sind solche Entscheidungen schlichtweg Augenwischerei und sie helfen Orbán, seinen Autokratismus und Oligarchismus weiterzuführen.

Dann würde ich von der Kommission auch gerne wissen, ob es tatsächlich stimmt, was in den Medien gemeldet wird, dass als erste Tat aus REPowerEU und den ihnen zur Verfügung gestellten Geldern potenziell als erstes Gelder an einen chinesischen E-Autohersteller gehen, den die Kommission gerade kurz vorher der übermäßigen chinesischen Staatssubventionen bezichtigt hat. Ich bitte die Kommission, diesen Vorgang zu klären. Das ist untragbar.

  Alex Agius Saliba (S&D). – Sur President, huwa inaċċettabbli li fis-summit tal-mexxejja ta' Diċembru li għadda, l-Istati Membri tagħna baqgħu ma laħqux qbil rigward is-sitwazzjoni umanitarja f'Gaża; għalkemm kellna wkoll numru ta' Stati Membri, inkluż pajjiżi Malta, illi ilhom numru ta' ġimgħat, issa, jitolbu waqfien mill-ġlied b'mod immedjat.

X'aħna nistennew? X'aħna nistennew quddiem din it-traġedja umana, quddiem dan l-attakk sproporzjonat min-naħa tal-Gvern Iżraeljan kontra tant u tant ċittadini ċivili Palestinjani. Għandna sitwazzjoni fejn issa lħaqna aktar minn 23 000 persuna innoċenti li nqatlu matul dawn l-aħħar ġimgħat u xhur fl-Istrippa ta' Gaża. Għandna sitwazzjoni fejn kampijiet ta' rifuġjati ġew ibbumbardjati, sptarijiet ġew ibbumbardjati. Sitwazzjoni fejn poplu sħiħ qiegħed jitħalla mingħajr aċċess bażiku ta' ilma, elettriku u l-aktar affarijiet bażiċi bħall-ikel. U allura huwa importanti li fuq livell ta' Kunsill, ikollna l-kuraġġ, l-Istati Membri tagħna jkollhom il-kuraġġ sabiex jitolbu waqfien mill-ġlied b'mod immedjat sabiex ma jkomplux jitilfu ħajjithom aktar persuni ċivili innoċenti.

  Nicola Danti (Renew). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, diamo il benvenuto alla presidenza belga del Consiglio. Cambiano le presidenze ma i problemi restano, e soprattutto resta il problema Orbán: il cavallo di Troia di Putin nelle istituzioni comunitarie.

La possibilità che nel prossimo semestre possa sommare alla carica di presidente di turno quella di presidente del Consiglio europeo lascia atterriti, ma lasciano atterriti i suoi ricatti con cui tiene sotto scacco l'Europa e il sostegno all'Ucraina.

Proprio mentre il fantasma di Trump si riaffaccia negli Stati Uniti e le opinioni pubbliche del continente sembrano ormai assuefatte alla guerra, l'Europa deve dimostrare di esserci. Abbiamo bisogno di continuare a sostenere il popolo ucraino, rilanciando con forza il messaggio che al loro fianco difendiamo la nostra libertà.

Se cade l'Ucraina, altre democrazie europee seguiranno. E se Orbán ancora una volta non ci sta, non possiamo comprare il suo sostegno con qualche miliardo. La soluzione è una sola: isolarlo per il bene dell'Ucraina, dell'Europa e di tutto il continente.

  Sergey Lagodinsky (Verts/ALE). – Herr Präsident! Es ist Oktober '23 und Ukraine kämpft aus letzter Kraft an der Front im Osten und im Süden des Landes. In Peking findet eine gesellige Plauschrunde unter Freunden statt. „Es ist uns ein großes Vergnügen, Sie wiederzusehen“, sagt Präsident Putin, der gerade ukrainische Städte zerbombt. „Ungarn wollte sich Russland nie widersetzen“, antwortet Orbán. „Es war immer unser Ziel, die besten Kontakte zu erweitern.“

Ich lese dieses Protokoll auf der Seite vom Kreml, und ich frage mich ernsthaft: Herr Orbán, Sie haben sie nicht mehr alle. Sie verkaufen unsere europäischen Interessen aus. Sie legen Europa lahm. Sie erpressen uns alle. Alle hier in diesem Haus und in den Hauptstädten Europas.

Es geht hier nicht um Spielereien, es geht um existenzielle Interessen unseres Kontinents!

Und ich sage auch an die Adresse der Kommission: Wer sich so einmal erpressen lässt, wird sich immer erpressen lassen. Und wenn das Erpressungsgeld auch noch illegal ist, dann erst recht. Und auch deswegen werden wir im Rechtsausschuss die Richtigkeit der Klage gegen die Kommission ernsthaft prüfen.

  Miroslav Radačovský (NI). – Vážený pán predsedajúci, doobedu Maďarsko, poobede Slovensko. Vy nás tu chcete roztrhať na kúsky. Ale dobre. Najvyšším nositeľom demokracie a moci v Európskej únii sú občania Európskej únie. Bez občanov Európskej únie by sme neboli my, neboli by inštitúcie, nebol by tu z nás nikto.

Občania Maďarska sú tiež občanmi Európskej únie a podľa maďarskej ústavy sú nositeľmi moci vo vlastnom štáte. A to právo im nikto nemôže odobrať. Zvolili si svoju vládu, svojho prezidenta, chcú byť v Európe rešpektovaní, rešpektovať, aby bol rešpektovaný ich názor na migráciu, aby bol rešpektovaný ich názor na rodovú rovnosť, aby bol rešpektovaný ich názor vo vzťahu k Ukrajine. Maďari nechcú vystúpiť z EÚ. Ani nechcú vystúpiť z NATO. Ale chcú, aby bolo Maďarsko rešpektované ako hrdý, suverénny, národný štát v Európskej únii. Neberme im to právo. Maďari sú historicky hrdý národ a nikdy pred žiadnou mocnosťou nekľaknú na kolená.

Isten áldja Magyarországot!

  Karlo Ressler (PPE). – Poštovani predsjedavajući, kolegice i kolege, otvaranje pregovora s Ukrajinom i Moldavijom, uz povoljne zaključke u vezi Bosne i Hercegovine, predstavljaju povijesni trenutak u vrijeme kada je geopolitičko okruženje sve opasnije i nepredvidljivije.

Istovremeno, pod hitno nam treba adekvatno financiranje pomoći Ukrajini, ali i ulaganja u konkurentnost, u reformu migracija i azila i podršku državama zapadnog Balkana.

To je konkretni test europske civilizacije. Sada, pet mjeseci uoči europskih izbora. Nije vrijeme za eksperimente, nije vrijeme za šarlatane, za diletante, koje smo čuli i u ovoj današnjoj raspravi, koji ne samo da nisu ništa napravili ni za Hrvatsku, ni za Europu, nego čak nisu ni podržali rekordni investicijski paket koji sada mijenja Hrvatsku.

Nije vrijeme niti za besmislena nadmudrivanja. Vrijeme je za odgovornost svih europskih lidera, uz zdravorazumski pristup i fokus na konkurentnost i sigurnost.

  Javier Moreno Sánchez (S&D). – Señor presidente, señor vicepresidente, señora ministra, en diciembre el Consejo Europeo culminó la exitosa Presidencia española de la Unión.

Cerramos más de setenta expedientes legislativos, que permitieron llevar a cabo reformas tan importantes como la del mercado eléctrico, el Nuevo Pacto Verde, el Nuevo Pacto sobre Migración y Asilo y el primer Reglamento sobre la inteligencia artificial. También abrimos la puerta de la ampliación y retomamos y reestructuramos nuestras relaciones con América Latina.

Señorías, los ciudadanos y las ciudadanas europeas piden más Europa y menos nacionalismo. Pertenecemos a un club llamado Unión Europea en el que compartimos reglas y valores pero, sobre todo, un destino común. Y, le guste o no a la extrema derecha, seguiremos comprometidos con el camino europeísta del progreso, la justicia social y la igualdad. Y no nos detendrán en nuestro empeño ni nos asustarán con sus provocaciones, insultos y amenazas.

Sabemos dónde nos lleva la involución, el negacionismo y el nacionalismo: a la guerra, como ya dijo hace unas décadas el presidente Mitterrand ante esta Cámara.

  Jordi Cañas (Renew). – Señor presidente, debatimos hoy qué hacer en el próximo Consejo Europeo con un presidente cuya acción de gobierno amenaza el Estado de Derecho, deroga la igualdad ante la ley, ataca el poder judicial, viola la división de poderes, coloniza instituciones públicas, despenaliza la corrupción y modifica el Código Penal para suprimir delitos cometidos por sus socios. Es un presidente que indulta a políticos condenados por graves delitos y que ahora quiere amnistiar a terroristas corruptos malversadores y quiere evitar investigaciones judiciales. También quiere evitar la primacía del Derecho europeo, porque sus socios así se lo exigen.

Estamos aquí hablando no de Viktor Orbán, sino de Pedro Sánchez. Yo les pido a ustedes que, en el próximo Consejo Europeo, defiendan esa Europa del Estado de Derecho, que defiendan sus valores y los fundamentos de la Unión frente a un presidente que se esconde detrás de una fachada muy bonita, pactando con socios la derogación del principio de igualdad ante la ley, que es el núcleo de la Unión Europea.

  György Hölvényi (PPE). – Tisztelt Elnök Úr! Tisztelt Képviselőtársaim! Elindult a választási kampány. A baloldal egyből itt helyben politikai cirkuszt csap, miután egyszerűen nem sikerült a Bizottságot kedve szerint zsarolni. Tisztázzuk a tényeket gyorsan. Önök az uniós források elosztását a Bizottság bölcs döntésére bízták helyesen. Majd hosszú, nehéz és küzdelmes tárgyalások során az elfogultsággal semmiképp nem vádolható Bizottsággal sikerült megegyezni egyetlen egy kérdésben. Biztosokkal tárgyalni nem egy teadélután, mégis a Bizottság kimondta az igazságügyi reformcsomag teljesíti az elvárásokat. 10 milliárd euró jogosan folyósítható Magyarország számára.

Azonban önöknek, baloldaliaknak semmi nem drága. A Bizottságot támadják, perrel fenyegetik, hogy magyar gyűlöletből építsék, magyar gyűlöletből építsék politikai karrierjüket. Kampányhevességükben megpróbálják megakadályozni a további munkát a Bizottság és a magyar kormány között, pedig még nagyon sok tennivaló lenne. Önök tízmillió ember érdekét támadják. A helyzet világos, ez az európai baloldal üzenete a magyar választók számára a mai kampányrendezvényükön. Mert kétségeink ne legyenek, Önök ezt most kampányrendezvénnyé tették. Nem ezt érdemli a Parlament, és nem ezt érdemli a Bizottság.

(A felszólaló hajlandó válaszolni egy kékkártyás kérdésre)

  Katalin Cseh (Renew), Kékkártyás kérdés. – Nekem csak egy kérdésem lenne a képviselő úrhoz. Az európai baloldal részeként tekinti-e Manfred Webert, az Ön frakcióvezetőjét az Európai Néppártban, aki nagyon határozottan és nagyon karakánul kiállt a magyar jogállamiság megvédése mellett?

  György Hölvényi (PPE), Kékkártyás válasz. – Természetesen viták mindig is voltak és mindig is lesznek. Én ezt a frakcióban pontosan tudom, de természetesen nem erről van szó. Arról van szó, hogy valaki az országának, például az Ön esetében, az érdekeit figyelembe tudja venni, vagy nem. Tízmillió ember érdekét figyelembe tudja venni. Manfred Weberrel nekem személyesen is nagyon sok kritikám lehet, de mindenképpen egy egyensúlyra való törekvés, nem? De amikor valaki kizárólag saját országa ellen próbált tenni, és saját állampolgárai ellen próbál tenni, azt bizony nem lehet máshogy megítélni, mint bizony egy nagyon rossz politikát, aminek nyilván megvannak a következményei.

  Katarina Barley (S&D). – Lieber Herr Präsident, lieber Herr Kommissar! Ich wollte heute ausnahmsweise mal nicht zu Viktor Orbán sprechen. Aber, liebe Frau Kollegin Hohlmeier, wenn die Fraktion, die EVP, die zehn Jahre lang die schützende Hand über Viktor Orbán gehalten hat und ihn zu dem Autokraten hat werden lassen, der er heute ist, wenn die Partei, die CSU, die ihn in dieser Zeit jedes einzelne Jahr als Ehrengast auf ihre Parteiveranstaltungen eingeladen hat, wenn diese Partei jetzt auf andere zeigt, die sich immer für Rechtsstaatlichkeit und Demokratie eingesetzt haben und es auch heute noch tun, dann – ja, Sie wissen das ganz genau, dass in der Kommission nicht alle dieser Meinung sind, das wissen Sie ganz genau – das ist sachlich falsch und es ist auch unanständig.

Wozu ich eigentlich sprechen wollte, ist, dass diese Europäische Union die nächsten Jahre dafür nutzen muss, sich widerstandsfähig zu machen, indem wir das Einstimmigkeitsprinzip abschaffen und Menschen wie Viktor Orbán – da sind wir wieder bei ihm – nicht mehr ermöglichen, die EU zu erpressen, indem wir sie gerechter machen, indem wir die Europäische Säule sozialer Rechte in die Verträge aufnehmen, indem wir sie demokratischer machen, indem wir diesem Haus – dem einzigen von den Bürgern direkt gewählten Haus – das Initiativrecht geben, es insgesamt stärken. In der Konferenz über die Zukunft Europas haben die Bürgerinnen und Bürger uns viel auf den Weg gegeben. Lassen Sie es umsetzen.

  Isabel Wiseler-Lima (PPE). – Monsieur le Président, l'état de droit n'est toujours pas garanti en Hongrie. De nouvelles lois, contraires aux valeurs fondamentales de l'Union européenne continuent à être votées. Aussi, le fait que la Commission débloque des fonds en faveur de la Hongrie constitue un danger pour la défense des droits de l'Union et la sauvegarde des fonds de l'Union. S'il est vrai qu'il est important de veiller à ce que les institutions ne soient pas bloquées – et Viktor Orban n'hésite pas à bloquer notre Union en abusant du droit de veto – nous ne pouvons toutefois en aucun cas accepter de nous soumettre à un chantage. Il y va de la crédibilité de l'Union européenne.

Si nous désapprouvons le déblocage des fonds par la Commission, c'est surtout au Conseil que nous reprochons son absence d'action efficace dans le cadre de l'article 7. C'est le Conseil qui a le pouvoir de décider des sanctions, qui d'ailleurs empêcheraient le gouvernement hongrois de bloquer l'Union. C'est le Conseil qui avait le pouvoir de décider que le gouvernement hongrois n'effectuerait pas la présidence au prochain semestre. C'est le Conseil qui doit prendre ses responsabilités et tout mettre en œuvre pour éviter que le président hongrois, à partir de juillet, n'ait, en plus de la présidence de l'Union européenne, la charge de la présidence du Conseil.

Ce scénario est absolument inacceptable et même impensable.

  Margarida Marques (S&D). – Senhor Presidente, Senhora Vice—Presidente, começo por desejar boa sorte ao Conselho para a revisão do quadro financeiro plurianual, pela urgência, pela sua relevância política. Conhecemos o veto de Orbán, conhecemos o acordo a 26.

Cara Ministra, o veto de Orbán é inaceitável. A nova proposta que Orbán coloca em cima da mesa não serve. Não podemos, ano após ano, estar a rever o QFP. Sim, porque é a isso que a proposta nos conduz. É isso que permitiria a Orbán manter a chantagem permanente.

O acordo a 26 resolve a questão da Ucrânia e a aprovação de um mecanismo para a Ucrânia é urgente, mas não resolve outras questões de enorme urgência – aumentar o financiamento para as migrações, ajuda humanitária, apoio nas catástrofes ou a autonomia estratégica da União Europeia – como não resolve a questão do pagamento de juros do Fundo de Recuperação. A proposta de montar uma cascata com esta finalidade é inovadora, mas arriscamos o corte de programas como o Erasmus+ ou a coesão ou a agricultura, num futuro muito próximo, e isso o Parlamento Europeu rejeita.

  Ivan Štefanec (PPE). – Mr President, dear colleagues, the European Union has been created on the basis of close cooperation between countries, with the goal of lasting peace on our continent. For this reason, we share common values of prosperity, democracy and peace. Our shared values are now being defended by the blood of the Ukrainian people, who have chosen their path for democracy. With this in mind, allow me to appreciate the opening of the accession talks with Ukraine and Moldova.

However, we must not let ourselves lose focus and stop the work on crucial topics such as the continuous support for Ukraine and the revision of the current Multiannual Financial Framework. I do believe it is extremely clear that the absolute majority of Member States are also clear about this topic. Now, more than ever before, every European citizen can see and can understand who is committed to find common solutions to our shared challenges, and who is not. I do support the European Commission in this work, and I do believe in an early effective solution.

  Birgit Sippel (S&D). – Herr Präsident! Europäische Steuergelder für Orbán? Es ist ja gut, dass es endlich finanzielle Konsequenzen für Orbáns ständige Missachtung europäischer Werte gibt. Und die Kommission als Hüterin der Verträge hat eine besondere Verantwortung.

Mittel freizugeben, die aufgrund der Missachtung der Charta der Grundrechte eingefroren waren, ist absolut falsch. „Die Achtung der Charta ist eine horizontale Bedingung“ heißt: Geld erhält nur, wer die Grundrechte respektiert.

Solange aber in Ungarn etwa homophobe Gesetze gelten oder das Recht auf Asyl missachtet wird, ist diese Voraussetzung nicht gegeben, die Entscheidung der Kommission nicht nachvollziehbar. Sie trägt dazu bei, dass Bürgerinnen und Bürger das Vertrauen in ein demokratisches Europa verlieren.

Wir dürfen uns aber nicht erpressbar machen, sondern müssen gemeinsam – Kommission, Rat, Parlament – unsere Werte, Demokratie und Rechtsstaatlichkeit laut und klar gegen Angriffe von Rechten und Antidemokraten verteidigen. Das ist die Aufgabe für die Zukunft.

  Seán Kelly (PPE). – A Uachtaráin, 2024 will be the year of democracy, with consequential elections taking place all across the world. Yet we cannot celebrate this expansive democratic exercise while a democratic country in Europe is being bombarded and devastated by a power-hungry totalitarian.

I have major concerns about the ongoing situation in Ukraine and the hurdles we face in securing the much-needed EUR 50 billion special fund for our allies. The urgency of obtaining financial support for Ukraine cannot be overstated, especially considering the country’s escalating public deficit, and the pressing need for resources amidst the Russian attacks.

Viktor Orbán – Putin’s pompous puppet – selfish veto is a stain on Europe, and he should not be able to block the will of 26 Member States for his own self-interest.

Yet I am hopeful an acceptable way can be found to overcome this impasse. Our support should not only be financial, but also strategic, providing the necessary tools for Ukraine to defend itself and ensure a better future for its citizens.

While these negotiations are ongoing, the focus must remain on securing the EUR 50 billion fund, whether Putin’s pompous puppet likes it or not.

(The speaker agreed to take a blue-card question)

  Katalin Cseh (Renew), blue-card question. – Thank you, Mr Kelly, for your strong and principled words. I just have one very easy question for you. Do you consider yourself to be a part of the international left conspiracy against Hungary, as Mr Hölvényi, your colleague in the EPP Group, has just stated?

  Seán Kelly (PPE), blue-card answer. – Thank you very much for your question. No, I don’t, and I recall when Viktor Orbán and his party were part of our group, myself and a former MEP from Sweden, Gunnar Hökmark, were one of the first to say that his behaviour was totally unacceptable.

I’m glad that found favour eventually with the EPP and he left us. We’re better off without him and Europe would be better off without him as well. As I said, he is Putin’s pompous puppet. We don’t need him.

  Thijs Reuten (S&D). – Mr President, I often wonder what Ukrainians literally dying on the battlefield for democracy must think of us. We are debating the rule of law and Orbán’s blackmailing over and over again, to no avail. Ironic, to say the least.

By releasing billions of funds to Budapest, the Commission gave into Orbán’s wicked methods. With what result? And that is a serious question. The new sovereignty bill opening the door for mass surveillance in Hungary? The continuing blockade of aid to Ukraine?

Both the Commission and Council still seem to think that you can deal with autocrats as honest brokers. They are not. They will never stop! Appeasement with autocrats in or outside the Union never works. Stop it! Stop negotiating over the rule of law! If needed, this Parliament will not shy away from serious measures. If the Commission and Council do not finally draw a red line, we have to.

  François-Xavier Bellamy (PPE). – Monsieur le Président, je voudrais revenir au fond, puisque les conclusions du Conseil évoquent la réforme des traités effectivement indispensable. Revenons sur le vote que notre Parlement a vécu il y a quelques semaines sur un projet portant réforme des traités de l'Union européenne.

Le fait est que nous nous engageons, je le crois, exactement, dans la mauvaise direction, en voulant d'abord transférer toujours plus de compétences à l'Union européenne, comme une compétence exclusive sur l'environnement, en voulant créer la possibilité pour la Commission européenne de lever de la fiscalité à la majorité qualifiée, c'est-à-dire sans l'accord de tous les États membres – nous nous y sommes opposés, nos collègues de Renew et de la gauche l'ont soutenu – ou bien en voulant retirer aux États leur souveraineté sur leur mix énergétique qui est aujourd'hui garanti par les traités. C'est au fond un affaiblissement général des États membres qui se dessine avec l'idée de passer un grand nombre de décisions de la majorité qualifiée à la majorité simple, ou bien avec le fait que le Conseil ne pourrait même pas prendre part à la décision sur la composition du Parlement européen, ce qui ne se fait dans aucune démocratie du monde.

Chers collègues, nous ne sommes pas ici les représentants d'un État fédéral. Nous sommes une association de démocraties et le but de l'Europe est de renforcer nos démocraties pour les rendre plus souveraines. S'engager dans la bonne direction, c'est sans doute ce que les citoyens attendent.

  Νίκος Παπανδρέου (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, θέλουμε η βελγική Προεδρία να συνεχίσει τον ίδιο δρόμο με την ομολογουμένως πετυχημένη Προεδρία του Pedro Sánchez, να έχει ως προτεραιότητες την κλιματική αλλαγή, την οικονομική ανάκαμψη και τη διεύρυνση. Σε σχέση με την κλιματική αλλαγή, πρέπει η Ευρωπαϊκή Ένωση να δράσει άμεσα. Από το μαρτύριο αυτό επλήγη τον περασμένο χρόνο και η χώρα μου, ιδιαίτερα η περιοχή της Θεσσαλίας. Προληπτικά μέτρα από τη μία, γρήγορη αποζημίωση από την άλλη. Είμαστε υπέρ της διεύρυνσης στα Δυτικά Βαλκάνια. Οι χώρες αυτές όμως πρέπει να σέβονται το κράτος δικαίου, για το οποίο τόσα ακούσαμε σήμερα από τους προλαλήσαντες, και να μην έχουμε φαινόμενα όπως τη φυλάκιση στην Αλβανία του δημάρχου Μπελέρη που πρέπει να απελευθερωθεί άμεσα. Τέλος, οι ευρωπαίοι ηγέτες να βάλουν ψηλά τον πήχη επίλυσης της ακρίβειας. Ζητάμε άμεσα μέτρα για την ανακούφιση των πιο ευάλωτων νοικοκυριών. Έτσι θα ανθίσει η σχέση των πολιτών με το όραμα της Ευρώπης.

  Pina Picierno (S&D). – Signor Presidente, signor Vicepresidente, signora ministra, onorevoli colleghi, ancora una volta, nonostante i significativi passi in avanti sull'adesione dell'Ucraina nell'Unione, abbiamo visto un Consiglio, purtroppo, ostaggio del governo illiberale di Orbán che sistematicamente, dobbiamo ricordarlo, usa l'arma del ricatto sulla pelle del popolo ucraino, tradendo i valori della nostra Unione.

Per troppo tempo abbiamo permesso a Orbán di battere il pugno sulle libertà e sui diritti e di usare le istituzioni europee come megafono della sua propaganda, di usarle soltanto come bancomat a cui attingere. Gli abbiamo permesso di condizionare e di dividere l'Unione a causa delle sue posizioni francamente più vicine agli interessi di Mosca che a quelli di Bruxelles.

E noi abbiamo il dovere di bloccare questa deriva, di non cedere alle minacce ungheresi sul bilancio. E valga come monito, colleghi: nella prossima legislatura a nessuna grande forza europeista sfugga l'urgenza di una grande stagione di riforme, a partire dal diritto di veto.

Catch-the-eye procedure

  Andrius Kubilius (PPE). – Mr President, Viktor Orbán is misbehaving domestically with violation of democracy, rule of law, human rights, European values, and is misbehaving externally with blackmailing of all the EU with misuse of veto right. What Orbán is doing domestically, we can discuss for a long time, but now we are concerned with the veto blackmail, which is external action.

But still we are speaking only about Article 7, which is devoted to defend EU values against domestic misbehaviour of national governments. I would like to remind that there is also Article 4, Part 3 in the Treaty, which says, ‘The Member States shall facilitate the achievement of the Union’s tasks and refrain from any measure which could jeopardise the attainment of the Union’s objectives’.

It is very clear that Orbán’s actions jeopardise the attainment of the Union’s objectives to support Ukraine, and he is not refraining from his permanent blackmail tactic. This is a clear violation of the Treaty. I would like to remind also that according to the Treaty, Article 17, the Commission shall ensure the application of the treaties. Let’s act now and let’s stop blackmail of the Union.

  Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señor presidente, señora representante del Consejo, señora representante de la Comisión, de las conclusiones del Consejo de diciembre me quedo con la proclamada voluntad de que la Unión Europea crezca para ser geopolíticamente relevante en el mundo.

En primer lugar, ante el hecho migratorio, porque no hay modo de atajar los tráficos ilícitos y las muertes en la mar si no se convienen, con los países de origen y tránsito, vías legales y seguras de acceso a la Unión.

Pero también, en segundo lugar, en relación con la cruel guerra de agresión que se libra en las fronteras de Europa, la guerra de Putin contra Ucrania, porque la ayuda a Ucrania pende ahora del chantaje de Orbán al frente de Hungría: ocho años bajo el artículo 7, sin que el Consejo haya tenido el coraje de replicar la iniciativa del Parlamento Europeo. Podría adoptar esa iniciativa de riesgo ante el Estado de Derecho para que Orbán no se salga con la suya y obtenga el dinero sin cumplir las reglas del Estado de Derecho por cuatro quintos —no hace falta unanimidad—.

En todo caso, lo que hay que reformar es la regla de decisión, para que no sea posible el veto unilateral de un chantajista que impida a la Unión Europea cumplir su propósito de ser globalmente relevante.

  João Pimenta Lopes (The Left). – Senhor Presidente, depois de tanto palavreado, aí está o figurino revisto do Pacto de Estabilidade e da denominada governação económica.

Com o ardil da tão proclamada, como ilusória, flexibilidade, aí está a porta aberta a um maior controlo e condicionalidade sobre as opções de desenvolvimento de Estados, adensando mecanismos sancionatórios. Aí está a ferramenta reforçada para a imposição, pela União Europeia, em função dos interesses das suas potências e grandes grupos económicos e financeiros, de ainda maiores cortes no investimento em países como Portugal; o ataque aos serviços públicos, aos direitos laborais, às funções sociais do Estado.

Reafirmamos, é urgente revogar o Pacto de Estabilidade e os seus instrumentos conexos. É urgente criar um pacto pelo progresso social e o emprego, que garanta aos povos um futuro melhor, no respeito da soberania de cada Estado, do seu desenvolvimento económico, social, produtivo, superando défices estruturais, assegurando emprego a todos, elevando direitos laborais e sociais, com serviços públicos de qualidade na saúde, educação, segurança social, habitação, cultura, promovendo uma efetiva coesão económica, social e territorial e salvaguarda do ambiente.

  Ádám Kósa (NI). – Tisztelt Elnök Úr! Tény, az európai uniós szerződések alapján erre egyedül felhatalmazott Európai Bizottság szerint Magyarország teljesítette a jogállamisági feltételeknek az igazságügyi területére vonatkozó feltételeket. Tény az is, hogy ebben a kérdésben az Európai Parlamentnek nincsen semmilyen szerepe. Ki kell mondani, az európai baloldal által gerjesztett, több mint tíz éve tartó politikai bosszúhadjáratról van szó, mert a kereszténydemokrata polgári magyar kormány már negyedszerre nyerte meg a választópolgárok bizalmát kétharmaddal. Hogy miért? Mert Magyarország kiáll a nemzeti állam függetlensége mellett, a családok megerősítése és a véleményszabadság mellett.

Mi nem azt mondjuk, amit Önök hallani akarnak, hanem amit mi gondolunk. Ha valóban egyenlő mércével mérnek, akkor kérem, lépjenek fel a lengyel jogsértésekkel szemben. Akkor talán elhiszem, hogy Önök valóban a jogállamiságért aggódnak.

  Milan Zver (PPE). – Gospod predsednik! Žal mi je, da je Madžarska danes spet na tapeti. Dostikrat je bila žrtev dvojnih standardov. To ni dobro za prihodnost Evropske unije.

Odvzem glasovalnih pravic se mi zdi nesorazmeren, močan, močna kazen za vsako državo članico. Včeraj, moram priznati, sem bil zelo žalosten v tem Parlamentu. V tej ihti sovražnosti do Madžarske je skoraj 80 odstotkov članov tega Parlamenta študentom, mladim, raziskovalcem onemogočilo sodelovanje v Erasmus+, torej Madžarom.

Erasmus+, ki je program, ki je namenjen ravno kohezivnosti v Evropski uniji za boljšo povezanost. Na nek način je to program kulture, v katerem sodelujejo tudi Turki, Belorusi, Madžarom pa včeraj na glasovanju te možnosti nismo dali. To se mi zdi nefer.

  Domènec Ruiz Devesa (S&D). – Señor presidente, vicepresidente Šefčovič, ministra Lahbib en representación de la Presidencia belga, yo le quiero decir —como ya lo ha dicho también Juan Fernando López Aguilar— que venir a la Cámara, después de que Hungría se haya pasado cinco años en el procedimiento del artículo 7, a proponer que usted vaya a organizar otra reunión u otra comparecencia, perdone que le diga, es una broma. Es una broma, de verdad se lo digo.

Después de cinco años, usted lo que tiene que hacer, ya que es la presidenta en ejercicio del Consejo de Asuntos Generales, es convocar al Consejo para que vote el primer párrafo del artículo 7 por mayoría de cuatro quintos. No es difícil. Usted tiene el poder de hacerlo. Convóquelo —usted es la Presidencia, usted tiene el poder de hacerlo— y procedan a la votación, porque después de cinco años es evidente que hay un riesgo para el Estado de Derecho en Hungría.

Por último, por favor, ayúdennos a meter en el orden del día del Consejo Europeo —este o el siguiente— la reforma de los Tratados.

  Tamás Deutsch (NI). – Tisztelt Elnök úr! Magyar vagyok, büszke magyar. Azt is tudhatják, hogy zsidó származású magyar vagyok. A vészkorszakban hatszázezer magyar zsidót, köztük számtalan rokonomat pusztították el a nácik és a nyilasok. Erre jön egy Sarvamaa nevű képviselő, és engem is, egy holokauszt túlélő fiát lenáciz! Mert ez történt. Az említett képviselő egy nyilatkozatában lenácizott minket. Önök pedig az Európai Parlament baloldalán lelkesen és egyetértőleg megtapsolják a szélsőségesen gyalázkodót. Szabadságharcos vagyok, miként Orbán Viktor is. Mi magyarok személyesen harcoltunk a kommunista diktatúra ellen és magunk vívtuk ki a szabadságunkat és a függetlenségünket.

Erre önök itt az EP baloldalán, akiknek a többsége készen kapta a szabadságot, és akik csak tankönyvekből ismerik, mi is a diktatúra, nos Önök, a szabad és független Magyarországot lediktatúrázzák, a magyar emberek közös demokratikus döntéseit pedig törvénytelen módon támadják. Méltatlan őrjöngésüknek egyszer és mindenkorra véget kell vetni!

  Maria Grapini (S&D). – Domnule președinte, domnule comisar, doamnă ministră, dacă cetățenii ar fi ascultat această dezbatere, care se mai și cheamă prioritară, nu numai că ar fi dezamăgiți, ar fi și revoltați. Nu s-a spus nimic. Ce va face, de fapt, Consiliul în 1 februarie? Care este bilanțul? Spre rușinea doamnei președinte, a plecat și în preajma încheierii mandatului, nu a rămas la dezbaterea comună, dezbaterea prioritară. Ce să înțeleagă cetățenii? Că suntem interesați de federalizare, de punerea în practică a planului domnului Macron, Europa cu două viteze?

De fapt, s-o legalizăm, că avem Europa cu două viteze, pentru că președinția belgiană nu a spus nimic despre ce se va întâmpla cu Schengen. Se finalizează intrarea României în Schengen și a Bulgariei sau nu? Pentru că bilanțul Comisiei este dezastruos: piața este împărțită, populația a sărăcit, populația este polarizată, fermierii sunt în stradă, transportatorii sunt în stradă.

Nu s-a spus nimic: ajutăm agricultorii, modificăm politica agricolă comună, ajutăm cercetarea, populația săracă? Nimic. Deci este un dezastru această dezbatere și acesta este mesajul meu, pe care îl voi transmite la toți cetățenii: nu ne preocupă viața cetățenilor.

(End of catch-the-eye procedure)

  Maroš Šefčovič, Executive Vice-President of the Commission. – Monsieur le President, Madame la Ministre, I think we are gradually concluding what was indeed a very, very passionate debate this morning. Most interventions focused on two topics: Ukraine and Hungary.

First and foremost, I would like to thank you and I very much appreciate the overwhelming support for Ukraine. Despite the raging war, Ukrainians did their utmost to prepare for accession negotiations. They expanded national minority rights, improved their judicial system and ensured checks and balances on power. Lobbying bill to kerb the power of oligarchs just passed the first reading, and all this is happening under heavy missile and drone attacks on Ukrainian cities. Therefore, I very much appreciate your calls for mobilising financial support for Ukraine and Ukrainians. We will do our utmost, and I’m sure that in close cooperation with the Belgian Presidency to find appropriate solution at the next European Council meeting on 1 February.

I also heard very clearly the calls from many MEPs to focus also on other very important issues, be it the Green Deal, strategic autonomy, artificial intelligence, stronger social measures or intensifying our communications with farmers and foresters, the call for mobilising more financial resources to deal with natural disasters. All these calls and interventions just confirm how urgently we need review of multiannual financial framework. We are working very hard on this. I know that the Belgian Presidency is working very hard on this, and I think that support, which I heard from many of you – be it Mr Papandreou, Mr Štefanec, Ms Marques, Mr Fernandes, Mr Belka, Ms Hayer, Mr Moreno Sánchez – just proves that this is really the issue which is coming across all aisles and that there is overwhelming support of the European Parliament for urgent, speedy review of MFF and for mobilising adequate financial resources for the European project.

Another very important and passionate issue debated this morning concerned rule of law, Hungary and its access to EU funds. And you know, and I believe that all of you agree with me, that this Commission put the rule of law among our top priorities. Rule of law is diligently scrutinised and rule of law reports are debated at every single General Affairs Council and I am sure that the Minister would concur with me that we spend a lot of time and the discussions are very, very detailed in that regard and concern every single Member State. We also used all the instruments available to us to protect both our values and the EU’s financial interests. And last May, Hungary passed a new law on justice reform which addressed a number of our recommendations from the 2022 report. And this strengthens that judicial independence and limits the possibility of political interference on judiciary. This was required for Hungary to meet the conditions for cohesion funds, and on this, Hungary has delivered.

My colleagues, Commissioners responsible for the various aspects of this dossier, already briefed the European Parliament and, of course, are ready to provide further information and further clarifications any time to this House. But let’s not forget that EUR 20 billion is still frozen and blocked under the conditional mechanism. So we have to respect the rules we agreed to together and this is what we are doing. But I would like to reassure everyone in this House about our utmost vigilance if it comes to this very important matter.

  Hadja Lahbib, President-in-Office of the Council. – Mr President, dear Commissioner, honourable Members of Parliament. First of all, thank you very much for this passionate debate just a few weeks from what will certainly be a defining moment for Europe.

Je voudrais vous vous confier que juste avant, tôt ce matin, j'ai eu un contact téléphonique avec le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kouleba, qui m'a fait part des dernières nouvelles du terrain.

Ce que beaucoup d'entre nous ont suivi à distance par les images qui nous parviennent sur les réseaux sociaux ou par la télévision, les Ukrainiens l'ont vécu dans leur chair. Alors que nous célébrions les fêtes de fin d'année, l'armée russe a lancé, vous le savez, une offensive militaire sans précédent qui a fait de nouvelles victimes innocentes jusque dans les rues de Kiev. Des Ukrainiens qui aspiraient – qui aspirent toujours d'ailleurs – à faire partie de la famille européenne et qui en paient le prix fort depuis bientôt maintenant deux ans.

L'Ukraine nous regarde, le monde nous regarde. Nous devons aider l'Ukraine à résister – sinon à survivre – aux attaques, aux destructions massives, et il est de notre devoir d'aboutir à une solution soutenue par l'ensemble des membres de l'Union européenne. Cet objectif, ce sera le nôtre. Il y va de notre unité, de notre crédibilité en tant que membre fondateur de l'Union européenne, en tant que présidente du Conseil de l'Union, la Belgique y œuvrera sans relâche.

Assurer un soutien financier stable, prévisible et durable à l'Ukraine pour la période 2024-2027 est notre priorité, et je crois que le Parlement et le Conseil sont d'accord sur ce point. La présidence belge se tient donc prête à dialoguer rapidement avec les corapporteurs dès le lendemain du Conseil européen. Nous aurons alors plus de clarté sur les modalités de financement de l'Ukraine. Entre-temps, et comme je l'ai dit dans mon introduction, nous menons d'importants travaux préparatoires afin d'adopter cet instrument crucial dans les plus brefs délais.

Let me turn now briefly back to the rule of law in Hungary. Respect for the rule of law is not only vital for the functioning of our union, but it is also an essential precondition for implementing the EU budget and for complying with the principle of sound financial management. As I said, the rule of law has always been a priority to us, and I am proud to say that Belgium is probably one of the most vocal defenders of the rule of law in Europe.

We are very well aware of the legal framework for possible actions by the Council and the European Council provided for in Article 7. A decision on recommendations would first require a voting majority of 4/5 in the Council, after obtaining the consent of the European Parliament. In practice, it means that a good cooperation, political will and commitment from all the institutions will be needed.

At this stage, and as President of the Council, we can only note that the timeline left to us to potentially move on this is very short in this election year. But as I mentioned in the beginning, I intend to stay in close talks with this assembly on the situation in Hungary.

S'agissant aussi de la future présidence hongroise, je me limiterai à vous dire ceci: exercer une présidence, c'est une grande responsabilité, c'est un honneur, mais c'est aussi un devoir. 20 ans après son adhésion à l'Union européenne, que l'on célébrera d'ailleurs cette année en mai, il appartiendra à la Hongrie de montrer qu'elle est capable d'aller au delà de ses intérêts nationaux et de se mettre au service du projet européen, comme chaque présidence le fait.

C'est en tout cas dans cet esprit que nous avons pour l'instant travaillé en bonne collaboration dans le cadre du trio de présidences et j'espère qu'il en sera ainsi à l'avenir, en tout cas nous y serons vigilants. Et dans le contexte géopolitique actuel, la défense de nos valeurs et de l'État de droit est cruciale et va de pair avec la bonne gestion des fonds de l'Union européenne. C'est et cela restera primordial pour le Conseil aujourd'hui et à l'avenir.

Thank you for your attention.

  President. – Thank you very much, Madam Minister. I have received one motion for a resolution to wind up the debate on the situation in Hungary and frozen EU funds. The debate is now closed and the vote will be held on Thursday.

(The sitting was briefly suspended for technical reasons)

(The sitting resumed at 11.51)

  President. – The next item is the debate on the Council and Commission statements on the Review of the economic governance framework (2024/2516(RSP)).

I would like to inform Members that there will be only one round of political group speakers, and therefore there is no catch-the-eye procedure and no blue cards will be accepted.

  Hadja Lahbib, présidente en exercice du Conseil. – Monsieur le Président, Honorables parlementaires, la réforme du cadre de la gouvernance économique de l'Union européenne est l'une des priorités – oui il y en a beaucoup – les plus urgentes de la présidence belge. Nous nous trouvons face à un défi d'importance majeure. La gouvernance économique est un pilier essentiel de l'architecture de l'Union économique et monétaire, car il vise à détecter et à corriger les déséquilibres économiques susceptibles d'affaiblir nos économies.

Un accord sur les règles fiscales sera donc un vrai pas en avant pour notre stabilité budgétaire et viabilité aussi budgétaire. La croissance et la hausse de l'emploi se verront également directement impactées positivement. Ce que nous visons, c'est de réformer le cadre de la gouvernance économique de l'Union européenne, nos règles fiscales. Il est important de pouvoir appliquer les nouvelles règles déjà cette année et, pour cela, nous sommes appelés à arriver à terminer le travail législatif à temps.

Nous comptons sur vous pour relever ce défi avec nous et je vous remercie pour votre engagement d'entamer nos négociations le plus tôt possible avec la première réunion ciblée qui débutera aujourd'hui à 13 h. Il ne s'agit pas d'une tâche facile. Après des négociations très difficiles à la toute fin de l'année dernière, le 21 décembre, nous sommes arrivés à trouver un accord au sein du Conseil. Les positions de départ des États membres sur la réforme des règles budgétaires étaient très divergentes au début de ce processus en 2020. Et donc, c'est grâce à un travail inlassable lors des présidences successives que nous avons réussi à trouver un compromis qui améliore les règles existantes.

Nous remercions les ministres pour leur travail sans relâche, pour leur dévouement et pour leur capacité de se rallier de façon unanime à ce texte. La position du Conseil représente un équilibre délicat, vous le savez, entre tous les États membres. Nous savons qu'il ne nous reste que quelques semaines pour boucler le dossier. Il s'agit d'un calendrier extraordinairement serré compte tenu de la complexité et de la sensibilité des sujets. Mais nous serons toujours à l'écoute, bien sûr, en vue de trouver l'accord final nécessaire. Je vous remercie pour votre attention.

  Paolo Gentiloni, Member of the Commission. – Monsieur le Président, Madame la Ministre, honourable Members, the review of the economic governance framework has been a key commitment of this Commission, and the reform has long been due from our first public consultation in February 2020 before the COVID pandemic to the ambitious proposal we put forward in April of last year.

Last month, we reached an important milestone with the general approach in the Council. Even if clearly deviating from the Commission’s proposal on some aspects, this was a significant step forward, and today we are reaching another major milestone in this House. Let me thank the rapporteurs and all the committees involved for their hard work.

As we look ahead to the trilogues that will start this afternoon, it will be crucial to preserve the logic of our proposals, especially in four respects. First, moving to a risk-based, differentiated approach to ensure realistic and sustainable debt reduction. Second, building in strong incentives for investments and reform to support sustainable growth. Third, strengthening national ownership. And fourth, developing credible enforcement mechanisms.

The Commission stands ready to facilitate the upcoming negotiations, aware of the importance of the role the Parliament will play in the decision process.

But let me be clear, there is not much time to deliver. As the Minister representing the Presidency just said, with the European elections approaching and the recent deactivation of the general escape clause and the reintroduction of the pre-existing rules, it is both important and urgent that we finalise this dossier and provide clarity and predictability to fiscal policy. Because we all know the limits of the old rules that are the existing rules.

In the current uncertain economic and geopolitical environment, let us not lose sight of the ultimate goal: a reform framework that allows for gradual debt reduction while making space for the massive public investments that Europe needs to successfully address the challenges before us.

  Esther de Lange, on behalf of the PPE Group. – Mr President, I think ‘you cannot escape the responsibility of tomorrow by evading it today’ pretty much sums up the core of the debate on the economic governance framework.

We need to take responsibility to protect the credibility of the Union and the stability of the eurozone by agreeing on new rules that are realistic and can be and will be respected and enforced. This is why the Commission made a proposal that is more country-specific when it comes to achieving sustainable debt levels, which I welcome.

This is why Parliament – in our negotiating position for which we asked for this House’s mandate today – introduces some additional flexibility to maintain room for much-needed investments in the key priorities of the Union, and I thank my rapporteur Margarida Marques and the shadows who made this possible.

Now there will be those on the extreme right and the extreme left of the House that will vote against the mandate to deliver this better framework: no surprises there.

What I find more regrettable is the position of the Greens: strong supporters of the Euro, but against the very rules needed to keep it strong and stable. Very much like having your cake and eating it. More regrettable also because the additional room for investments and the capacity to react to unforeseen circumstances needed so much for the green transition are part of the new framework and are part of Parliament’s mandate.

Yes, ‘sustainability’ – or ‘stewardship’, as I call it as a Christian Democrat – means respecting our planet. But it also means not burdening next generations with unsustainable levels of debt. You cannot escape the responsibility of tomorrow by evading it today.

  Margarida Marques, em nome do Grupo S&D. – Senhor Presidente, Senhora Ministra, Senhor Comissário Gentiloni, o Parlamento alcançou, em dezembro, um acordo abrangente sobre a reforma da governação económica que vamos votar hoje. É equilibrado, progressista e com uma forte dimensão social. Obrigada, Esther de Lange. Obrigada, relatores—sombra.

Propomos flexibilidade, mais tempo para a redução da dívida. Recusamos novas metas no défice. Rejeitamos novas políticas de austeridade. Propomos espaço orçamental e de investimento para as transições climática e digital, defesa e Pilar Europeu dos Direitos Sociais. Assente na diversidade, propomos mais apropriação para os Estados—Membros, melhor democracia, com um papel relevante dos parlamentos nacionais e parceiros sociais. São estas algumas prioridades que vamos levar às negociações, que se iniciam após a aprovação do mandato.

Os Socialistas e Democratas, somos uma família política responsável, um parceiro de confiança, que vai à luta.

Our group will fight to say no to austerity, and yes to investment.

We will fight to have fiscal rules that promote growth and a strong social dimension.

We will fight for the future of Europe.

Não somos aqueles partidos que se afastam da discussão, pedem adiamentos, recusam, desde o primeiro dia, qualquer negociação. Não somos aqueles partidos que dizem que não querem a austeridade, mas defendem, de facto o regresso às regras antigas que trará austeridade de volta à Europa.

É hora de começar a trabalhar com o Conselho e a Comissão para termos, em tempo útil, um quadro orçamental credível que promova o crescimento económico e o emprego. Uma União Monetária, uma moeda única, não pode viver sem regras e correr riscos. 

Finalmente, é preciso destacar um ponto: qualquer das propostas das três instituições será sempre melhor que o regresso às regras antigas. 

  Billy Kelleher, on behalf of the Renew Group. – Mr President, by default, I’m an optimist. But at times we also have to be realistic. The European economy has faced many challenges over the last five years. Unfortunately, we are going to face many more over the next number of years.

To reach our 2050 climate neutrality goals it is estimated that we will have to spend an additional EUR 360 billion per annum.

Our populations are getting older, and many Member States are ill-prepared for the challenges and the cost that this will bring. It is estimated by 2050, most people will outlive their retirement savings by between 8 and 20 years.

Meanwhile, the Commission warned this week that, whilst energy prices are stabilising, they will not return to pre-pandemic levels in the foreseeable future.

This is all against the backdrop of the fact that 18 Member States currently have debt-to-GDP ratios of above 60%, or are running budget deficits of over 3%, or both – and we are going to deactivate the emergency escape clause this spring.

It is clear to me, and to many experts, that we cannot return to the rigidity of the existing economic governance framework. We need a flexible, tailored framework that allows our Union to face the many challenges, while ensuring fiscal responsibility, debt consolidation, and encouraging investment and growth.

This has been a difficult file to negotiate. The various political ideologies underpinning our different economic theories go to the heart of all our political groups. Therefore, I want to thank my fellow negotiators, and my colleagues in the Renew Group, for showing pragmatism and common sense.

I also want to urge everybody in this House to support the mandate to go to trilogue. It would be grossly irresponsible, even reckless, if we were to delay or prevaricate this very serious issue any further. So I urge all to support the mandate.

I am genuinely disappointed that the Greens will not support moving to trilogue. This Parliament must be at the negotiating table to represent citizens in negotiating the review of the economic governance framework with the Council. We owe that to everybody that’s dependent on the euro and the stability of that currency.

  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, chers collègues, dans cet hémicycle, une large majorité reconnaît l'urgence climatique et a voté l'obligation de neutralité carbone en 2050. Dans le même temps, l'agression russe nous confronte à la nécessité d'un effort majeur de soutien à l'Ukraine et, ultimement, pour notre propre défense. Il n'y a pas si longtemps, la pandémie nous a rappelé l'urgence de réinvestir nos services publics essentiels, à commencer par la santé.

Tout cela exigera, de la part des pouvoirs publics, chaque année, un surcroît d'investissement a minima de deux points de PIB pour le quart de siècle à venir. Il est évidemment crucial qu'une partie de ces investissements soit financée par une contribution accrue des grandes entreprises et des grands patrimoines qui, aujourd'hui encore, tirent leur épingle du jeu fiscal. Il est toutefois inéluctable que le gros de ces dépenses sera financé par l'emprunt.

Eh bien, c'est ce que les nouvelles règles budgétaires, telles qu'adoptées par le Conseil et telles que notre Parlement s'apprête à les adopter, rendront tout simplement impossible, tant elles sont déterminées par le délire obsessionnel de la réduction de la dette. Et ce ne sont ni les trois ans de répit négociés par le Conseil, ni les quelques cache-misère obtenus par ce Parlement qui changent quoi que ce soit à l'équation.

Chers collègues, voter ces règles, c'est choisir l'impuissance à contrer le bouleversement climatique et nous condamner à en subir les conséquences humaines, économiques et sociales. Impuissance à conquérir un leadership européen dans la révolution industrielle verte déjà bien engagée. Impuissance à empêcher la victoire de la Russie en Ukraine.

Voter ces règles, c'est aussi, par des coupes sombres dans les services publics et la sécurité sociale que ces règles exigeront, saper plus encore la cohésion de nos sociétés et pousser toujours plus de nos concitoyens dans les bras des nationaux-populistes. Voter ces règles, c'est choisir pour l'Union européenne un lent suicide environnemental, économique, géopolitique et démocratique. Voter ces règles, c'est nous couper les ailes au moment même où nous devons prendre notre envol.

Chers collègues, en juillet 1940, Winston Churchill était seul en Europe pour faire face aux puissances de L'axe. Un isolement que notre Union pourrait bien connaître dans quelques mois si les États-Unis devaient choisir le repli nationaliste. Si le premier ministre britannique d'alors avait été soumis aux règles budgétaires ineptes que nous nous préparons à adopter, il n'aurait eu d'autre choix que de renoncer à la lutte, avec les conséquences funestes qu'on imagine.

La situation devant laquelle l'Union européenne se trouve aujourd'hui n'est pas moins grave. À rebours du fondamentalisme idéologique, elle exige de notre part une vision stratégique. Alors rejetons ce texte pour entamer, dès le début du prochain mandat, l'élaboration de règles budgétaires enracinées dans le réel, combinées à une réelle capacité d'investissement commune sur le modèle du plan de relance post-Covid. Elles nous équiperont pour faire face aux défis de notre temps.

  Johan Van Overtveldt, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, collega’s, minister, begrotingsregels klinken soms abstract, maar ze zijn wel absoluut noodzakelijk voor de discipline die een monetaire unie vereist.

De afgelopen jaren werden op Europees niveau budgetten gecreëerd om uiteenlopende problemen op te lossen en wetgeving aangenomen die veel geld zal kosten. De wereld rondom ons is de laatste jaren echter ook drastisch veranderd. Europa leeft niet in een geopolitieke bubbel. Het is hard wakker worden op dat vlak en wij zijn veel te lang naïef geweest op dat punt. Dit alles betekent dat we goed moeten nadenken hoe we het kostbare belastinggeld zullen uitgeven. Belangrijke verschuivingen in die uitgaven dringen zich op, willen we enige geopolitieke rol van betekenis blijven spelen.

Begrotingstekorten moeten teruggedrongen worden, de tomeloze schuldopbouw moet gestopt worden. Zij die zich daartegen verzetten, leggen niet enkel een tijdbom onder de toekomstige welvaart, maar ook onder het voortbestaan van de monetaire unie. “Whatever it takes” heeft qua monetair beleid ook duidelijk haar grenzen.

Cruciaal voor gezonde begrotingen in deze uitdagende tijden is economische groei. Zonder groei is er enkel statische herverdeling en dat zal de maatschappelijke relaties, die vandaag op vele punten al behoorlijk gespannen zijn, verder op scherp zetten. Stop dus alsjeblieft met die pleidooien voor degrowth.

Eveneens problematisch zijn tot slot de stromen van staatssteun binnen de Europese Unie. Honderden miljoenen aan subsidies voor de Duitse en Franse industrie, terwijl de positie van de kleinere lidstaten gewoon genegeerd wordt. Dit is oneerlijke concurrentie en oneerlijke concurrentie ondermijnt de eengemaakte markt, een van de fundamenten van de Europese Unie.

  Gunnar Beck, im Namen der ID-Fraktion. – Herr Präsident! Mit der Euro-Einführung entschied sich die EU für eine Hartwährung nach Vorbild der deutschen D-Mark, mit niedriger Inflation und einer Zentralbank, die Sparer und Rentner schützt, Verschuldung erschwert und Wachstum begünstigt. Man einigte sich auf klare Schuldenregeln und ein Inflationsziel von unter 2 %. Symbolisch wurde Frankfurt Sitz der EZB.

Nach 25 Jahren Euro haben wir Rekordinflation und Rekordverschuldung. Die Maastricht-Schuldenregeln werden missachtet. Europa ist in der Stagflation, mit dem geringsten Wirtschaftswachstum der entwickelten Welt. Der Lebensstandard der Mehrheit sinkt so schnell wie nie.

Der Euro wurde lirafiziert, und die Verschuldung grassiert. Und wie bei den Dublin-Asylregeln, die nur deshalb scheitern, weil man sie ignoriert, sollen jetzt die Schuldenregeln gelockert werden, weil sie aus politischen Gründen nie angewendet wurden. Jeder Staat soll künftig seine eigenen, maßgeschneiderten, flexiblen Schuldenregeln erhalten.

Die Folge: Die Schuldenspirale wird weiter angeheizt, denn für noch höhere Schulden Einzelner haften alle gemeinsam – über höhere Inflation, die Erspartes und Einkommen überall im Euroraum entwertet.

Schulden können Wachstum schaffen, wenn sie Investitionen in Zukunftstechnologien fördern. Doch Ihre Schuldenpolitik hier finanziert Klimarettung und Massenmigration – mit exponentiell steigenden Kosten – ohne Wertschöpfung.

Ex-EZB-Chef Draghi sagte einmal, der Euro sei ein Wunder – so wie die Hummel, die fliege, obwohl sie es nach den Gesetzen der Aerodynamik nicht können dürfe. Die Hummel fliegt wirklich, aber nicht aus Willenskraft, sondern im Einklang mit den Naturgesetzen. Ihr Euro... (Der Präsident unterbricht den Redner.)

  José Gusmão, em nome do Grupo The Left. – Senhor Presidente, quando o processo de revisão das regras de governação económica foi iniciado, a Comissão prometeu que teríamos novas regras que iriam promover o investimento público, iriam respeitar a soberania e as escolhas democráticas dos cidadãos europeus. Tudo publicidade enganosa. Estas regras têm um conjunto de critérios, mas o fundamental – o que orienta as trajetórias orçamentais dos países – é o da despesa. Ou seja, vamos regressar ao tempo dos programas de contenção e de corte na despesa, que falharam, em toda a Europa, incluindo na dimensão das contas públicas.

E, sobretudo, as regras não têm uma única cláusula que proteja o investimento público massivo, que a Comissão diz que é necessário – e é, para responder aos problemas sociais e ao desafio climático. A única coisa que existe é uma cláusula de exceção para os desvios da trajetória, que carece de autorização da Comissão, que a Comissão atribuirá discricionariamente.

Aliás, nem faz muito sentido falar em novas regras de governação económica, porque o que temos perante nós é apenas a concessão de um poder discricionário, sem precedentes, à Comissão Europeia, que poderá impor trajetórias aos países, mesmo quando as trajetórias propostas pelos governos cumpram os critérios definidos nas regras. Poderá decidir discricionariamente quais os países que têm direito à cláusula de escape nacional, decidirá sobre a exceção do investimento, em caso de desvios, e decidirá também – e isto é muito significativo – que, quando um governo que implemente políticas de austeridade seja derrotado nas urnas pelos seus cidadãos, o governo seguinte seja obrigado a cumprir as mesmas metas orçamentais. Sobre o respeito pela democracia, estamos conversados.

Querem perceber porque é que a extrema-direita cresce na Europa? Olhem para estas regras.

  Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, la riforma del patto di stabilità è forse una delle missioni più importanti di questa legislatura ma, a differenza di quanto fatto con il NextGenerationEU, rischiamo in questo caso una soluzione un po' "gattopardesca": volevamo che tutto cambiasse ma, alla fine dei conti, purtroppo tutto resta sin troppo simile a com'era prima.

Perché? Perché l'accordo che è stato raggiunto ha stravolto gli obiettivi fondamentali che in primis proprio la Commissione europea si era posta, e che tutti quanti noi auspicavamo e difendevamo: snellimento del quadro normativo, flessibilità, maggiore applicabilità da parte dei governi. Fino a un anno fa si parlava di lezioni apprese dalla stagnazione post-crisi del debito sovrano e, da ultimo, dalla pandemia che abbiamo purtroppo vissuto, ma abbiamo forse cantato vittoria troppo presto.

Voglio essere chiaro: nessuno nega la necessità di ridurre il debito eccessivo, ma è necessario farlo in modo coerente, pragmatico e sensato, senza impiccarci strettamente ai numeri, focalizzandoci più che altro sugli obiettivi che ci siamo posti. Essere in grado di investire per renderci competitivi nei mercati globali è imprescindibile, ma con queste regole, permettetemi di dirlo, sarà ben difficile, per non dire forse impossibile.

Senza un fondo di sovranità strategica, che resta ancora un miraggio di là da venire, senza un bilancio federale comune e viste le enormi differenze di spazi fiscali e di possibilità di spesa, rischiamo di erodere la stabilità economica e sociale della nostra Unione.

Dispiace vedere che il governo italiano, al posto di difendere in modo intelligente e duro e di fare alleanze, si sia avvitato in un'assurda polemica poco comprensibile tra Meloni e Conte sul MES, al posto di mettere tutto il suo peso sull'obiettivo strategico che era proprio quello della riforma del patto di stabilità.

Dico, però, a chi oggi celebra questo patto come una grande vittoria: state molto attenti! Non pensate a riportare in patria lo scalpo del nemico per il consenso elettorale di breve termine delle prossime elezioni, perché in gioco c'è proprio il futuro dell'integrazione, con gli obiettivi di transizione ecologica e digitale. È la crescita della nostra Unione che state oggi mettendo in ginocchio.

Vogliamo che questo sia la fine dell'inizio, o piuttosto l'inizio della fine? Sarà al nostro coraggio deciderlo ma di certo, oggi, il messaggio che riceviamo non è quello che avremmo voluto vedere.

VORSITZ: OTHMAR KARAS
Vizepräsident

  President. – The debate is closed.

Written statements (Rule 171)

  Estrella Durá Ferrandis (S&D), por escrito. – Como socialdemócratas, creemos en la importancia de promover un crecimiento sostenible e inclusivo basado en los principios de justicia social y sostenibilidad ambiental, fortaleciendo al mismo tiempo la sostenibilidad de la deuda pública. La revisión de las reglas fiscales actuales es fundamental para alcanzar estos objetivos.

El compromiso final acordado por el Parlamento Europeo tiene una fuerte firma progresista que garantiza reglas fiscales de la UE más justas que protegerán a los ciudadanos y empresas europeos contra la austeridad al impulsar las inversiones y los derechos sociales.

Este acuerdo es mucho mejor que la propuesta de la Comisión Europea y el acuerdo alcanzado por los Estados miembros de la UE. También es mucho mejor que volver a las viejas reglas o no tener ninguna regla. Este debate fue muy importante para apoyar claramente el acuerdo alcanzado en el Parlamento Europeo y dar al Consejo y a la Comisión una indicación clara de los objetivos y prioridades del Parlamento de cara a las negociaciones de diálogos tripartitos.

  Lina Gálvez Muñoz (S&D), por escrito. – Como socialdemócratas, creemos en la importancia de promover un crecimiento sostenible e inclusivo basado en los principios de justicia social y sostenibilidad ambiental, fortaleciendo al mismo tiempo la sostenibilidad de la deuda pública. La revisión de las reglas fiscales actuales es fundamental para alcanzar estos objetivos.

El compromiso final acordado por el Parlamento Europeo tiene una fuerte firma progresista que garantiza reglas fiscales de la UE más justas que protegerán a los ciudadanos y empresas europeos contra la austeridad al impulsar las inversiones y los derechos sociales.

Este acuerdo es mucho mejor que la propuesta de la Comisión Europea y el acuerdo alcanzado por los Estados miembros de la UE. También es mucho mejor que volver a las viejas reglas o no tener ninguna regla. Este debate fue muy importante para apoyar claramente el acuerdo alcanzado en el Parlamento Europeo y dar al Consejo y a la Comisión una indicación clara de los objetivos y prioridades del Parlamento de cara a las negociaciones de diálogos tripartitos.

  Nicolás González Casares (S&D), por escrito. – Como socialdemócratas, creemos en la importancia de promover un crecimiento sostenible e inclusivo basado en los principios de justicia social y sostenibilidad ambiental, fortaleciendo al mismo tiempo la sostenibilidad de la deuda pública. La revisión de las reglas fiscales actuales es fundamental para alcanzar estos objetivos.

El compromiso final acordado por el Parlamento Europeo tiene una fuerte firma progresista que garantiza reglas fiscales de la UE más justas que protegerán a los ciudadanos y empresas europeos contra la austeridad al impulsar las inversiones y los derechos sociales.

Este acuerdo es mucho mejor que la propuesta de la Comisión Europea y el acuerdo alcanzado por los Estados miembros de la UE. También es mucho mejor que volver a las viejas reglas o no tener ninguna regla. Este debate fue muy importante para apoyar claramente el acuerdo alcanzado en el Parlamento Europeo y dar al Consejo y a la Comisión una indicación clara de los objetivos y prioridades del Parlamento de cara a las negociaciones de diálogos tripartitos.

  Cristina Maestre Martín De Almagro (S&D), por escrito. – Como socialdemócratas, creemos en la importancia de promover un crecimiento sostenible e inclusivo basado en los principios de justicia social y sostenibilidad ambiental, fortaleciendo al mismo tiempo la sostenibilidad de la deuda pública. La revisión de las reglas fiscales actuales es fundamental para alcanzar estos objetivos.

El compromiso final acordado por el Parlamento Europeo tiene una fuerte firma progresista que garantiza reglas fiscales de la UE más justas que protegerán a los ciudadanos y empresas europeos contra la austeridad al impulsar las inversiones y los derechos sociales.

Este acuerdo es mucho mejor que la propuesta de la Comisión Europea y el acuerdo alcanzado por los Estados miembros de la UE. También es mucho mejor que volver a las viejas reglas o no tener ninguna regla. Este debate fue muy importante para apoyar claramente el acuerdo alcanzado en el Parlamento Europeo y dar al Consejo y a la Comisión una indicación clara de los objetivos y prioridades del Parlamento de cara a las negociaciones de diálogos tripartitos.

  Andżelika Anna Możdżanowska (ECR), na piśmie. – Nowelizacja przepisów o rynkach instrumentów finansowych jest wsparciem rozwoju jednolitego rynku kapitałowego i kolejnym krokiem w kierunku pełnej unii rynków kapitałowych. Europa potrzebuje równych i uczciwych warunków gry dla giełd i inwestorów. Utworzenie bazy informacji skonsolidowanych zapewni inwestorom kompleksowy obraz danych rynkowych, zaś zakaz płatności za przepływy zleceń (PFOF) ukróci tę bardzo niebezpieczną praktykę. Generalny zakaz PFOF to dobra wiadomość, ponieważ jest to rodzaj łapówki, która zniechęca brokera do działania zgodnego z najlepszym interesem klienta. Dodatkowo zwiększa spready bid-ask oraz utrudnia wejście na rynek nowym podmiotom obsługującym obrót akcjami.

Aby inwestować bezpiecznie i odpowiedzialnie, potrzebny jest pełny i szeroki obraz sytuacji. Potrzebna jest możliwość łatwego przeglądu sytuacji spółek giełdowych. Kluczowa jest także relacja pełnego zaufania miedzy klientem a brokerem. Europa – jeśli ma pozostać konkurencyjna – potrzebuje nie tylko wydajnej produkcji przemysłowej, ale także silnych rynków kapitałowych, które przyspieszą inwestycje. Musimy zmniejszyć fragmentację tych rynków, zwiększyć ich rozmiar i atrakcyjność. Nowelizacja przepisów o rynkach instrumentów finansowych jest ważnym krokiem w tym kierunku.

  Domènec Ruiz Devesa (S&D), por escrito. – Como socialdemócratas, creemos en la importancia de promover un crecimiento sostenible e inclusivo basado en los principios de justicia social y sostenibilidad ambiental, fortaleciendo al mismo tiempo la sostenibilidad de la deuda pública. La revisión de las reglas fiscales actuales es fundamental para alcanzar estos objetivos.

El compromiso final acordado por el Parlamento Europeo tiene una fuerte firma progresista que garantiza reglas fiscales de la UE más justas que protegerán a los ciudadanos y empresas europeos contra la austeridad al impulsar las inversiones y los derechos sociales.

Este acuerdo es mucho mejor que la propuesta de la Comisión Europea y el acuerdo alcanzado por los Estados miembros de la UE. También es mucho mejor que volver a las viejas reglas o no tener ninguna regla. Este debate fue muy importante para apoyar claramente el acuerdo alcanzado en el Parlamento Europeo y dar al Consejo y a la Comisión una indicación clara de los objetivos y prioridades del Parlamento de cara a las negociaciones de diálogos tripartitos.

  Nacho Sánchez Amor (S&D), por escrito. – Como socialdemócratas, creemos en la importancia de promover un crecimiento sostenible e inclusivo basado en los principios de justicia social y sostenibilidad ambiental, fortaleciendo al mismo tiempo la sostenibilidad de la deuda pública. La revisión de las reglas fiscales actuales es fundamental para alcanzar estos objetivos.

El compromiso final acordado por el Parlamento Europeo tiene una fuerte firma progresista que garantiza reglas fiscales de la UE más justas que protegerán a los ciudadanos y empresas europeos contra la austeridad al impulsar las inversiones y los derechos sociales.

Este acuerdo es mucho mejor que la propuesta de la Comisión Europea y el acuerdo alcanzado por los Estados miembros de la UE. También es mucho mejor que volver a las viejas reglas o no tener ninguna regla. Este debate fue muy importante para apoyar claramente el acuerdo alcanzado en el Parlamento Europeo y dar al Consejo y a la Comisión una indicación clara de los objetivos y prioridades del Parlamento de cara a las negociaciones de diálogos tripartitos.

(The sitting was briefly suspended)

(Die Sitzung wird um 12.17 Uhr wieder aufgenommen.)

  Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Abstimmung.

(Abstimmungsergebnisse und sonstige Einzelheiten der Abstimmung: siehe Protokoll.)

– Nach der Abstimmung:

  Marlene Mortler, rapporteur. – Mr President, I request the plenary to refer the file back to ENVI for interinstitutional negotiations.

(Das Parlament billigt den Antrag auf Rücküberweisung an den Ausschuss.)

– Vor der Abstimmung:

  Ibán García Del Blanco, ponente. – Señor presidente, la música es un pilar fundamental de nuestro patrimonio cultural, es una expresión de nuestra diversidad, también de la diversidad lingüística. Y, de alguna manera, también es el repositorio de una gran herencia cultural que se va incorporando progresivamente también a las piezas musicales, que hoy son las piezas más modernas.

Es un sector también que se ha digitalizado de manera acelerada, el más digitalizado probablemente del mundo cultural. Y, a través de esa digitalización, hoy se consume la música de diversas formas. También se produce música con innovaciones todos los días y, además, cada vez se escucha más música. Nunca se habían escuchado tantas piezas ni nunca habían estado tantas piezas a disposición. Se estima que hasta 100 000 piezas nuevas de música se incorporan al mercado global cada año.

De la misma forma, se estima que el valor económico de la música también es inmenso. Se habla de un mercado global de entre 25 000 y 45 000 millones de euros —o de dólares— anuales.

Pero también es un sector en el que se han producido enormes desequilibrios. Para empezar, porque, aunque, como digo, el valor de la música cada vez es mayor, lo que llega a los autores, lo que llega a los músicos y artistas, cada vez es menor; además de servir como vehículo de la diversidad cultural, es cierto que una tendencia a la uniformidad está, de alguna manera, también creando muchas desigualdades y desequilibrios.

Y, en ese sentido, este informe, que está además ampliamente apoyado por la Comisión de Cultura, intenta señalar algunas de esas dificultades y plantear medidas que puedan resolverlas. En primer lugar, por parte del propio mercado y, en segundo lugar, con alguna regulación que, eventualmente, sea necesaria para garantizar esa diversidad cultural y para garantizar también que la distribución de los beneficios sea más justa.

Así que quiero darles las gracias a todos los ponentes y a todos los ponentes alternativos que han trabajado en este informe. Creo que vamos a sacar adelante una pieza que es importantísima para el futuro y la sostenibilidad del propio sector musical.

– Vor der Abstimmung:

  Christian Ehler, Berichterstatter. – Herr Präsident, meine Damen und Herren! Ich weiß, wie sehr diese kurzen Ansprachen vor Berichten allen auf die Nerven gehen, aber wir haben heute Morgen eine Diskussion über Rechtsstaatlichkeit geführt. Und dieser Vorschlag ist der erste Vorschlag dieses Parlaments an die Kommission, ganz konkret den legislativen Rahmen zum Schutz der Freiheit der Wissenschaften in Europa zu etablieren.

Wir haben lernen müssen, und wir haben es vielleicht nicht gedacht, dass im 21. Jahrhundert in Europa von europäischen Regierungen zum ersten Mal die Freiheit der Wissenschaften, die Freiheit der Hochschulen unter Druck geraten ist. Wir haben auch gelernt, dass die einzige Entscheidung des Europäischen Gerichtshofs sich nicht auf die europäischen Verträge bezieht, sondern auf die Niederlassungsfreiheit nach WTO. Anders wäre der Rechtsspruch des Europäischen Gerichtshofs zum Fall der Universität in Ungarn nicht zustande gekommen.

Wir haben zum ersten Mal, dass dieses Parlament in diesem Jahr zusammen einen Bericht über den Stand der Freiheit der Wissenschaften in Europa veröffentlicht, und zwar deshalb, weil es zum Stand der Freiheit der Wissenschaften in Europa nicht zum Besten steht. STOA, die Wissenschaftscommunity in Europa, hat zum ersten Mal gemeinsam – und dieses Haus, nicht die Kommission, nicht der Rat – einen Bericht zum Stand der Freiheit der Wissenschaft in Europa veröffentlichen müssen. Dieser Bericht ist überparteilich zustande gekommen, und er fordert die Kommission nicht nur auf, sondern macht einen konkreten Vorschlag, wie wir die Rechtsgrundlage verändern, um die Freiheit der Wissenschaften in Europa zu schützen. Ich bitte Sie, breit zuzustimmen, dann haben wir die Grundlage, die Kommission dazu aufzufordern.

– Vor der Abstimmung:

  Klemen Grošelj, rapporteur. – Mr President, when we speak of China as a direct or indirect owner of critical infrastructure, we need to bear in mind that its socio-political system is profoundly different from ours.

The main element of the Chinese system is a full and complete military-civilian fusion that means the state leads state-directed programmes and plans to make use of all state and commercial power to strengthen the PLA.

There are several security and defence risks associated with it: a risk of transfer of technology and technological know-how to companies directly or indirectly connected to China’s military; the risk of China’s monopoly in certain technology fields, such as batteries, silicon production, not to mention a monopoly on rare earths and other critical materials that constitutes a risk to EU defence and industry.

Undersea cable communication is a third important security concern, due to the technology used, and services provided to EU diplomatic and military structures.

As President von der Leyen said, we should not strive for decoupling from China, but rather de-risking. We need to develop a toolkit to efficiently address the EU security and defence concerns. European critical infrastructure remains vulnerable. Therefore, we need to develop a holistic model of screening foreign direct investments, as well as all actors involved in EU critical-infrastructure projects.

We need a swift adoption, and full implementation, of an expanded regulatory framework to exclude entities that could have security implications for the EU, especially in the field of enabling technologies with military applications.

Dual-use technologies need to be clearly defined and based on forward-looking criteria, and we need a legal framework to mitigate the security risks coming from the suppliers of undersea cable systems and services to prevent unauthorised intelligence and data gathering – and we must support and strengthen the resilience of our closest partners, especially candidate countries and strategic allies.

I would like to thank all who took part in the preparation of this report.

– Vor der Abstimmung:

  Axel Voss, Berichterstatter. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir beschäftigen uns jetzt hier in diesem Bericht mit dem sogenannten global-virtuellen Raum, den wir gemeinhin auch irgendwie als Metaversum bezeichnen.

Und wir sollten es nicht, wie bei den sozialen Medien, versäumen, eine Regelung oder überhaupt die Fragen aufzuwerfen, sondern uns hier damit beschäftigen, was morgen an Fragen auf uns zukommt. Natürlich haben wir mehr Fragen als Lösungen in diesem Bericht, aber das ist der Startpunkt, um sich überhaupt entsprechend damit zu beschäftigen.

Wir sind uns eigentlich alle sicher, dass das oder die Regeln, die wir heute beschließen, eigentlich auch in der virtuellen Welt gelten sollen. Nur sie werden nicht alle passen und deshalb kommen wir zu bestimmten Fragen:

Wer wird im Metaversum eigentlich unser Vertragspartner sein? Brauchen wir dort ein Identifikationsmanagement? Welches Gericht wird noch zuständig sein? Welches Recht ist überhaupt anwendbar? Brauchen die Avatare, die dort rumlaufen, eine Rechtspersönlichkeit? Und lauter solche Fragen wollen wir hier beantworten.

  Ibán García Del Blanco, ponente. – Ante el avance tecnológico tan vertiginoso que estamos viviendo, parece como si todo lo que estaba contenido en los libros de ciencia ficción se tornara realidad de la noche a la mañana.

Con la web 4.0, con los mundos virtuales, ocurre exactamente lo mismo. Parece que estamos frente a una novela de Philip K. Dick, pero, en la práctica, estamos ante una realidad que ya es cierta. Es verdad que muy centrada en el mundo del videojuego todavía, pero, según todos los estudios, —en el último de la Comisión se habla de un crecimiento exponencial del 20 o el 30 % anual en el modelo de negocio relacionado con los mundos virtuales— estamos ante una realidad a la que el Derecho no puede dar la espalda. En ese sentido, intentamos anticipar muchos de los debates que mi compañero acaba de avanzar en su intervención.

Creo que, en ese sentido, también el Parlamento Europeo y las instituciones europeas somos pioneras en el mundo en cuanto a posicionarnos ante los retos que conlleva y, sobre todo, incidimos mucho —y yo creo que es la parte principal— en la necesidad de una formación masiva y de una inversión masiva para no perder el paso como ciudadanos europeos en la competición mundial.

– Vor der Abstimmung:

  Caroline Roose, rapporteure. – Monsieur le Président, chers collègues, imaginez une vie où des actes simples comme allumer la lumière ou garder des aliments au frais sont un luxe. C'est la réalité quotidienne pour des centaines de millions de personnes. L'accès à l'énergie propre et fiable est un moteur de développement. L'accès à l'électricité permet de développer l'éducation des enfants, de garantir des soins médicaux de qualité et des moyens de subsistance pour les communautés. C'est aussi un vecteur important pour l'égalité entre les femmes et les hommes.

Mais, dans beaucoup de pays en développement, les infrastructures énergétiques demeurent insuffisantes. L'utilisation de sources d'énergie traditionnelles et polluantes a des conséquences dévastatrices sur la santé et l'environnement. L'Union européenne investit massivement dans des projets énergétiques en Afrique, mais nous avons mis l'accent sur de grandes infrastructures, négligeant souvent les besoins locaux.

Il est temps de réorienter nos efforts vers des projets locaux et à petite échelle, tels que l'installation de panneaux solaires dans les villages ou le remplacement du bois par des cuisinières à faibles émissions. Nous devons mettre fin à tout financement de projets d'énergies fossiles et privilégier les énergies renouvelables respectueuses des communautés locales et du climat.

Nous devons agir maintenant en travaillant ensemble, en soutenant l'innovation et en finançant des projets durables. Nous pouvons garantir que l'accès à l'énergie ne soit plus un luxe, mais une réalité pour tous. L'avenir énergétique des pays en développement nous concerne directement. Investir dans les énergies propres aujourd'hui, c'est bâtir un monde plus sûr et plus durable pour demain. Je vous invite vraiment à adopter ce texte tel qu'il a été adopté en commission du développement.

– Vor der Abstimmung:

  Pablo Arias Echeverría, ponente. – Señor presidente, señorías, este informe es fundamental y sienta la base de lo que será la próxima etapa en la revolución digital: la Web 4.0 y los mundos virtuales. Hemos experimentado en la Unión Europea las diferentes transiciones digitales de la web sin prestarles suficiente atención.

Nuestro mercado único, desprovisto de legislación digital, se volvió el terreno de juego de las grandes plataformas, que se instalaron aquí imponiendo sus normas y autorregulándose. Esto ha lastrado, sin duda, la competitividad de nuestras empresas, especialmente nuestras pymes, y generado un coste inmenso para nuestros ciudadanos en términos de privacidad. No podemos, ni debemos, volver a dejar solo en manos de empresas privadas algo que va a seguir transformando nuestras vidas y nuestra sociedad.

Hemos aprendido de nuestros errores como lo demuestra el impresionante trabajo que hemos realizado esta legislatura con la Ley de Servicios Digitales, la Ley de Mercados Digitales, la Ley de Datos o la Ley de Inteligencia Artificial, entre otros. Sin embargo, siempre hemos llegado tarde.

En este informe destacamos como prioritarios el talento europeo, la formación en habilidades digitales, la competitividad de nuestras empresas, la protección de los ciudadanos, especialmente de las personas más vulnerables como los niños, la innovación, la accesibilidad e inclusión de personas con discapacidad y una infraestructura de telecomunicaciones adecuada para el aumento del tráfico de datos previsto para esta década.

Quiero felicitar a los ponentes alternativos por este informe, en el que ponemos la primera piedra para que Europa sea competitiva en materia digital, siempre de acuerdo con nuestros valores y principios, y posicionando al ciudadano en el centro.

Por ello, pido el voto a favor de este informe. Tenemos la oportunidad en esta nueva transición digital de poner a la Unión Europea a la vanguardia y así ser un actor relevante en un mundo cada vez más digitalizado. No debemos volver a cometer los errores del pasado.

  Der Präsident. – Damit ist die Abstimmungsstunde geschlossen.

(Die Sitzung wird um 13.01 Uhr unterbrochen.)

SĒDI VADA: ROBERTS ZĪLE
Priekšsēdētājas vietnieks

(Sēde tika atsākta plkst. 13.04.)

  Sēdes vadītājs. – Kolēģi! Turpināsim plenārsēdi! Ir pieejams vakardienas sēdes protokols un pieņemtie teksti. Vai ir kādas piezīmes par vakardienas sēdes protokolu? Ja nav, tad protokols ir apstiprināts.

  Sēdes vadītājs. – Nākamais darba kārtības punkts ir debates par aktuāliem jautājumiem (Reglamenta 162. pants) par kvalitatīvām darbvietām konkurētspējīgā, uz nākotni orientētā sociālā tirgus ekonomikā.

Vēlos informēt deputātus, ka šajās debatēs nebūs brīvā mikrofona procedūras un netiks pieņemtas zilās kartītes.

  Sara Skyttedal, author. – Mr President, (start of speech off mic) ... on the initiative of the EPP Group – quality jobs in a competitive and future-oriented social market economy. In other words, we are essentially discussing the foundation of all other policies that this House may or may not want to pursue.

I say so because sufficient funding is a prerequisite for all other political priorities, particularly the ones concerned with social policy. And I say so because, regardless of what socialists might claim, such funding can in the long term be available only as a result of increased European competitiveness, with better and more high paying, European quality jobs.

What then must be done to achieve this foundational target? A lot, of course, especially considering the worrying trends of European competitiveness lagging further and further behind our global competitors. But I would emphasise three especially important areas of actions: better skills, a more competitive regulatory framework and an increased respect for the principle of subsidiarity.

Firstly, the still ongoing European Year of Skills, however, is another EP priority and has been and is a success in promoting the mindset of reskilling, upskilling and innovation that must be centre stage in order to help our companies, in particular SMEs, with an urgent European skills shortage.

The two Council recommendations adopted in this context are two good examples of concrete legislative actions already taken. European funding, for instance, from the Digital Europe programme to numerous research projects and public private partnerships, are in the same vein: prime examples of cases where European action creates an added value in the area of skills, in particular ICT skills.

Secondly, better skills, however, will only carry us only so far if our regulatory framework is not of a similarly high qualitative standard. The good news is that while many of the skills of a competitive Europe indeed are quite advanced, the recipe for a more competitive regulatory framework is not exactly rocket science. European companies need more of a level playing field in relation to their global competitors, and this, in short, means that Europe needs to cut red tape.

Several key actions have already been announced by the Commission. We must urgently get in place the reductions of the burden associated with reporting requirements for businesses by at least 25%, and we must work towards a regulatory moratorium in relevant, severely overregulated fields, while also ensuring, of course, that every new piece of legislation passes the standard of an EU competitiveness check.

Lastly, we are talking about quality jobs in a social market economy. My sincere hope is that the Commission, as well as colleagues of a more federalist persuasion, will take to heart that such an economic model can only be built by respecting the principle of subsidiarity and the vastly different social models in the Member States. The important calls for European actions for a more competitive social market economy must not be confused for calls for centralised and streamlined social policies.

With a more competitive Europe, with more and better higher paid jobs, we will be better off together, united in a prosperous diversity.

  Hadja Lahbib, Présidente en exercice du Conseil. – Monsieur le Président, honorables parlementaires, membres de la Commission, cher Commissaire, permettez-moi tout d'abord de vous remercier d'avoir organisé un débat sur cette question très importante et de nous avoir invités à y participer.

J'aimerais ouvrir mon intervention d'abord sur une note positive. Les chiffres les plus récents communiqués par la Commission européenne montrent que le marché du travail dans l'Union européenne est solide. En effet, un taux d'emploi de 75,4 % a été enregistré l'an dernier et tant le chômage que le chômage de longue durée sont à leur niveau le plus bas. Ces chiffres indiquent que l'Union européenne a bien avancé sur la voie de la réalisation de son objectif pour 2030, en ce qui concerne en tout cas le marché de l'emploi.

Toutefois, nous voyons se profiler à l'avenir d'importantes pénuries de main d'œuvre, et de compétences également, au sein de l'Union européenne. Ainsi, les États membres sont confrontés aux défis de taille que sont les tendances démographiques défavorables, la transformation numérique rapide et les besoins en compétences nouvelles. Il n'existe pas de solution simple ou de solution passe-partout qui permette de régler la situation actuelle, mais il est important de construire une économie qui place l'humain au centre de ses politiques. Et la meilleure façon de le faire, c'est de passer par la création d'emplois de qualité.

Un emploi de qualité n'est pas simplement défini par des chiffres et des statistiques. Il s'agit de conditions dans lesquelles les personnes et les entreprises contribuent à la société. Qui dit emploi de qualité, dit non seulement emploi durable sur le plan économique, mais aussi emploi inclusif sur le plan social. Les emplois de qualité favorisent le sens de l'intérêt commun.

Chaque fois qu'il est question aussi d'emplois au sein du Conseil, ces derniers temps, le terme «compétences» est cité comme un facteur déterminant dans la création d'emplois, en particulier d'emplois de qualité. Il est nécessaire, tant pour la transition numérique que pour la transition écologique, de disposer de ces compétences adéquates. Et ces deux transitions ouvrent par ailleurs des possibilités en matière d'emplois de qualité. Pour pouvoir s'en saisir pleinement, il nous faut investir dans l'éducation, la formation et le développement des compétences.

Telle est la marche à suivre pour faire en sorte que notre population active puisse s'adapter aux avancées technologiques. En favorisant une culture de l'apprentissage, tout au long de la vie, nous donnons la possibilité à chacune et à chacun de saisir les occasions offertes par le monde du travail qui est, vous le savez, en constante évolution. Les initiatives entreprises dans le cadre de L'année européenne des compétences lancée en mai dernier, contribuent de façon décisive à ce que la reconversion et le perfectionnement soient généralement considérées comme des aspects cruciaux pour la création d'emplois de qualité et pour aussi permettre un apprentissage tout au long de la vie.

Permettez-moi aussi d'insister sur l'importance de l'économie sociale pour une meilleure qualité d'emploi. Les entreprises et les organisations qui composent l'économie sociale sont essentielles pour promouvoir le développement des compétences ainsi que pour l'inclusion sociale des groupes vulnérables dans le marché du travail. En 2022, le Parlement a insisté dans son importante résolution sur la portée que pouvait avoir l'économie sociale. Profitant de l'impulsion ainsi donnée, le Conseil a pris l'an dernier une mesure importante, aussi, en adoptant une recommandation relative à la mise en place des conditions cadres de l'économie sociale.

Enfin, je ne pourrais terminer sans aborder la question du genre sur le marché du travail. Les femmes demeurent sous-représentées sur les marchés du travail européen, et même si de légères améliorations ont été enregistrées d'après les derniers chiffres en date communiqués par la Commission, l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes reste considérable. Nous devons agir davantage pour améliorer la disponibilité des services d'éducation et d'accueil de la petite enfance et des services de soins de longue durée, abordables et de qualité, ainsi que l'accès à ces services. Et c'est d'ailleurs dans cet esprit que le Conseil a adopté en 2022 des recommandations sur la petite enfance et les soins de santé de longue durée. Donner la possibilité aux femmes de recourir à des services de soins à autrui, c'est leur permettre d'exercer un emploi de qualité et d'occuper des postes plus élevés.

Je me réjouis de nos échanges à venir sur ces questions et sur d'autres aspects du débat sur les défis à relever par l'Europe pour garantir des emplois de qualité dans un avenir numérique et vert.

  Nicolas Schmit, Member of the Commission. – Mr President, dear representative of the Presidency, dear Members, let me thank you for choosing quality jobs as a subject for the topical debate of this plenary. This is timely in view of the current economic and social juncture.

Fostering quality jobs in a future-oriented social market economy requires policies, investments and reforms to support innovative and competitive sectors and businesses while improving the working and living conditions of millions of people. A consistent and coordinated approach between economic, industrial and labour market policies is needed at EU and national level, building on the single market as a cornerstone of our social market economy.

Over the last few years, the EU labour market has remained remarkably resilient in spite of the energy crisis, the pandemic, Russia's brutal war of aggression in Ukraine and the rising cost of living. And I think the figures have been mentioned by the representative of the President: unemployment has now stabilised at a record low of around 6%; in total, more than 216 million people are employed. However, there are still too many who are left out of the labour market, such as 8 million young people not in employment, education or training.

The European economy is facing many challenges. First, the need to strengthen its competitiveness in a world that is less and less a rules-based system, governed by shared values. Second, the need to become future-proof by tackling the demographic, digital and also, most importantly, the green transition, the need to remain a social market economy, which is embedded in the DNA of the European project, which includes also social dialogue and collective bargaining. The roots of this model go back to the creation of the single market under the leadership of the late Jacques Delors, who combined competitiveness and social standards and social cohesion.

Today, we see that labour shortages are a major economic challenge, notably driven by skills shortages, hurdles to labour mobility and legal migration, the need to improve activation policies and the poor working conditions of certain jobs and sectors. These challenges hinder fairness, sustainable growth, competitiveness and also innovation. Stakeholders, including social partners, tell us that this is a key concern for them. Europe can only be competitive if it is also social. To fully embrace the transitions and create quality jobs, we need to invest in our human capital, adapt our education and training systems, and reinforce our capacity to upskill and reskill our workforce, protect the health and safety of working people, particularly their mental health. This is why former prime ministers Mario Draghi and Enrico Letta have been tasked to design a path towards further strengthening our competitiveness and our single market. Social fairness and social cohesion must be at the heart of both endeavours. The pursuit of both is strongly linked to the global race for clean tech. We have key initiatives in place for this, the Green Deal industrial plan that enhances the competitiveness of Europe's net zero industry and is accelerating the transition to climate neutrality.

A recent study shows that if we boost investments – private and public – in clean tech, we will not only be able to achieve our goals in reducing CO2 emissions, we also can – or will – create 2.4 million jobs. The same thing applies to the digital economy. The rapid expansion of this economy is another major aspect of our economic future. Artificial intelligence is transforming many jobs. It will allow us to restore a certain number of activities as the security of supply chains becomes more and more important. The consequences of algorithms have to be taken seriously, but the jobs of the future are very much linked to these technological developments. It will have an impact on many sectors. Given our demographic change, Europe's economic and industrial future depends on our capacity to be at the forefront of this technological revolution. This also means that we have to invest in the right skills, as well as in R&D and new companies, start-ups.

Under Next Generation EU, the 27 national recovery and resilience plans, funded by the Recovery and Resilience Facility, make around EUR 250 billion available for green measures and a similar amount of money also for the digitalisation of our economy. Quality jobs are the fuel of the virtuous dynamic we aim at. Propelling a competitive economy in transition requires quality jobs and strong social protection induces also quality jobs. Quality jobs are based on safe and sound working conditions. We need fair and adequate remuneration as well as career prospects. And, as it has been said by the representative of the Presidency, equality and inclusive labour market equality means first also gender equality.

Ending precariousness and ensuring quality jobs are especially important in sectors where working conditions must improve, such as the services, care and industrial sectors. These are the sectors where labour shortages are the most pressing. A firm commitment to quality jobs should also be reflected in the ongoing implementation of the national recovery and resilience plans.

In the last five years, we have worked hard towards improving the quality of jobs in line also with the European pillar of social rights action plan; we are helping workers to ensure that work pays with the Minimum Wage Directive; we are supporting fair and decent working conditions with a certain number of measures or directives in the occupational safety and health and the proposed directive on platform work. And again, I refer to the conference the Swedish Presidency had organised on occupational safety and health. We are working on education, training and skills, which are key to quality jobs, with the implementation of the skills agenda of the European education area and the European year of skills you referred to. It is a solid track record and it was only possible thanks also to the commitments of this Parliament.

  Maria Walsh, on behalf of the PPE Group. – Mr President, (start of speech off mic) ... Union strives to stay competitive on the global stage, we must not forget or take for granted the pivotal role that quality jobs must hold across industries and sectors in shaping our future. Our policies must continue to support upskilling, innovation, research and development, with a robust digital infrastructure to develop cutting-edge industries and foster collaboration between academia, research institutions and businesses.

But let me reiterate something I’ve said in this chamber many times before this debate: our policies are needed to ensure these quality jobs are more accessible and sustainable for women, and I welcome the Commissioner’s words on gender balance – because for women and mothers in the workforce, it’s simply not good enough. We need policies that break down barriers to allow women to re-enter the workforce after taking some time as a caregiver, policies that foster a workplace that values work-life balance, respects diverse family structures, ensures equal pay for equal work, and understands the unique challenges faced by working mothers. Gender equality isn’t just a social justice issue; it’s an economic imperative.

  Agnes Jongerius, namens de S&D-Fractie. – Voorzitter, mijnheer de commissaris, mevrouw de minister, we roepen in Europa dat we arbeidstekorten hebben. We lijken het normaal te vinden dat een Eurocommissaris zegt dat we 1 miljoen arbeidsmigranten nodig hebben. Alsof je arbeidsmigranten per kilo kunt bestellen. Hele sectoren in Europa draaien op uitbuiting van hun werknemers. Werknemers, veelal arbeidsmigranten, worden onderbetaald en uitgebuit in bijvoorbeeld de slachthuizen, de kassen en de depots van de supermarkten. Moeten we niet eerlijk zijn en zeggen dat het echte probleem is dat we een overschot aan slecht werk en een tekort aan fatsoenlijk werk hebben?

Wat hebben we dan wel nodig? Minder flexibele contracten, hogere minimumlonen, een einde aan de schijnzelfstandigheid, strenge controle op de uitzendbureaus en een grotere capaciteit van de arbeidsinspectie. Daar moeten we met zijn allen werk van maken.

  Marie-Pierre Vedrenne, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Commissaire, alors que la compétition qui stimule devient la confrontation qui divise, alors que la course mondiale pour les technologies propres s'accélère, nous devons bâtir une Europe unie, souveraine, compétitive, toujours au service des Européens. Pour cela, il est indispensable et impératif d'investir dans l'humain, dans les talents, ceux qui participent à notre économie. Des salaires équitables et des conditions de travail sûres sont des exigences et des principes non négociables.

Alors comment? En investissant dans l'éducation et dans le développement de compétences, sans laisser personne de côté, dans notre bataille contre le changement climatique et face aux transformations numériques. En poussant des critères stricts dans l'attribution des marchés publics afin qu'enfin les critères sociaux soient pris en compte. En mettant fin à la concurrence déloyale, avec également la lutte contre les subventions étrangères déloyales. Et il nous faut également garantir la réciprocité.

  Michael Bloss, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, Herr Kommissar, meine Damen und Herren! Heute hat der größte Produzent von Solarmodulen in Europa, Meyer Burger, angekündigt, Europa zu verlassen. Das ist ein Weckruf. Warum? Weil die Solarbranche viele Millionen Arbeitsplätze schafft, genauso wie andere Industrien der Energiewende, Wärmepumpen, Batteriezellen, Elektrolyseure usw. Das sind die guten und sicheren Jobs von morgen, die Arbeitsplätze, die viele Menschen und Familien ernähren und ihnen Sicherheit geben.

Aber die USA mit dem Inflation Reduction Act haben viel bessere Konditionen als Europa. Der EU Net-Zero Industry Act zündet nicht, er ist halbherzig und schwach. Wir verlieren dieses Rennen um die Zukunftsbranchen gerade.

Wir haben in diesem Haus eine Verantwortung, dass die guten Jobs in Europa bleiben. Sicherheit gibt es nicht, wenn Sie den Kopf in den fossilen Sand stecken und so tun, als ob die Herausforderungen nicht da wären. Sicherheit und gute Arbeitsplätze gibt es, wenn wir die Probleme lösen. Das heißt, wir müssen uns der Realität der fossilen Klimakrise stellen und die Umstellung auf Klimaneutralität endlich als Chance begreifen.

Sägen Sie nicht am Green Deal, damit sägen Sie an der Zukunftsfähigkeit unseres Kontinents und der Lebensgrundlage unserer Bürgerinnen.

Lassen Sie uns dieses Rennen gewinnen. Lassen Sie uns dafür sorgen, dass die Solarbranche in Europa eine Zukunft hat. Lassen Sie uns dafür sorgen, dass die Zukunftsindustrien Millionen von sicheren und guten Arbeitsplätzen für unsere europäischen Bürgerinnen und Bürger bereitstellen.

  Elżbieta Rafalska, w imieniu grupy ECR. – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Szanowni Państwo! Tworzenie miejsc pracy i ich wysoka jakość to nieodłączne elementy unijnej strategii „Europa 2020” na rzecz inteligentnego, trwałego wzrostu gospodarczego sprzyjającego włączeniu społecznemu. Wysokiej jakości miejsca pracy to odpowiednia płaca i ochrona socjalna, wysokie standardy bezpieczeństwa i higieny pracy, a także możliwość pracy w niepełnym wymiarze godzin.

Wspierając wzrost gospodarczy, należy zapewnić wsparcie zwłaszcza młodszym pokoleniom oraz średnim i małym przedsiębiorstwom. Szczególną uwagę zwróćmy na grupy szczególnie wrażliwe, takie jak osoby doświadczone lub zagrożone ubóstwem lub wykluczeniem społecznym. Europejski Fundusz Społeczny (EFS+) powinien nadal być siłą napędową wzmocnienia społecznego wymiaru Unii, zgodnie z zasadami Europejskiego filaru praw socjalnych, jako instrument wspierający kraje i regiony w dążeniu do wysokiego poziomu zatrudnienia.

  Dominique Bilde, au nom du groupe ID. – Monsieur le Président, comme à son habitude, l'UE ouvre des dossiers, organise des débats mais ne fait rien d'utile, notamment pour les Français. La promotion des emplois de qualité en est d'ailleurs un exemple frappant. 95 millions de personnes, soit un Européen sur cinq, sont actuellement menacées d'extrême pauvreté. Le désespoir des populations est tel que les vols à l'étalage sont en hausse constante, au point qu'on trouve maintenant des antivols sur les morceaux de viande dans les magasins.

Ce débat montre votre déconnexion totale avec la réalité. 10 % des travailleurs européens sont des travailleurs pauvres. Pourtant, ils ont un emploi stable, sont payés souvent plus que le SMIC et ont reçu une formation. Malgré cela, ils ne peuvent ni se loger, ni se nourrir convenablement, ou même se loger tout court. Une étiquette de qualité selon les critères européens n'y changera strictement rien. La résilience de nos emplois et de nos sociétés ne peut s'envisager qu'au niveau national, avec nos propres législations, et certainement pas dans cet hémicycle.

  Sandra Pereira, em nome do Grupo The Left. – Senhor Presidente, num contexto em que se acentuam os ataques aos direitos dos trabalhadores, aos seus salários e às suas condições de vida, falar em emprego de qualidade tem necessariamente de abordar: o aumento geral e urgente dos salários; a elevação dos direitos laborais e o reforço da contratação coletiva; a erradicação da precariedade; a redução do horário de trabalho, sem perda de remuneração; o combate à desregulação de horários e a defesa da conciliação entre a vida pessoal, familiar e profissional; a concretização dos direitos dos pais ou cuidadores, e das crianças.

As imposições da União Europeia, através dos seus vários instrumentos, a reboque de argumentos de reforço da chamada economia social de mercado ou da necessidade de aumentar a competitividade, têm sido sinónimo, no meu país e ao longo dos anos, de regressão social, destruição dos rendimentos e direitos da classe trabalhadora, de imigração massiva.

Não compactuamos com visões socializantes do semestre europeu e da governação económica. Não se pode ter sol na eira e chuva no nabal. Ou seja, não podemos querer acabar com a pobreza e a exclusão social, promover o aumento geral dos salários, garantir uma rede pública de creches de acesso universal e gratuito, acabar com o flagelo do desemprego juvenil e de longa duração, assegurar habitação acessível e garantir uma vida digna aos nossos idosos e, ao mesmo tempo, defender o acentuar das políticas que condicionam a sua concretização e das regras draconianas do euro.

As necessidades são perentórias. Aumentem—se os salários, reforce—se a contratação coletiva, elevem—se os direitos laborais.

  Ádám Kósa (NI). – Tisztelt Elnök Úr! A jövő munkahelyei sokoldalú képességeket igényelnek, ezért nagy hangsúlyt kell fektetni a problémamegoldó képességre, a digitális írástudásra és a készségek fejlesztésére. Emellett ki kell mondani, társadalmi szemléletmódot kell váltani. 2010 óta folyik Magyarországon a munkaalapú gazdaság kiépítése. „Segély helyett munkát” alapelv érvényesítése, az adórendszer foglalkoztatást támogató átalakítása és 3, a külföldi tőke vonzó képesség fejlesztése. Az eredmények magukért beszélnek. Tíz év alatt egymillió új munkahely létesült, immár 4,7 millió aktív munkahely van Magyarországon, és a munkanélküliség, munkanélküliségi ráta mindössze 4,2 százalék. És a legtöbb befektetői tőke az Európai Unión belül Magyarországra érkezik. A jövő ezeké a munkahelyeké és azé, aki erre készen áll.

  Radan Kanev (PPE). – Mr President, dear Commissioner, dear colleagues, let’s start with the most important thing I didn’t hear till now in the debate. No job is a quality job in time of inflation. No job could be a quality job if it buys less in February than in January.

By the way, we as public authorities, neither in Brussels nor in our national governments, we do not create quality jobs. It is business that creates quality jobs, and what we can do is fairly simple. We can cut red tape in order to allow business to thrive. We can provide for education.

As I started, I will finish with the same message. Last but not least, especially we here in the European institutions, we can guarantee in the next five years that no more pro-inflation policies will be promoted in this House.

  Alex Agius Saliba (S&D). – President, Kummissarju, se nibda bi kwotazzjoni ta' viżjonarju kbir li xogħlu sawwar is-suq uniku Ewropew u biddel il-Komunità Ewropea f'Unjoni ta' nies u ta' nazzjonijiet: "Il-ħolma Ewropea mhix biss dwar il-ġid ekonomiku, iżda wkoll dwar il-ġustizzja soċjali u l-inklużjoni."

Fil-kwotazzjoni insidjuża tiegħu, Jacques Delors jenfasizza li l-viżjoni tal-Ewropa magħquda testendi ferm lil hinn mis-sempliċi ġid ekonomiku. Il-ġustizzja soċjali, ix-xogħol deċenti b'pagi li jiggarantixxu l-għajxien, l-opportunitajiet indaqs, il-mobilità ġusta u sistemi robusti ta' għajnuna soċjali huma elementi essenzjali fl-ekonomija tas-suq soċjali sostenibbli tal-Unjoni Ewropea. Sfortunatament, il-bilanċ bejn id-dimensjoni soċjali u l-ekonomija tas-suq tnaqqar bil-kbir f'dawn l-aħħar għoxrin sena. L-għan tal-ekonomija soċjali tas-suq u s-suq uniku jrid ikun, l-ewwel u qabel kollox, in-nies, il-ħolqien ta' impjiegi ta' kwalità, it-titjib tal-kundizzjonijiet tal-għajxien u tax-xogħol u l-kisba tal-Pilastru tad-Drittijiet Soċjali.

Is-soluzzjoni għall-problema ta' nuqqas ta' "impjiegi ta' kwalità" se teħtieġ ir-restawr ta' kuntratt soċjali bejn il-ħaddiema u l-Unjoni Ewropea, fejn jiġu żgurati pagi aħjar għan-nies, protezzjoni soċjali aħjar, saħħa u sigurtà aħjar fuq il-postijiet tax-xogħol u l-protezzjoni tal-ħaddiema fl-ekonomija diġitali l-ġdida.

  Атидже Алиева-Вели (Renew). – Г-н Председател, в променящия се геополитически свят, една по-конкурентна Европа изисква и създаване на качествени работни места. За целта имаме нужда от обединяване на усилията между законодатели, работници, работодатели, както и организациите, които ги представляват. Заедно трябва да се фокусираме върху повече възможности за развитие на пазара на труда, което изисква инвестиции.

Качествените работни места са еквивалент на стабилност и възможност за развитие. Те не само подпомагат икономически обществото, но и осигуряват достоен и висок стандарт на живот за всеки европейски гражданин и са ключов фактор за преодоляване на демографската криза.

Вярвам, че Европа може да създаде работни места, които да са висококачествени и да отговарят на предизвикателствата на бъдещето. Те несъмнено трябва да включват широка социална защита, възможности за развитие, достойно заплащане, сигурност на заетостта и равни възможности.

  Katrin Langensiepen (Verts/ALE). – Sehr geehrter Herr Minister, sehr geehrter Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Qualitative Jobs, hochwertige Jobs, was ist das eigentlich? Ist es der IT-Fachmann, die Automechanikerin? Oder ist es die Frau, die an der Kasse sitzt und unseren Einkauf abkassiert?

Was sind Fachkräfte? Fachkräfte sind per Definition Menschen, die eine abgeschlossene Berufsausbildung haben. Das muss nicht immer zwingend mit einem Abitur verbunden sein. Da dürfen wir nicht elitär argumentieren. Wir brauchen jeden und wir brauchen jede in der Europäischen Union. Wir sind ein alternder Kontinent und wir brauchen Fachkräfte jeglicher Art.

Wir müssen investieren in inklusive, in wertschätzende, in sich lohnende Tätigkeiten. Wir dürfen nicht mehr EU-Fördergelder in Einrichtungen, in Arbeitsmöglichkeiten stecken, die klar den Menschenrechten widersprechen. Da erwarte ich auch von der kommenden Kommission viel mehr Engagement. Wir müssen in Inklusionsunternehmen investieren, wir brauchen aber auch die Fachkräfte aus dem Ausland. Und da darf der Name am Ende des Tages keine Rolle spielen, ob die Person aus der Ukraine kommt oder der Geflüchtete aus Syrien. Hier sind alle Menschen gleich. Wir brauchen sie für ein starkes Europa.

  Michiel Hoogeveen (ECR). – Voorzitter, meer vrijhandel betekent meer en betere banen in Europa. Maar de EU wordt steeds minder een vrijhandelsblok en steeds meer een egoïstisch, in zichzelf gekeerd, protectionistisch blok.

Neem het klimaatbeleid. Dat zou een globaal probleem zijn dat we globaal zouden moeten oplossen. Maar de EU komt met een groene Europese industriepolitiek en koolstofgrensheffingen. Voorzitter, daarmee creëer je niet de banen van de toekomst. Met bijvoorbeeld importtarieven op goedkope zonnepanelen uit Azië steun je misschien een klein gedeelte van de werkgelegenheid onder Europese fabrikanten, maar het maakt panelen ook duurder, waardoor minder mensen ze afnemen, er minder werk is voor installateurs en we dus koffers met belastinggeld aan subsidies ertegenaan moeten gooien.

Voorzitter, als wij handelsbarrières laten vallen en goedkoop inkopen, ondermijnt dat niet de Europese werkgelegenheid. Integendeel, het geeft onze mensen meer koopkracht en creëert geheel nieuwe industrieën hier in Europa.

Vrijhandel maakt ons het rijkste continent op aarde. Laat dat opnieuw gebeuren.

  Katarína Roth Neveďalová (NI). – Vážený pán predsedajúci, technológie, automatizácia a robotizácia nám síce uľahčujú prácu, ale takisto nám odbúravajú niektoré typy práce a ohrozujú pracovné miesta. Vďakabohu, myslím si, že tieto nové technológie takisto spôsobujú aj to, že pracovníci možno nemusia robiť takú ťažkú prácu, a vidíme nové príležitosti práve v oblasti digitalizácie alebo aj striebornej ekonomiky na nové, lepšie, kvalitnejšie pracovné miesta.

Myslím si však, že netreba zabúdať na práva zamestnancov, na to, aby naozaj tie pracovné miesta, ktoré vytvárame, mali vysokú kvalitu, aby mali dobrý plat, aby dokázali z tohto platu nielen prežiť, ale žiť dôstojne a naozaj mať všetky svoje príležitosti a podmienky, ktoré by chceli.

Samozrejme, tento pokrok, ktorý prináša digitalizácia, digitalizácia prináša aj vyšší zisk pre spoločnosti, ale myslím si, že by ho mali práve vrátiť tým zamestnancom a ľuďom, ktorí zisk vytvárajú.

Myslím si, že takisto je to veľmi dobrá príležitosť, aby sme sa zamysleli v budúcnosti možno nad štvordňovým pracovným týždňom a možno nad skracovaním ďalšieho pracovného času, aby sme mohli kvalitnejšie využiť balans medzi pracovným a rodinným životom aj pre našich občanov.

  Lídia Pereira (PPE). – Senhor Presidente, salários dignos, menos impostos e empregos de qualidade – é isto que queremos para a Europa e que queremos para cada um dos nossos países. Uma economia social de mercado exige crescimento económico assente na inovação e no conhecimento, em melhores condições laborais e na redução da pobreza. Para isso, a educação é essencial.

Na era da inteligência artificial e da digitalização, não podemos negligenciar as mais importantes tendências da ciência e da tecnologia. A Europa não pode cometer erros como os que temos assistido em Portugal. Recentemente, o relatório PISA 2022 revela um declínio preocupante nas competências dos alunos, especialmente em matemática e na leitura. O Governo socialista falha especialmente aos alunos carenciados e comprometeu o seu desempenho e o seu futuro.

Precisamos de um novo paradigma na educação, virado para o futuro, para a mobilidade social e para o emprego de qualidade. Há muito por fazer. Em Portugal, a mudança está para breve.

  Alicia Homs Ginel (S&D). – Señor presidente, señor comisario, pregunto si no les resulta paradójico que la derecha haya pedido un debate sobre el empleo de calidad y una economía social y de mercado, cuando se ha dedicado a boicotear sistemáticamente cualquier nueva iniciativa para mejorar, precisamente, la calidad del empleo en la Unión Europea. Porque nos sobran ejemplos: de la explotación de los becarios al trabajo de plataformas a un derecho a la desconexión o la inclusión del protocolo de progreso social en los Tratados. Llámenme malpensada, pero que las elecciones estén a la vuelta de la esquina creo que tiene mucho que ver.

La realidad es que frente a esta derecha neoliberal centrada simplemente en la competitividad, porque es la única palabra que les preocupa, los socialdemócratas sabemos a quiénes representamos. Y por ello seguiremos situando el bienestar de las personas y la justicia social en el centro de nuestras políticas, como hemos hecho siempre, desde que nacimos, y lo seguiremos haciendo hasta el final. Por tanto, Europa tenemos que tener claro que tiene que ser social o si no no será.

  Max Orville (Renew). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, notre économie sociale de marché doit être l'incarnation de la justice sociale. Poursuivons donc nos efforts pour trouver l'équilibre entre compétitivité et croissance et, d'autre part, lutte contre les inégalités sociales et promotion du bien-être.

Cela passe par la création d'emplois de qualité pour les Européens, c'est-à-dire des emplois bien rémunérés, avec des conditions de travail sûres, des perspectives d'évolution de carrière et un juste équilibre entre vie privée et professionnelle. Cela passe également par la simplification de la vie de nos entreprises pour favoriser l'innovation et le développement d'emplois dans les secteurs émergents. Investissons puissamment dans l'éducation et la formation pour doter les travailleurs des compétences nécessaires au travail du XXIᵉ siècle.

Je compte sur la Commission pour poursuivre la transformation du socle européen des droits sociaux en des bénéfices concrets. Je compte enfin sur la présidence belge pour dessiner l'avenir de l'Europe sociale. Une Europe plus sociale, c'est une Europe qui fait rayonner ses talents et attire ceux du monde entier.

  Monika Beňová (NI). – Vážený pán predsedajúci, sociálne orientovaná ekonomika a hospodárstvo prináša množstvo pozitívnych aspektov s dôrazom na dobrý a kvalitný život jednotlivca, rodiny, spoločnosti, ale aj komunít.

Európske hospodárstvo musí byť konkurencieschopné, ale zároveň ako sociálna demokratka vyzývam Európsku komisiu, ale aj národné vlády, aby posilnili sociálne istoty a s tým spojené ciele. Odmietnime hon za ziskom ako najvyššiu hodnotu v našom hospodárstve. Najvyššou hodnotou je súžitie v mieri a istote a naplnenie všetkých základných potrieb.

Sociálne podniky musia reinvestovať zisky do sociálnych projektov, vytvárajúc pritom pozitívny cyklus zlepšovania života.

Rovnako by som chcela zdôrazniť, že Európska komisia a členské štáty musia stimulovať služby a podporu pre pomoc našej strednej a staršej generácii, ktorá už nedisponuje ku koncu svojej kariéry potrebnou flexibilitou zaradiť sa do nových trendov, ako je digitalizácia a s tým spojený dopad umelej inteligencie na pracovné trhy.

  Isabel Benjumea Benjumea (PPE). – Señor presidente, señor comisario, si queremos empleos necesitamos empleadores. El empleo de calidad es el indicador más fiable de un buen ecosistema económico que comienza por aquellos que generan trabajos porque invierten y arriesgan su patrimonio: los empresarios y los autónomos.

Las trabas burocráticas y administrativas, los altos niveles impositivos y los excesos regulatorios no benefician, sino que actúan como obstáculos contraproducentes a la hora de conseguir el empleo de calidad al que aspiramos. Más aún cuando disponemos en numerosos Estados miembros de medidas que penalizan la propia contratación.

España, mi país, lamentablemente es un buen ejemplo de esta situación. Y les pongo un ejemplo: cuando un autónomo quiere arriesgar su patrimonio y ofrecer un empleo pagando el salario mínimo a un empleado, le cuesta 2 000 euros, para que el empleador pueda pagar 1 300 euros, a él le cuesta 2 000 euros. Empleos de calidad son empleos bien remunerados, empleos de calidad son empleos en los que, cuando un empresario arriesga y pone su patrimonio, ese dinero llega a a la persona que tiene empleada. Lamentablemente, esto no es así. Lamentablemente, esto hay que revisarlo.

  Estrella Durá Ferrandis (S&D). – Señor presidente, en las últimas décadas las políticas de austeridad, impulsadas por la derecha, han erosionado el modelo social europeo. La desregulación de los mercados laborales, la reducción de las pensiones y los salarios, así como la facilitación de despidos injustos, no solo ha hecho mella en la calidad del empleo, sino también en la calidad de vida de las personas.

A la derecha, aquí ausentes hoy mayoritariamente, a pesar de haber pedido este debate, le digo: entienda de una vez que progreso económico significa invertir en la dimensión social para asegurar unas transiciones verde y digital justas.

Frente a las fuerzas conservadoras de la derecha, que conciben la economía social de mercado de una manera liberal, apoyando la libre competencia del mercado incluso a expensas de la igualdad de oportunidades, los derechos laborales y la justicia social; desde el Grupo Socialista, vamos a seguir trabajando por una Europa que invierta en los sistemas públicos de protección social, garantice un salario decente, unas condiciones de trabajo justas y erradique la pobreza laboral.

Los trabajadores y trabajadoras tienen derecho a unas buenas condiciones laborales para preservar su salud mental y llevar una vida digna y plena.

  Vlad-Marius Botoş (Renew). – Domnule vicepreședinte, domnule comisar, Schmit, stimați reprezentanți ai Consiliului UE, locuri de muncă de calitate înseamnă locurile de muncă ce permit omului să aibă un trai decent, indiferent de domeniul de activitate: o plată cu care poate să-și acopere cheltuielile, să-și achite facturile, să nu se îngrijoreze de ziua de mâine. Pentru locuri de muncă de calitate avem însă nevoie de o educație de calitate, adaptată la nevoile individului, dar și conectată la cererea de forță de muncă. Este nevoie de un sistem educațional care pregătește tinerii pentru piața muncii, dar și care pune la dispoziție cursuri de formare continuă pentru adulți.

Locurile de muncă de calitate însă depind și de o serie de factori care trebuie luați în considerare. Nu putem ignora faptul că ceea ce reprezenta un loc de muncă de calitate acum 30, 40 de ani în Uniunea Europeană, de exemplu, nu mai permite unui om aceeași calitate a vieții. Avem nevoie de o analiză reală și de o analiză rece și clară a pieței muncii în ansamblu, domnule comisar, iar aceasta ar trebui să constituie o prioritate pentru noi toți la nivel european.

  Milan Brglez (S&D). – Gospod predsednik! Evropska unija je privlačna za življenje zaradi vrednot dobrobiti, dela v varnem in zdravem okolju, pravične plače, ki omogoča dostojno življenje delavcem in njihovim družinam, ter socialne varnosti od rojstva do pozne starosti. Pretekle krize, še posebej zgrešeni odgovori na finančno krizo, so morda le izučili desni in liberalni spekter evropske politike, ki z današnjo razpravo priznava, da trajnostne konkurenčnosti ni brez socialne dimenzije.

Toda ena razprava ne odtehta celotnega zamujenega mandata, ko so nas v tem Parlamentu prepričevali, da so kakovostna delovna mesta abstrakten koncept ter nasprotovali evropskim direktivam glede minimalnih plač, platformnega dela, evropskega minimalnega dohodka in pravice do odklopa, prenovi evropskih pravil glede socialnih, zelenih in trajnostnih vidikov javnega naročanja ter krepitvi sindikatov in kolektivnih pogajanj.

Danes so usmerjeni v prihodnost, še pred kratkim pa so glasovali proti zadostnim sredstvom za boj proti revščini otrok. Razpravljajmo, toda socialno tržno gospodarstvo gradijo pravični ukrepi, ne lepe besede.

  Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señor presidente, señor comisario, un sistema productivo solo puede competir a medio y largo plazo, ser resiliente y sólido, sostenible y viable, si provee de bienes y servicios asequibles a personas que vivan dignamente y que disfruten de las mismas oportunidades. Por eso, los empleos de calidad son el principal instrumento de inclusión social y de desarrollo humano.

La revolución digital y climática que afrontamos necesita conocimiento y competencias. Por eso, consolidar la transformación hacia una economía neutra en emisiones es imposible con infraempleos, una injusticia que convive con la realidad de que el 77 % de las empresas europeas declara tener dificultades para encontrar personas cualificadas para los nuevos perfiles profesionales.

Resolver esta paradoja exige impulsar una formación permanente y eficiente, predictiva, conectada con las necesidades reales de nuestro tejido productivo y centrada no solo en las competencias profesionales sino en las transversales. También una mejor gestión del talento y una apuesta por la economía social. Y una reglamentación y control que impidan los abusos que degradan hoy el mercado laboral. Estos son los cimientos de una transformación justa y de una transición justa.

  Daniela Rondinelli (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l’economia sociale di mercato è un pilastro fondante dell'Unione europea e si basa sul principio che non ci può essere un reale sviluppo economico senza progresso sociale.

Io sono un po' sorpresa, tuttavia, dal dibattito che stiamo facendo oggi, perché in realtà di posti di qualità ne abbiamo parlato in questi cinque anni, prima a causa della pandemia e poi per tutto il tema legato al cambiamento dei modelli produttivi della transizione ecologica e della transizione digitale.

Eppure oggi le forze di destra ci vogliono raccontare qual è la loro visione, cosa significhi "posti di qualità" nel nostro continente, dove in realtà hanno abbandonato il modello sociale di mercato e alimentano più che altro la cultura dello scarto, in cui la povertà è normalità e in cui è legittimo arricchirsi ai danni dei più deboli.

Questo atteggiamento io lo rivedo nel mio paese, in Italia, dove il dibattito sulla direttiva sul salario minimo e il principio che paghe da fame sono sfruttamento sono state derubricate dal governo Meloni a tema non prioritario per il nostro Paese e per i nostri lavoratori.

Invece i posti di qualità sono al centro della priorità della dimensione sociale e del mercato interno e noi, come Socialisti e Democratici, faremo di tutto per perseguire questi obiettivi.

  Engin Eroglu (Renew). – Sehr geehrter Herr Präsident, sehr geehrte Frau Ministerin, sehr geehrter Herr Kommissar! Wir reden über Qualitätsjobs in der Europäischen Union. Aber ich sage Ihnen, Arbeit muss sich wieder lohnen. Darüber müssen wir diskutieren.

Es kann doch nicht sein, dass in der Europäischen Union bei Familien beide arbeiten – Ehemann, Ehefrau – das Geld nicht reicht bei 40 Stunden pro Woche pro Person, um die Familie zu ernähren, und man noch Freunde und Bekannte braucht, um über die Runden zu kommen. Das kann nicht sein. Wir müssen über Inflation reden.

Und ein anderes großes Thema ist: Die Politik schafft keine Arbeitsplätze. Das müssen wir endlich mal realisieren. Wir müssen Rahmenbedingungen schaffen, dass Unternehmer Arbeitsplätze schaffen. Politik schafft keine Arbeitsplätze. Wenn wir Arbeitsplätze schaffen wollen, dann können wir das in der Bildung machen, damit die Menschen vernünftig ausgebildet werden.

Aber wir müssen ihnen in der Sozialisierung auch klarmachen, dass diese Träumerei – am besten voller Lohnausgleich bei 28 Stunden pro Woche, nur noch zwei Tage pro Woche arbeiten – und dass wir so einen globalen Wettbewerb um Wohlstand gewinnen, völliger Quatsch ist. Wir müssen den Menschen reinen Wein einschenken: Wir müssen arbeiten. Von Arbeit muss man leben können und aber auch sich seine Wünsche erfüllen können, wie man das für sich selber will, ohne Förderanträge zu stellen für eine Wallbox oder andere Ideen, die sich der Staat dann ausdenkt.

  Evelyn Regner (S&D). – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar, sehr geehrte Vertreterin des Rates! Die soziale Marktwirtschaft ist das, was Europa stark macht. Aber hochwertige Arbeit braucht natürlich auch hochwertige Arbeitsbedingungen. Wenn eine Frau in der Früh mit dem Kind an der Hand ins Büro eilt, und es passt hinten und vorne nicht mit den Arbeitszeiten, mit den Arbeitsbedingungen, mit der Work-Life-Balance, dann müssen wir hier natürlich auch die Arbeitsbedingungen entsprechend verbessern, damit diese entsprechende hohe Arbeitsqualität die hochwertigen Arbeitsplätze ermöglicht.

Und was gehört dazu? Geregelte Arbeitszeiten, das Recht auf Nichterreichbarkeit nach Arbeitsschluss, Zugang zu allen Informationen, die notwendig sind, um gute Arbeit zu leisten, Mindestlohn und Plattformarbeit zu regulieren, das Gefühl, fair behandelt und entlohnt zu werden, auch den Kolleginnen gegenüber, und natürlich vor allem auch Mitbestimmung, die Stärkung von Betriebsrätinnen und Betriebsräten, dem Europäischen Betriebsrat, den Gewerkschaften im Betrieb.

Wir brauchen also das Sozialprotokoll in der Europäischen Union, damit wir diese Voraussetzungen auch entsprechend erfüllen können, um hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen.

  Monica Semedo (Renew). – Mr President, today we discuss quality jobs that should boost Europe’s future economy.

But therefore we need a skilled workforce, which we are currently lacking, and to get this skilled workforce we firstly must guarantee a quality education that is accessible and inclusive for all, meaning the less privileged and marginalised groups too.

Secondly, we need a legal basis for traineeships that best prepare for these jobs, especially youth. Traineeships that are of course fairly remunerated, as I requested in my report on the quality traineeships initiative.

Therefore I call upon Commissioner Schmit to put forward a legal proposal before the end of this mandate.

And thirdly, the future European economy can only be competitive if it guarantees equal chances and opportunities for all, because only together we can succeed.

  Valter Flego (Renew). – Poštovani predsjedavajući, paralelno s europskim okretanjem prema zelenom i digitalnom naravno da se mijenjaju i način rada i potrebna znanja naših sugrađana. I to je normalno i očekivano.

No, ono što mene jako zabrinjava i žalosti je činjenica kako se naše društvo sve više dijeli i kako srednji sloj postaje sve manji i tanji, a u manje razvijenim državama poput Hrvatske taj je proces nažalost još izraženiji i pitanje je što učiniti da se taj proces zaustavi i preokrene.

Odgovor, kolegice i kolege, mora ići u smjeru usklađenja potreba gospodarstva i obrazovnog sustava. Imamo zanimanja za koje se nitko danas ne želi školovati, a s druge strane srednje škole i fakulteti upisuju s velikim kvotama zanimanja kojih je ionako previše na tržištu rada.

Dakle, došlo je vrijeme da se čovjeka stavi u fokus i da odgovorimo na pitanje koje efekte na čovjeka i njegovu plaću imaju trendovi ekonomije 4.0 i kako više našem čovjeku pomagati da lakše živi i preživi u današnjem modernom svijetu.

  Nicolas Schmit, Member of the Commission. – Mr President, well, I thank you very much for this very lively and very rich debate on the different aspects of the European economy. We all agree that we are in an economic environment which needs us to improve and further develop our competitiveness.

Competitiveness means better technology, investing in technology, investing in productivity, investing also in knowledge. This is the competitiveness of the future. Competitiveness is not a finality by its own. It has to have an objective and the objective is to make Europe stronger. But also to make Europeans better off, all Europeans. So there is the need also for the social aspect.

I’m very happy that now we do not talk any more about creating jobs. We are talking about creating quality jobs. So it is not anymore what was the mantra some years ago when we talked about any job is better than no job. Now the objective is to create quality jobs, to be competitive, to be innovative, but also for social justice and social inclusion.

But what does it mean – somebody asked that – quality jobs? It is not just about engineers. It is not just about professors. It is not just about intellectual work. It is also about the millions and millions of workers every day, but also they have the right to have quality in their job, to have the right to be recognised, to have the right to have fair working conditions. And as we are in Europe, in a situation where finally we are lacking people, we have to protect work; we have to protect the workers, their health, their skills, which we have to develop. So that’s a quality job.

Is a platform worker who has a very low salary remuneration, who has no social protection, who has no right to have holidays, at least paid holidays – is that a quality job? I don’t think so. So I think this is where we have to improve our own commitment to create quality jobs. And what has been said about the social environment, about a fair balance between work and free time and family – that’s what makes a job a quality job.

  Hadja Lahbib, Présidente en exercice du Conseil. – Monsieur le Président, honorables parlementaires, membres de la Commission, effectivement, je ne peux qu'abonder avec ce qui vient d'être dit. En améliorant la qualité des emplois, les conditions de travail et la formation, non seulement nous renforçons la résilience de notre économie, mais nous agissons aussi sur le tissu social dans son ensemble. Le développement des compétences, le sentiment d'autonomisation au travail influent sur la productivité des travailleurs et, par extension, sur la participation démocratique des citoyens ainsi que sur leur bien-être, tout simplement.

Nous notons avec satisfaction que le Parlement est résolument déterminé à promouvoir l'économie sociale de marché. Le Parlement joue un rôle essentiel dans le soutien des principes du socle européen des droits sociaux et contribue à créer une Europe sociale forte qui est centrée sur les citoyens et sur leur bien être. Il est important que nous unissions nos forces pour que le marché du travail que nous façonnons soit non seulement un marché prospère face à la concurrence mondiale, mais également un marché où la dignité, où l'épanouissement de notre population active soient considérés comme des priorités.

  President. – That concludes the item. 

  Sēdes vadītājs. – Nākamais darba kārtības punkts ir debates par Komisijas paziņojumu par Norvēģijas neseno lēmumu turpināt dziļjūras izrakteņu ieguvi Arktikā (2024/2520(RSP)).